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Bleus : le boulevard de Kingsley Coman

Par Jérémie Baron
5 minutes
Bleus : le boulevard de Kingsley Coman

Auteur d'une prestation enthousiasmante contre l'Ukraine mercredi (1-1), Kingsley Coman est en train de redevenir quelqu'un qui compte en équipe de France, au cœur d'une saison pleine sous la liquette du Bayern. Avec en ligne de mire l'Euro bien sûr, mais aussi à long terme un Mondial qu'il n'a encore jamais goûté.

Depuis le dimanche 23 août dernier, Kingsley Coman tient son moment de gloire et la plus belle ligne de son CV. Avec ce coup de casque gagnant en finale de Ligue des champions, le Français compte désormais à son palmarès à peu près toutes les compétitions qu’il a disputées en club – de l’Allemagne à la France en passant par l’Italie – et ce, alors qu’il entre à peine dans le deuxième tiers de sa carrière de footeux. Pourtant, celui qui réussit l’exploit de compter neuf titres de champion sur les huit dernières saisons doit certainement avoir du mal à se contenter de son sort, et pour cause : en sélection, on attend encore que l’attaquant nous éclabousse pour de bon de son talent qui saute aux yeux.

« Depuis ce but, je suis plus respecté »

Face aux hommes de Sheva, mercredi, le King a peut-être été le meilleur joueur sur la pelouse, faisant mordre la poussière à Vitaliy Mykolenko, entretenant sa relation avec son acolyte Benjamin Pavard et rappelant à la France du foot le nombre de chevaux qu’il avait sous le capot. Mais avec son manque de lucidité habituel et une doublette Giroud-Mbappé hors du coup, il n’a pas pu enregistrer de deuxième passe décisive en Bleu. Car oui : à 24 balais et 26 capes au compteur, le Munichois n’a offert qu’une seule assist en équipe de France A, lui qui les empile en club (12 cette saison toutes compétitions confondues, son meilleur total, et 48 depuis son arrivée en Bavière en 2015) et se retrouve un paquet de fois par match, avec l’EDF, en position dans son couloir pour servir un caviar. Sous le maillot frappé du coq, le Guadeloupéen d’origine préfère visiblement faire trembler les filets lui-même, chose qu’il a réussie à cinq reprises dont la dernière contre la Suède en novembre, pour mettre fin à une disette de deux années.

En sélection, depuis ses débuts il y a cinq ans et demi, l’ailier vit un éternel recommencement, entre bobos le mettant hors courses – parfois au dernier moment – ou concurrence, prestations timides en Bleu et méforme en club l’éjectant des petits papiers de la Dèche. Des gros pépins, le si fragile Coman n’en connaît plus depuis plus d’un an, et c’est peut-être ce qui lui a permis, aussi, de se refaire une place à Clairefontaine, lui qui tenait la corde courant 2019 (cinq titularisations de rang entre septembre et novembre). Depuis octobre 2020, Didier Deschamps lui fait confiance, et il a de quoi : le pur produit parisien se dit « dans la meilleure période de [sa]carrière » au sein du meilleur club du monde actuellement – où il a mis Hansi Flick dans sa poche -, et cela se reflète dans les chiffres (29 apparitions toutes compétitions confondues alors que nous ne sommes qu’en mars, ce qui est déjà assez rare pour être souligné, et six pions pour accompagner sa douzaine d’offrandes). « J’ai pour ambition de devenir un très, très, très bon joueur, un joueur de classe mondiale. Le fait de sortir un très bon match en finale de la plus grande des compétitions, marquer lors de cette finale et être élu homme du match, ça m’a fait un déclic.[…]Depuis ce but, je suis plus respecté », lâchait-il il y a quelques semaines dans les colonnes de Onze Mondial. Et mine de rien, le voir enchaîner trois apparitions consécutives sous le maillot de son pays est un petit évènement.

Tunnel et vieux fantômes

Coman a bien choisi son moment pour se réinstaller dans le onze national et en top d’affiche : alors qu’il serait certainement passé à côté du championnat d’Europe des nations si celui-ci avait eu lieu en juin et juillet derniers comme prévu, le voilà bien parti pour sauter dans le wagon de l’été 2021, dont la destination est d’ailleurs encore floue. « Sans problème physique ou de forme, ça devrait le faire, je devrais être dans le groupe, osait-il toujours pour Onze. […]Cet Euro sera vraiment l’occasion de chasser de mon esprit toutes ces mauvaises pensées concernant cette finale perdue. » Les Bleus s’apprêtent à enchaîner les échéances, avec l’Euro en juin, la phase finale de Ligue des nations en octobre et le Mondial un an plus tard, à l’hiver 2022 : sûr que Kingsley a déjà coché les dates de ce qui pourrait être sa première Coupe du monde.

Finaliste malheureux de l’Euro 2016, le joueur formé au Paris Saint-Germain avait ensuite traversé un tunnel entre 2017 et 2018, ratant notamment l’occasion de s’offrir une étoile de champion du monde pour l’éternité, à cause d’une déchirure du ligament de la cheville subie en mars. « Kingsley revenait d’un petit souci, il avait joué une demi-heure lors de son dernier match avec le Bayern, il n’avait pas de problème, mais je lui porte une attention particulière, a d’ailleurs répondu Didier Deschamps à ceux qui s’étonnaient mercredi de le voir sortir dès la première session de changements, soit à la 64e minute. Il aurait pu continuer, mais je sais qu’après une heure de jeu… Comme il avait fait beaucoup d’efforts, je ne voulais pas prendre de risque. » Comme pour rappeler que même quand on le pense enfin lancé, l’ancien Bianconero n’est jamais très loin de la rechute. Voilà un autre vieux fantôme à chasser.

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