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Bernardo réduit l’OM au silence

Par Charles Alf Lafon et Arnaud Clément, en double
Bernardo réduit l’OM au silence

Avec un joueur au-dessus du lot par ligne (Toulalan, Silva, Ferreira Carrasco), l'ASM s'est défait de Marseille, pas vraiment aidé par un Payet fantomatique, comme souvent les soirs de grands matchs...

AS Monaco

Subašić (6,5) : A passé son match à faire prise de balle-passage au sol. Un homme qui ne fera jamais l’amour debout.

Fabinho (5,5) : Payet y a mis les mains, Gignac a voulu y mettre la tête. Ce soir, tout le monde s’intéressait à l’entrejambe du Brésilien. Une simple preuve de bon sens connaissant les relations des siens avec le bistouri.

Toulalan (7,5) : Il avait beau avoir l’arcade défoncée, il a cassé beaucoup de gueules. Impérial, Touler Durdan a rappelé pourquoi on parlait de lui dans l’axe en EdF dans un passé pas si lointain.

Abdennour (6,5) : Il a gagné l’épisode le plus long de l’histoire de Rap Contenders contre Gignac. 1h30 à alterner entre dégagements, insultes sur les gitans, tacles, remarques sur le poids, puis coups de gueule auprès de l’arbitre. Une prestation complète pour le patron de Döner Kebab.

Raggi (6,5) : Si quelqu’un a été pris en défaut, ce n’était pas lui. Pour être un vrai joueur, il faut savoir comment jouer. Raggi sait, it wasn’t him.

Bakayoko (5,5) : Lui ne fait pas de Bakayokade, et c’est bien dommage. Il se contente de ratisser et de courir, ce qui est déjà pas mal.

Moutinho (6) : Dans l’absolu, une prestation honnête, sans perte de balle. Mais au-delà de son absence à la création et dans l’envie, on condamne cette fin de match qu’il a passé sur le dos de Boutobba. Il devait être trop heureux de trouver un plus petit que lui.

Bernardo Silva (7,5) : Une véritable teigne, toujours sur le dos des milieux phocéens, et en plus décisif face au but. Par contre, cette pilosité pour tenter de paraître plus vieux ne trompe personne.

Dirar (7) : De Run, Run, Run, on connaissait les versions du Velvet Underground et de Phoenix. Voilà donc la version de Dirar.

Ferreira Carrasco (7,5) : Il se murmure que Bullhead serait en fait inspiré de l’histoire vraie de Yannick Ferreira Carrasco. Le mec est forcément dopé aux hormones.

Martial (6,5) : Le gamin est plein de talent, c’est indéniable. On le voit bien sur cette frappe pure sur la barre, ou ce parfait centre en retrait pour le but de Silva. Il ne lui reste plus qu’à épurer son jeu pour vraiment imposer sa loi.

Ocampos (non noté) : Deux passements de jambe, une frappe molle, une agression, un carton jaune, une victoire. Le tout en quelques minutes. Un go fast.

Germain (non noté) : Il n’a encore joué que quelques minutes, mais cette fois-ci, c’était sur Canal+, du coup, Paga a essayé de lui trouver un club pour l’hiver.

Olympique de Marseille

Mandanda (5,5) : Une bonne trentaine de ballons touchés, dont la moitié au pied, avec facilité, et deux bons arrêts. Mais Steve Mandanda a joué les frondeurs sur ses plongeons à gauche. Un coup c’est oui, et au suffrage d’après, c’est non. Steve gagne des points à la maison, mais ne parvient pas encore à faire meeting loin du QG de campagne.

Dja Djédjé (3) : Brice t’occupe-pas-de-la-marque-du-vélo-et-pédale ! À vouloir toujours accélérer avant de voir et donner, on finit par sucer les roues, perdre la trajectoire, voire chuter. De la présence, du jus, mais l’énergie se cantonne au pédalier. Chavanel ne sera jamais Hinault.

Nkoulou (4) : La dernière fois que l’OM a gagné face à Monaco, Nico était dans le camp d’en face et signait un CSC. La dernière fois qu’il a été décisif pour l’OM à Louis-II. Sa touche bêtement concédée et sa trop grand tranquilité derrière ont créé le décalage sur le but.

Fanni (5) : Peu importe si Nkoulou l’a couvert ou si Martial l’a bien pris de vitesse, Rod est heureux ce soir : comme Ramos en matière de penalty, le natif de Martigues a désormais son nom dans les dicos du foot pour sa tête inimitable sur corner, seul à six mètres de Subašić. Houston a cru à un problème.

Mendy (3,5) : Benjamin Mendy, c’est comme ton copain un peu bipolaire en primaire : murmure et tête inclinée lors de l’appel, pas un bruit en classe, mais ne laisse pas indifférent pour régaler sous le préau ou sortir la boîte à pins. Ce soir, Fabinho et sa cheville ont compris quelle était l’option du jour de l’ancien Havrais.

Imbula (4) : Une partition riquelmesque en termes de conservation de balle, mais aussi pour ce qui est de la vitesse de replacement. Un nouveau pot Giannelli à l’intersaison fera sans doute l’affaire, vu son manque de gouache.

Lemina (5,5) : Des ballons perdus, oui, mais du boulot pour rattraper les errements de replacement d’Imbula. A failli caler la copie conforme de sa tête face à Bordeaux, mais la lucarne s’est dérobé de 50 cm.

Thauvin (7 dans le premier quart d’heure, puis 3) : Cette semaine, c’était atelier centre du mauvais pied à la Commanderie, et Thauvin a bien bossé. Deux galettes du droit dans le premier quart d’heure tout juste non cadrées par Gignac et Lemina. Dégoûté par ces loupés, il a préféré tirer le reste de ses corners et de ses coups francs dans les bras de Subašić. C’est sympa.

Ayew (4) : Avec un côté gauche bien délaissé ce soir, que signaler mis à part des courses répétés ? La VMA, c’est bien, mais André, ressers-nous des ballons.

Payet (3) : Paris, Lyon, Monaco. Le syndrome Jesús Navas a fait un émule. Ce soir encore, l’ancien Lillois et Stéphanois a été très loin de son rendement maison. Une belle combinaison à trois avec Imbula et Gignac avant l’ouverture du score aurait pu faire la différence.

Gignac (4) : Toujours généreux dans l’effort, le Dédé, c’est ce bon mec de l’Amicale boules qui fait rire le correspondant de presse, joue des parties entre deux renforts à la buvette dès que ça chauffe ou intime tout le monde de se mettre en place en dictant la marche à suivre. Et qui donne tellement de lui qu’il rate le tir pour gagner à 12 et finit par s’incliner.

Batshuayi (2) : Ce soir, Mitchy est content et reste l’attaquant qui cadre le plus à l’OM avec son 1 sur 1 sur sa tête molle au possible sur son entrée en jeu. On se console comme on peu quand on touche huit ballons en une demi-heure.

Boutobba (non noté) : Un gamin de 16 ans qui débarque pour sa première en L1 est forcément un diamant à polir. Le diamant, c’est la semelle d’Ocampos qui l’a travaillé.

⇒ Le compte-rendu du match

⇒ Résultats et classement de L1

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