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- J6
- Bilbao-FC Séville (3-1)
Bilbao croque un FC Séville tristounet
Dominateurs de bout en bout, les Basques se sont facilement imposés face à une équipe de Séville qui avait clairement la tête ailleurs. Cerise sur le gâteau empoisonné, Salvatore Sirigu a été expulsé après un pétage de plombs.
Athletic Bilbao 3-1 FC Séville
Buts : San José (27e), Balenziaga (64e), Aduriz (90e) pour Bilbao // Nasri (55e) pour Séville
Les hommes de Jorge Sampaoli étaient venus à Bilbao dans l’idée de mettre à mal une série de sept défaites consécutives en Liga à San Mamés. Pari raté, et bien raté même pour des Andalous complètement à côté de leurs pompes. Une bonne nouvelle pour l’Olympique lyonnais avant sa rencontre de Ligue des champions avec les Sévillans.
Séville, tu dors
Au courant de la manita infligée par le FC Barcelone à Gijón un peu plus tôt dans l’après-midi, les Sévillans, privés de Ganso et Ben Yedder restés à Séville sur décision de Sampaoli, de Rami (blessé), Vitolo et Vieto (sur le banc au coup d’envoi), savaient que le faux pas était interdit s’ils voulaient devancer les Blaugrana au classement et prendre temporairement la tête de la Liga. Mais il faut croire que l’info a eu du mal à rentrer dans les têtes andalouses, tant leur début de match est quelconque. Pressing désordonné, zéro créativité offensive, les joueurs de Séville ont traversé la première mi-temps tels des fantômes sous Lexomil. À l’inverse, les Basques ont parfaitement entamé cette rencontre, se créant plusieurs occasions chaudes par l’intermédiaire d’un Iñaki Willimas chaud bouillant et d’un Beñat toujours aussi soyeux dans ses transmissions (3e, 6e, 7e).
Pour son deuxième match de Liga sous le maillot sévillan, Salvatore Sirigu va finalement s’incliner sur un corner tapé en retrait et repris avec un peu de chance par San José, laissé seul au second poteau (1-0, 27e). Cette ouverture du score, totalement logique au vu de la domination de l’Athletic Bilbao, pousse cependant les visiteurs à se réveiller. À l’arrivée, cela n’aura pas de véritable impact sur une défense basque emmenée par un duo Laporte-Yeray vigilant et costaud dans les duels aériens. À la pause, Jorge Sampaoli peut tirer la tronche. Ses joueurs auront fait à peu près tout l’inverse de ce qu’il aime voir habituellement dans ses équipes.
Balenziaga au top, Sirigu au trou
Au retour des vestiaires, le probable coup de gueule de Sampaoli ne semble pas avoir été entendu par ses joueurs. Sans sourciller, ceux-ci continuent de bafouiller leur football. L’éternel Aduriz aurait pu (et dû) en profiter, mais, manque de pot, sa tentative de lob, un chouïa gourmande, passe au-dessus des cages siriguesques. Un raté aux conséquences lourdes, puisque quelques instants plus tard, c’est un Samir Nasri peroxydé qui profite d’un centre repoussé par le jeune gardien basque pour ouvrir son compteur but en Liga (55e) et remettre les compteurs à zéro. Une frappe, un but, c’est peu dire que le FC Séville est verni.
Loin de calmer des Basques plutôt fringants jusqu’ici, ce but du Français va au contraire leur donner le coup de boost nécessaire pour repartir de l’avant. Et de quelle manière ! Au duel avec Mariano, Balenziaga régale son public en éliminant l’ancien Girondin d’un grand pont des familles avant d’allumer et de battre Sirigu d’une frappe croisée imparable (64e). Chapeau l’artiste. Et comme si cela ne suffisait pas, les Andalous vont terminer la rencontre à dix après l’expulsion de Sirigu, coupable d’un sale coup de coude dans le visage d’Aduriz, en pleine surface de réparation. Ayant déjà effectué ses trois changements, Séville voit Iborra prendre place dans les cages pour encaisser le troisième et dernier but de la soirée (90e). Un match à oublier pour les coéquipiers de Samir Nasri, à trois jours d’un match de Ligue des champions contre Lyon.
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