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Bilan et perspectives

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Bilan et perspectives

Deux sur trois. Deux deuxièmes places. Du très lourd en 8èmes pour les Olympiques. Le foot français lutte vaillamment avec ses petits poings serrés. Par Toutatix.

Le bilan final s’est un peu assombri par rapport aux espérances de l’avant dernière journée : Lyon n’a pas fini premier de sa poule et Auxerre n’a pas fini troisième. Fini l’Europe pour l’AJA. Pour le reste, deux secondes places : pour l’OM, derrière Chelsea, c’était prévu, mais surtout pour Lyon, grosse déconvenue. Parce que finir deuxième, c’est ramasser du lourd, voire du très lourd, en 8èmes avec match aller à domicile.

Lyon, au crépuscule…

Claude Puel rappelle que l’an passé l’OL avait sorti le Real, en allant nuller à Bernabeu (1-1, 1-0 à Gerland). Mais on doute que le Real de cette année soit aussi jouable que l’an passé. Précisément, le Real figure dans la liste des adversaires potentiels de Lyon : Tottenham, Donetsk, Manchester United, Barcelone, le Bayern Munich, Chelsea et Madrid, donc. Droit au but : sur ce qu’on a vu de l’OL, c’est mal barré contre Tottenham, MU, Barça, Chelsea, Real. Après le foot est le foot : un but de Lisandro à l’aller (1-0) et une défense héroïque au retour avec un Lloris en état de grâce (0-0) et le tour est joué. C’est le scénario Ligue 1, quand, souvent, tout finit bien pour les Gones… Pas en C1.

A Lisbonne, à Schalke et à dom contre l’Hapoël, Lyon a exposé ses limites : 9 buts encaissés. Lloris n’est pas Superman. Restent le Bayern et Donestk, a priori plus accessibles. Münich va mal : le titre est perdu en Bundesliga, Van Gaal est discuté et Robben ne reviendra qu’après la trêve et ne sera pas tout de suite tonitruant. Est-ce que le Bayern jouera la C1 à fond ou bien devra-t-il batailler dur pour atteindre en priorité le podium en championnat d’Allemagne ? De toute façon, avec un Bayern au complet, un match retour à l’Arena et l’avantage psychologique d’avoir taulé l’OL l’an passé (1-0, 3-0), ça restreint la lumière sur Fourvière. Enfin, le Chakhtior… Fifty-fifty : les Ukrainiens doivent bien sûr à leur talent d’avoir fini premiers. Ils ont surtout profité du faux pas des Gunners à Braga (0-2). Pour ce qui nous concerne, c’est la double confrontation avec Arsenal qui est la plus parlante : les Londoniens avaient perdu à Donetsk 2-1 au retour, mais à l’Emirates ils l’avaient emporté 5-1. Conclusion : le Chakhtior est « jouable » . Sans plus.

Marseille, à l’aube…

Joke ! Amusons-nous à dresser la liste des clubs que Lyon aurait pu tirer s’il avait fini premier : AS Rome, AC Milan, Arsenal, Inter, Valence et FC Copenhague… C’est marrant mais à part le club danois (en encore !), l’OL aurait aussi récolté du très costaud et, une fois de plus, au vu du parcours de Lyon, tous ces deuxièmes de poules cités sont a priori supérieurs aux Lyonnais. Il est là le malaise… On sent bien que Lyon a perdu son mojo et que même si l’exploit est toujours possible en 8èmes (Lisandro plante à l’aller, Lloris arrête tout au retour), les quarts seront hyper hard. Qui plus est, Lyon devra cravacher dur en championnat pour finir sur le podium. Or, Lille, Paris et Marseille paraissent bien armés… Marseille, justement ! Mêmes perspectives imitées : Tottenham, Donetsk, Manchester United, Barcelone, le Bayern Munich, Madrid et enfin Schalke 04 à la place de Chelsea.

