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Bleues : Vers l’Italie et au-delà
Youpi, c’est parti ! Ce dimanche soir (21h), l’équipe de France lance enfin son Euro face à l’Italie et, bonne nouvelle, tout le monde est prêt. Les Bleues étant logiquement favorites, il faudra frapper un grand coup d’entrée de jeu face aux outsiders du groupe D. Histoire de valider le retour de la confiance.
Corinne Diacre a de quoi se réjouir, ses 23 joueuses seront aptes à jouer face à l’Italie ce dimanche au New York Stadium de Rotherham. Y compris Kadidiatou Diani donc, même si la Parisienne avait été laissée au repos et n’avait pas participé à l’entraînement du vendredi. « Tout le monde va bien, mentalement comme physiquement », a ainsi lâché la sélectionneuse, visiblement peu encline à aller dans les détails. Tout au plus a-t-elle consenti à souligner « ne pas avoir ressenti d’impatience dans le groupe [au moment de commencer la compétition] ni à l’entraînement, ni en dehors. Je sens au contraire une équipe à la fois sereine et concentrée, mais qui sait aussi rigoler quand il le faut. »
Après une longue semaine d’attente, les Bleues vont enfin pouvoir lancer leur tournoi, face à leur adversaire le plus relevé sur le papier. Bien que Corinne Diacre mette « les trois équipes au même niveau », la sélectionneuse s’attend « à un match assez serré. On connaît l’importance de bien démarrer la compétition, et l’Italie aura à cœur de faire la même chose que nous. » Même son de cloche de la part de la capitaine Wendie Renard : « On est au courant de ce que cette équipe est capable de faire et ce sera à nous de les mettre le plus possible en difficulté dès le début du match. C’est un collectif qui se connaît par cœur, mais, même si le but du foot reste tout le temps le même, à savoir marquer des buts et gagner. En club et en sélection, ce ne sont pas les mêmes attentes. »
Peu importe la manière, forte ou douce
Pas besoin de plus rentrer dans les détails, on devine que l’objectif est excessivement simple : gagner, point barre. Ça tombe bien, la victoire, les Bleues ne connaissent que ça depuis quatorze matchs. « Ça donne de la confiance, et c’est toujours bon pour démarrer une compétition, confirmait Diacre avec un sourire en coin. Mais pour les matchs qu’on a gagnés cette saison, on avait un objectif bien précis, là on commence autre chose, donc il va falloir remettre les compteurs à zéro. » Le New York Stadium de Rotherham, qui sera l’antre des Bleues tout au long de la phase de poules (et peut-être en quarts de finale si elles terminent premières du groupe D), devrait être bien garni, malgré un contingent famélique de supporters tricolores : 450 environ, selon les informations de L’Équipe. Ce qui ne fait pas beaucoup, même dans un stade de 12 000 places.
À ce sujet, Wendie Renard a tenu à préciser que, contrairement à l’Islandaise Sara Björk Gunnarsdottir, les Françaises ne se formalisent pas outre-mesure de la capacité de leur jardin anglais. Parce que là aussi, ce n’est pas la taille qui compte : « C’est comme ça, on n’a pas choisi les stades et on aurait forcément aimé avoir un peu plus de capacité, mais le plus important, c’est de les voir remplis. Après, le plus important pour nous, c’est le terrain. Une fois qu’on a vu nos proches, on rentre dans notre compétition et on fait abstraction du reste. » Sauf de gagner, évidemment. Mais ça, on l’aura compris.
Par Julien Duez, à Rotherham