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Bilbao, chapeau basque

Par Mathieu Faure
Bilbao, chapeau basque

Mieux en place et surtout plus en forme, l'Atlétic Bilbao a pris une sérieuse option sur la phase de poules de la Ligue des champions en contraignant le Napoli au match nul dans la baie du Vésuve lors de ce premier match des barrages (1-1). De leur côté, les hommes de Rafael Benítez ont joué 20 minutes. Les 20 dernières.

Naples/Bilbao : 1-1Buteurs : Higuaín (68e) pour le Napoli ; Muniain (41e) pour les Basques.

Naples, son ambiance, ses virages, son speaker, ses gueules cassées, ses dégaines de voyous et l’hymne de la Ligue des champions. Autant dire que le match de barrage contre Bilbao mérite des bisous. Un vrai match d’hommes conclu par un match nul (1-1). Gonzalo Higuaín, sur un exploit personnel en seconde période, a répondu au but d’Iker Muniain en fin de première période sur un contre lancé par De Marcos.

Pour cette rentrée officielle, Rafael Benítez compose sans Zúñiga, Henrique et Džemaili, alors qu’Ernesto Valverde, lui, joue au complet. Chacun y va d’ailleurs de son 4-2-3-1. Un match qui régale n’importe quel fan de Football Manager : Insigne, Hamšík, Munian, Laporte. D’ailleurs, c’est le petit Lorenzo Insigne qui s’illustre le premier sur une offrande de Jorginho. Lancé par une balle par-dessus la défense basque, le tatoué manque sa volée, seul face à Iraizoz. Même si les deux équipes n’ont pas encore repris le chemin du championnat, le Napoli démarre mieux que Bilbao.

On joue au sol, on dédouble sur les côtés (Maggio, Britos) et on joue en première intention avec Marek Hamšík. Mais voilà, en face, c’est un bloc qui coulisse de partout. Les joueurs de Valverde sortent systématiquement sur le porteur du ballon et les Italiens ont du mal à faire des décalages. Bilbao est d’abord menaçant sur phase arrêtée. Comme sur cette tête d’Aymeric Laporte, de peu à côté des ficelles de Rafael (28′). Petit à petit, le Napoli perd en cohésion. Les pertes de balle se multiplient et le pressing de Bilbao prend les ouailles de Benítez à la gorge. Et dans ces cas-là, quel plan B ? Aucun. Finalement, le but de Muniain, sur une montée nerveuse de De Marcos sur le côté droit, est logique. Terriblement logique. Au point de penalty, le meneur de jeu a le temps de contrôler et d’ajuster Rafael.

Mertens, l’entrée qui change tout

Dans ce collectif basque solide, difficile d’occulter le jeune Aymeric Laporte. Le Français n’a que 20 piges et pourtant, il a mis Gonzalo Higuaín dans sa poche et n’a jamais semblé impressionné par l’ambiance napolitaine. Placement, jeu de tête, anticipation, le défenseur a régalé. Comme son pote du milieu Iturraspe qui a tout simplement fait ce qu’il voulait, quand il le voulait, même quand il n’avait pas la gonfle dans les pieds. Une pointe basse aiguisée comme une lame et pointue comme un couteau. Au final, Bilbao a surtout surfé sur une faible équipe napolitaine. En manque d’inspiration (Marek Hamšík, que t’arrive-t-il ?), les Italiens ont passé la seconde mi-temps à balancer de longs ballons sur Insigne et Higuaín. Un régal pour la charnière basque. Mais avec « Pipita » , il suffit d’une ouverture pour que le speaker se pète la voix en éructant son nom. Sur une prise de balle axiale, Higuaín se débarrasse de Laporte et fume Iraizoz d’une frappe croisée (68′). Une folie s’empare du stade, à tel point que sur l’engagement, Callejón manque la balle de break.

Logiquement, Naples pousse en fin de match et Mertens est à un gant de gardien basque de trouver la lunette dans les dix dernières minutes. Le Belge a d’ailleurs beaucoup apporté avec son entrée en jeu, c’est encore lui qui mystifie son défenseur avant de donner en retrait sur Higuaín qui bute sur la main ferme d’Iraizoz (86′). Difficile de ne pas titulariser l’ancien joueur du PSV dans une semaine après ce qu’il a montré ce soir. Au final, le nul est logique. Bilbao a géré son match pendant 70 minutes, ne laissant que peu d’espaces aux Italiens, avant de souffrir physiquement pendant 20 minutes. Dans une semaine, Benítez et ses hommes devront proposer autre chose s’ils veulent s’inviter chez les grands. Pour ce faire, les Napolitains devraient s’imprégner du match de Jorginho. Le Brésilien a été intéressant, ce soir. Simple et juste. Le match retour, dans le nouveau San Mamès, s’annonce d’ores et déjà bouillant. Surtout que Bilbao a un compte à régler avec la Ligue des champions. Une compétition que Bilbao n’a plus disputée depuis 1998. À l’époque, l’entraîneur s’appelait Luis Fernandez.

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