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Bordeaux-Lens : Puissance 4

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Bordeaux-Lens : Puissance 4

4-1, un jeu d'enfants. L'entrée en jeu des deux champions sortants, respectivement de L1 et de L2, pour un bon match de football et une victoire convaincante des Girondins, partis sur de très bonnes bases : Lolo peut touiller tranquille.

Le match commence par une minute de silence en hommage à l’intendant historique des Girondins de Bordeaux. Pendant ce temps, avant même le début de la rencontre, Marc Planus crache et semble souffreteux. Apparemment touché par cette disparition. Il n’empêche, Laurent Blanc l’a aligné au sein de son sempiternel losange. Marouane Chamakh est titulaire, Jaroslav Plasil milieu droit et Cédric Carrasso dans les cages. Dès les premiers mouvements, Lens est à la peine. Le match s’annonce long pour les Sang et Or. Les Girondins sont solides, bien en place et déterminés à bien commencer le championnat, chez eux, contre un promu. La balle est monopolisée par les champions en titre, qui passent avant tout par les côtés, le long de leurs paires Tremoulinas – Wendel et Chalmé – Wendel. Ce dernier concrétise d’ailleurs rapidement la domination des siens. Récupération d’Alou Diarra, remise de Cavenaghi, percée de Wendel, qui fixe, cherche à remettre à l’Argentin, mais celui-ci a glissé, tant mieux, Wendel enroule lucarne opposée, soyeux.

La médiatrice Diarra-Gourcuff

Bordeaux est parfaitement entré dans le match et concrétise dès son premier temps fort. Tactiquement, les hommes de Laurent Blanc n’ont pas l’air d’avoir perdu leurs repères pendant les vacances scolaires. Bien exécuté, le 442 losange est une tactique qui a fait ses preuves. L’axe est verrouillé par la paire Diarra – Gourcuff, telle une médiatrice. Les deux autres milieux, Wendel et Plasil, relayent parfaitement la manœuvre, un coup pour épauler leur meneur plein axe, un coup pour ouvrir sur les côtés, où les latéraux sont toujours là pour pouvoir écarter au maximum la défense adverse, un coup vers leurs attaquants, qui n’hésitent pas à décrocher pour participer à la construction. C’est du bel ouvrage, ça coulisse bien, les solutions sont multiples, tous les espaces bien occupés, le jeu court propre, le long précis, et, cerise sur le flamby, l’expression d’un véritable meneur de jeu plein axe – Yoyo Gourcuff – possible. Bref, l’organisation de Bordeaux lui permet tous les types d’attaques imaginables et ses offensives sont réellement intéressantes à suivre. Défensivement, c’est la même. Diarra est omniprésent à la récupération, Plasil et Wendel couvrent leurs latéraux et la charnière centrale est sereine. Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, Carrasso est parti pour passer une soirée plutôt pépère. Et pourtant…

Sur une des rares percées lensoises, Eduardo fixe haut dans le camp adverse, trouve Demont, qui centre pour la calebasse de Jemaa. Lens égalise juste avant la mi-temps. Tant mieux, la rencontre va monter en intensité. Bordeaux, un peu juste physiquement, reprise oblige, se voit obligé de hausser le ton. Planus comprend un peu de travers et fout un coup d’épaule à Jemaa juste devant sa surface. Bon coup-franc pour les Nordistes, malheureusement tiré par Demont.

Chamakh, sortie réussie ?

La seconde mi-temps repart, avec Bordeaux qui tente aussitôt de reprendre le contrôle des évènements. Trouvé en profondeur par un de ses défenseurs, Chamakh, depuis la droite, décale Cavenaghi venu lui proposer une solution. A son tour, l’Argentin sert Gourcuff plein axe (les deux attaquants s’étant décalés à droite pour mener l’offensive) et le prodige bordelais d’enchainer double contact et frappe limpide. Bordeaux reprend l’avantage. A peine le temps de se demander si le match ne serait pas fini que Lens a déjà réagi, avec une reprise de la tête sur un coup franc lointain, mais le but est refusé pour hors-jeu. En tout cas, le promu n’abdique pas. Bordeaux est très à l’aise avec le ballon mais pêche un peu à la récupération. Wendel et Plasil n’assistent pas suffisamment Alou Diarra à la tâche pour définitivement neutraliser les Lensois. Chamakh et Cavenaghi sont émoussés et ne gênent guère la relance adverse. Comme eux, c’est toute l’équipe de Bordeaux qui peine physiquement.

Lolo Blanc a beau faire entrer Gouffran pour Plasil et Jussie pour Wendel histoire d’apporter un peu de peps, tout son bloc s’étiole. Mais Lens se montre trop brouillon pour en profiter et n’est pas forcément au mieux en fin de rencontre. Ainsi Marouane Chamakh, qui, même s’il devrait finir par quitter le club, a joué le jeu jusqu’au bout, vient aggraver la marque d’un plat du pied décisif, avant d’être à l’origine du quatrième et dernier but bordelais, sur une tête de Gourcuff. Réalistes, solides, organisés, décisifs pendant leurs temps forts et avec ce qu’il faut de réussite –le but du 2-2 refusé à Lens– les champions 2009 sont déjà au rendez-vous. Tout le monde est maintenant prévenu.

Walid Acherchour, dans la cour d’écran

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