A la différence de Lyon, l’OM possède une assise défensive supérieure. A ce propos, Steve Mandanda revient fort ces temps-ci : avec lui, « l’exploit » contre n’importe quelle grosse cylindrée redevient possible. Voilà pourquoi on sent Marseille plus « décisif » contre les clubs dits « moins forts » : Chakhtior, Bayern et Schalke. Après, il faut prouver sur le terrain. Mais le match très plein à Moscou (3-0) et le succès psychologique contre Chelsea, hier soir, (1-0), dessinent donc une stature plus complète que celle de Lyon. Comme si la « mystique Ligue des Champions » avait regagné Marseille au moment où elle quittait Lyon : les Phocéens ont renoué à Moscou avec leur passé légendaire quand Lyon sombrait comme jamais à Gelsenkirchen… Le dimanche 19 décembre prochain, Lyon se rend au Vélodrome, en match de L1 : on en saura un peu plus sur l’éventuelle passation de pouvoir symbolique entre les deux clubs.

page] Français, soleil pâle…

Un mot sur les joueurs français engagés en C1 dans les différents clubs. Lent déclin de l’influence tricolore ou maintien des positions acquises ? On a l’impression qu’aucun joueur français ne s’impose vraiment comme cador continental incontestable, parmi les top-players actuels. Récemment, Henry, Evra, Gallas, Abidal, Anelka, Malouda, voir Ribéry figuraient un peu ou beaucoup dans le cercle des « Grands » . La génération d’avant était encore plus monstrueuse. Citons pêle-mêle Lizarazu, Sagnol, Vieira, Zidane, Makélélé, Trézeguet, Sylvestre (C1 2008 avec MU), Thuram, Pirès, Petit, Blanc, Desailly, Coupet (au top mondial en 2006) : bref, des joueurs majeurs dans des clubs majeurs (ils auraient eu leur place dans d’autres grands clubs) et remportant des titres majeurs (ou presque : Vieira, Pirès, Trézeguet ou Thuram ont manqué la C1 d’un rien !).

Aujourd’hui, le bilan semble plus maigre. Spontanément on cite Lloris… Et puis qui ? Nasri ?… Sans doute. Anelka et Malouda ? Ils marchent globalement bien à Chelsea, mais sans plus : on est loin des Ibra, Messi, Ronaldo. Benzema a signé un triplé bienvenu. Mais c’est contre Auxerre, en dernier match de poule alors que le Real est déjà qualifié, que Higuain est blessé… et que le Mou recherche un autre attaquant. Ribéry a mis un doublé. Contre Bâle, en dernier match de poule alors que le Bayern était aussi déjà qualifié. Kaboul et Gallas flambent à Tottenham ? William n’est plus l’avenir et que possède Kaboul de vraiment plus que Rami et Mexès ? Mexès et Menèz, tiens ! Mêmes titulaires, que pèsent-ils vraiment, comparés aux meilleurs étrangers à leurs postes respectifs ? Flamini (de retour en grâce au Milan), Diarra (l’intermittent), Jérémy Mathieu (le valeureux), Djib Cissé, Toulalan, Evra, Gourcuff… Est-ce que ça peut s’imposer dans n’importe quels grands clubs ? Enfin, les fameux Frenchies d’Arsenal : c’est faiblard en défense (Clichy, Sagna, Squilacci et Koscielny, hum…). Nasri, donc, émerge et Diaby toujours blessé n’a pas encore réellement éclaté au plan européen…

[Dans son explosive interview accordée à So Foot (numéro en kiosque !), Michel Platini exonérait en partie Ray Strange, estimant que Raymond ne disposait pas d’une super génération de joueurs. Michel n’a pas tort. La Ligue des Champions demeure la vitrine incontestable des footballs nationaux, tant au niveau des clubs qu’au niveau des joueurs. Sans faire de nostalgie déplacée (là n’est pas le propos), on peut constater avec objectivité que les joueurs français qui participent à la C1 sont « globalement » moins nombreux, moins talentueux, moins décisifs et surtout moins incontournables que ceux de la génération d’il y a 5, 6 ans encore. « Globalement » … Il faudrait peut-être une éventuelle finale Chelsea-Arsenal en C1 (avec plusieurs frenchies titulaires sur le pré) pour dissiper cette impression de « lent déclin » de l’influence françaises. Et quant à une finale Lyon-Marseille…

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