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24 choses qu’on a aimées à l’Euro
Retrouver un Euro normal après celui de 2021 affecté par le Covid, assister à la tournée d’adieu d’Olivier Giroud, tromper l’ennui en journée avant de passer la nuit devant la Copa América... L’Euro 2024 avait beaucoup de bonnes choses à nous offrir, même si c’était quand même plus souvent en dehors du terrain. Petit récap avant l’ultime match.
1/ L’efficacité du positionnement politique de certains membres de l’équipe de France, en tête desquels Jules Koundé, Marcus Thuram et Ibrahima Konaté.
2/ Les 23 premières secondes de l’Albanie dans la compétition. Avec un but précoce face à l’Italie, les hommes de Sylvinho avaient déjà fait leur part du travail.
3/ L’exportation de la célébration de Georges Mikautadze. Auparavant réservé aux Messins et à quelques Lyonnais, le geste des lunettes avec les doigts va désormais être à la mode dans toute l’Europe avec les trois buts de l’attaquant géorgien.
4/ L’ambition et l’adaptation dans le jeu de l’Espagne, la seule chose à retenir de la compétition au niveau tactique.
5/ La témérité de MasCoq qui n’a pas hésité à prendre 70 voitures différentes pour venir, en stop, voir les Bleus en Allemagne.
Après Marcus Thuram ou Jules Koundé, voici les mots très fort de Mascoq, la mascotte de l'équipe de France… pic.twitter.com/VOD0YeC8ob
— SO FOOT (@sofoot) July 5, 2024
10/ Les frissons lors de l’hymne Flower of Scotland, les fous rires face aux tenues des supporters écossais ou l’admiration des parades dans les rues allemandes de la Tartan Army, soit tout sauf les matchs de Scott McTominay et des siens.
11/ Le retour des revenants. Trois ans après sa crise cardiaque lors de l’Euro 2021, Christian Eriksen s’est offert un joli but face à la Slovénie, alors que Josip Iličić, tout juste sorti d’une sérieuse dépression, a pu à 36 ans disputer deux fois quinze minutes avec la Slovénie.
12/ Les entrées surpuissantes de Niclas Füllkrug.
13/ La reconversion déjà réussie de David Alaba. À 32 ans à peine, le défenseur n’est pas encore à la retraite, mais son rôle d’adjoint de Ralf Rangnick n’est peut-être pas étranger à la première place de l’Autriche devant la France.
14/ Le soutien des joueurs ukrainiens à leurs compatriotes concernés par la guerre. Avant de se faire rosser par la Roumanie, les titulaires de la Zbirna ont chanté l’hymne en arborant le drapeau de leur pays. Pendant ce temps, Mykhaïlo Mudryk a porté ses protège-tibias en l’honneur de son chat.
Mykhailo Mudryk's shinpads 🥹#EURO2024 | #SVKUKR pic.twitter.com/VjHATcFuvi
— UEFA EURO 2024 (@EURO2024) June 21, 2024
15/ Le style de Murat Yakın qui a fait exploser TikTok et qui pourrait bien éclipser Mads Mikkelsen dans son prochain rôle.
16/ La créativité de Robert Andrich et de sa crête rose bonbon. Moins sobre que le sélectionneur suisse, mais il faut savoir saluer les prises de risque.
17/ Les calculs d’apothicaire pour départager les quatre équipes du groupe E, toutes bloquées à quatre points et celles du groupe C où la Slovénie a été devancée par le Danemark en raison d’un carton jaune écopé par un membre de son staff.
18/ Le coup tactique défensif d’un supporter roumain. En envoyant ses deux chaussures dans la surface de Florin Nita, il a bien failli dévier la frappe de Donyell Mallen. Pas suffisant pour battre les Pays-Bas en huitièmes.
19/ L’admiration d’une jeune fille accompagnant Cristiano Ronaldo sur la pelouse et celle de Roberto Martínez qui a craqué en laissant la légende pendant 120 minutes pour permettre à la France de garder ses cages inviolées.
20/ L’honnêteté de Walter, l’orang-outan du zoo de Dortmund. Il n’a pas succombé au chauvinisme au moment de pronostiquer la victoire de l’Espagne face à l’Allemagne en quarts. Pour la finale, ce fan de beau jeu mise aussi sur un sacre de la Roja.
21/ L’acte de naissance d’Arda Güler, puisqu’à 19 ans, le Turc a inscrit un bijou et offert deux caviars pour mener son pays jusqu’en quarts comme un grand.
22/ Les sauvetages pour la patrie de Gianluigi Donnarumma. Sans lui, l’Italie n’aurait peut-être même pas pu sortir de son groupe.
23/ La conférence de presse de Branislav Križan. Le cuisinier de la Slovaquie a distillé ses meilleurs conseils et assuré que les Allemands ne savent pas faire cuire du riz.
24/ L’élimination des Bleus pour que tous les supporters français rangent enfin leurs masques en plastique au placard.
24 bis/ L’absence de petite finale pour éviter de regarder un autre match de l’équipe de France.
Par Enzo Leanni