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Billal Brahimi, supersub de choix

Par Adel Bentaha
Billal Brahimi, supersub de choix

Billal Brahimi a failli quitter l'OGC Nice cet hiver. Finalement, il est resté, au grand bonheur des Aiglons, qui ont disposé d'Ajaccio grâce à un doublé phénoménal de leur ailier entré en jeu au milieu de la deuxième mi-temps. Et si c'était le début de quelque chose de grand ?

Seize. C’est le nombre d’entrées en jeu de Billal Brahimi avec l’OGC Nice cette saison après 22 journées. Un nombre qui en dit long sur le rôle de l’international algérien chez les Aiglons. Ce statut pourrait toutefois évoluer d’ici la fin de la saison au regard de ce que ce pur ailier a réalisé face à Ajaccio. Jusqu’ici cette saison, on le voyait essentiellement sortir du banc en fin de partie pour enfoncer des latéraux souvent exténués, et conserver ou donner l’avantage aux siens. Chose faite ce vendredi soir d’ailleurs, à l’Allianz Riviera, face à l’AC Ajaccio. Apparu sur le pré dans la dernière demi-heure, Brahimi n’aura ainsi eu besoin que de cinq minutes pour ajuster la mire d’un premier enroulé puissant et sans contrôle (69e), avant de récidiver dans le temps additionnel, cette fois plus en finesse (90e). « Je suis content, j’espère que ça va continuer comme ça. Je pense que le deuxième but est plus dur, j’ai entendu dire le coach « tire », j’ai fait en sorte de tirer et c’est rentré », s’amusait le buteur en zone mixte. La copie quasi conforme du show assuré dimanche dernier à Marseille pour un garçon constante progression.

L’homme de banc

La donne aurait pourtant pu être différente au mois de janvier. Désireux de gagner du temps de jeu, Billal Brahimi ouvrait en effet la porte à un départ de la Côte d’Azur. Longtemps évoqué, un prêt à l’ESTAC a ainsi capoté au dernier moment, faute d’accord entre les deux écuries. Laissant une légère pointe de frustration pour celui qui vit sa première saison complète en Ligue 1, mais un scénario vite devenu salvateur. Car si Lucien Favre a lancé la machine, en faisant de son protégé un supersub en devenir, l’accession au trône de Didier Digard a fini de façonner le profil du bonhomme.

Utilisé en ailier exclusif dans un 4-3-3 d’école, Brahimi a effectivement transformé sa polyvalence de couloir en arme dévastatrice. Capable de permuter entre droite et gauche (10 apparitions à droite, 12 à gauche), l’Algérien offre une liberté certaine à ses coéquipiers de l’entrejeu. En se réaxant, pour permettre à Youcef Atal ou Jordan Lotomba de prendre la profondeur, mais également en mordant la ligne, afin de faciliter les projections de Khéphren Thuram ou Hicham Boudaoui. Statistiquement, cela donne ça : l’intéressé se contente de peu (20 ballons touchés par match, sur un temps de jeu moyen estimé à 30 minutes), mais a appris à rentabiliser, fort de ses trois occasions créées par match. Un taux de réussite élevé, pour des minutes aussi faibles.

Vitesse maîtrisée

Cet apport de danger constant est sublimé par un pied gauche létal donc : 4 buts, 2 passes décisives. Loin d’être un dribbleur, Billal Brahimi se contente d’être un provocateur efficace à souhait, aux allures de faux lent, dont les différences prennent forme sur des accélérations soudaines. « C’est simple : ses qualités sont la percussion et la vitesse, et il est plus fort quand il les réalise par séquence, » analysait Favre face aux médias, en novembre dernier. L’attirail parfait du joker de luxe, en somme.

Il faut dire qu’en regardant dans le rétro, l’enfant de Cergy se satisfait fortement de ces belles étincelles en Ligue 1. « Moi je fais le maximum, en profitant de toutes les minutes qu’on peut me donner », raconte-t-il en conférence de presse. Jamais passé par la case centre de formation, c’est effectivement en frêle adolescent, à 16 ans, qu’il a fait le choix de partir en essai à Leixoẽs, au Portugal. Repéré par un agent local à l’été 2016, venu en France pour l’Euro, le chevelu du 95 entamait alors son aventure sportive. En échec sur les bords de l’Atlantique, il se forge malgré tout un mental, tape dans l’œil d’un recruteur de Middlesbrough – venu gratter du talent dans la région de Porto – et lui ouvre la sinueuse voie du professionnalisme. Reims d’abord, Angers ensuite, et Nice aujourd’hui, pour conclure (ou entamer) un nouveau parcours. Finalement, sortir de sa zone de confort, Billal Brahimi en a toujours eu l’habitude.

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