- Coupe du monde 2014
- Groupe E
- France/Honduras (3-0)
- Les notes
Benzema porte l’allégresse
Dans la ville du forum social et de Lula, Karim Benzema n'a pas été dans le partage. Deux buts, presque trois pour lui. Le patron des Bleus habite au dix.
France
Hougo Lloris (6) : Sa Coupe du monde commence le 20 juin. Comme les femmes des joueurs.
Patrici Évra (5) : On l’a senti préoccupé, Pat’. De toute évidence, il cherchait encore la taupe de 2010.
Matthiéaou Debouchii (1934) : Entre les Brigades du Tigre et les Croix de Feu. Un homme de devoir, en somme.
Rafaéou Varani (6) : Le calme et l’élégance. Il faut au moins ça pour couvrir Mamad’.
Mamadéou Sakho (5) : Difficile pour Mamad’. Peu à l’aise défensivement, carrément fébrile à la relance. Le seul joueur à avoir réellement souffert de l’état de la pelouse. En même temps, il aura rarement l’occasion de jouer sur du bitume…
Yohan Cabayé (5) : Pas assez présent sur les seconds ballons, pas assez costaud dans la bataille du milieu de terrain… Personne ne lui avait dit que les Honduriens sont avant tout des guerilleros ? Remplacé par Antonio (sic) Mavuba.
Pauou Pogba (6) : Lui aussi a eu du mal à entrer dans son match. Nerveux, il ciseaute le tibia d’un demi de mêlée hondurien qui l’avait pris pour son troisième ligne et chope une biscotte inutile. Il aura mieux réagi à la charge de ce bon Wilson Palacios, en tombant à l’italienne dans la surface. Penal’ ! Remplacé par Mouss-Mouss Sissoko.
Blaiz Matouidi (6) : Le seul à avoir réellement apporté du mouvement dans cette équipe de France, mais son manque de précision dans le dernier geste lui a valu de gâcher deux ou trois passes décisives et même de bouffer la feuille sur un beau mouvement collectif. Matouidi, ou le football peine-à-jouir.
Matthiéaou Vaoubouena (7) : « Muito baixinho, muito baixinho, mas que jogador. » Les commentateurs brésiliens ont jeté leur dévolu sur Petit Vélo. Qui a beaucoup pédalé, et pas toujours dans le vide. L’homme du match. Remplacé par Giroud, qui remit un peu d’ordre capillaire devant.
Antouani Griezmand (1928) : L’enfant chéri. Entre les années folles et les scouts d’Europe. Le genre à qui on donne le bon Dieu sans confession. En même temps, c’est pas lui qui a eu un entraîneur soupçonné de pédophilie ?
Karim Benzema do Réaou di Madridch (9) : Un doublé et demi (le deuxième but a été attribué à Valladares) pour Rim-K. Même s’il a joué trop facile, et n’a pas pesé comme il aurait dû sur la charnière hondurienne, Karim a définitivement enfoncé le cul de Giroud sur le banc en se calant dans les pas de Robin van Persie pour le titre de meilleur buteur du 1er tour du Mondial.
L’arbitrage vidéo (2) : But ? Pas but ? Qui sait ? Pas l’arbitrage vidéo, en tout cas…
Honduras
Valladares (4) : Pas un homme de prise de balle. ll pourra se consoler en étant le seul buteur du Honduras dans cette Coupe du monde. Jérôme Alonzo, pour toi.
Figueiroa (4) : Belle touche trouvée dans les 22 Français sur une tentative de lob de 50 mètres. Encore un qui avait oublié son cou.
Bernárdez (3) : Un nom en contraction de Bernard Ménez. Un physique aussi. Du coup, un genou qui tourne à la 40e. Remplacé par Oscar Boniek Chávez dont le père a sans doute connu un amour de vacances du côté de Bydgoszcz (Pologne), au début des années 80.
Emilio Izaguirre (4) : Un nom de rouleur de la Movistar. Et le jeu qui va avec : un porteur d’eau.
Palacios (2) : Une faute con, un premier carton. Une faute con, une double peine injuste, une expulsion dégueulasse. On se revoit en 8es, Wilson.
Beckeles (3) : Un nom et des poumons d’Éthiopien, mais des pieds de Hondurien.
Espinoza (6) : Comme un chien qui court derrière le ballon sans jamais donner l’impression de vouloir le toucher. Didier plutôt que Baruch.
Najar (4) : Vallaud-Belkacem. Moins il en fait, mieux c’est pour l’équipe de France.
Garrido (4) : C’était sans doute Emile Ajar-do qui jouait.
Bengtson (4) : Jamaïque. Remplacé par O Garcia, qui découpe Évra sur son premier ballon. Sans doute un contrat.
Costly (4) : Un nom de gardien. Il a effectivement touché le ballon plus souvent avec les mains avant d’engager que dans les pieds devant Lloris.
Par la rédaction de sofoot.com