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Benzema déroule
Encore une raclée pour le Real Madrid, face au Racing Santander cette fois (4-0), réduit à dix en fin de première période. Ronaldo, Benzema, auteur d’un doublé, et Di Maria, buteur pour son retour, ont assuré le spectacle. En obtenant le nul à Getafe (1-1), l’Espanyol grimpe à la 4ème place. Un peu plus bas, le FC Séville se donne de l’air en dominant Osasuna (2-0).
Et 4 qui font 79. Comme le nombre de buts marqués par le Real Madrid après 23 matchs de Liga. 3,5 buts par match. Ce soir, c’est le Racing Santander qui en a fait les frais (4-0). Et comme si la puissance offensive du Real Madrid ne suffisait pas, Mourinho a pu compter sur le retour de Di Maria, qui en une mi-temps a rappelé qu’il serait difficile de ne pas le titulariser. Des dribbles dans tous les sens, de la vitesse et un enroulé pied gauche dans le petit filet opposé, pour le troisième but merengue. L’Argentin a redonné un coup de vieux à Kaka, à l’origine de l’ouverture du score de Cristiano Ronaldo. Le Portugais n’a eu besoin que de six minutes pour inscrire son 122ème but avec la camiseta blanca. Soit un de plus qu’un ancien grand numéro 7 de la maison, Juan Gomez Gonzalez, dit Juanito. Encore trois-quatre saisons comme ça, et c’est Raul qui va commencer à flipper. L’autre tueur de la soirée, c’est Karim Benzema, qui lui vise plutôt son idole, l’autre Ronaldo. Un doublé, pied gauche/pied droit, une grande disponibilité, une grande justesse technique. L’attaquant français est bien entré dans une nouvelle dimension. Depuis le banc de touche, Higuain a dû apprécier.
Car le match de mardi prochain à Moscou n’a pas incité Mourinho à modifier son onze de départ. Seule surprise, la titularisation de Varane dans l’axe, préféré à Carvalho aux côtés de Pepe. En face, le Racing Santander ne faisait évidemment pas le poids, mais les hommes de José Gonzalez restaient sur trois matchs nuls face à Valence, Levante et l’Atlético Madrid. Trois équipes « d’en haut » . Les Cántabros ont plutôt bien résisté pendant quarante minutes, jusqu’au carton rouge de Cisma, pour deux mains en dix minutes. Une grossière et une sévère. En consolation, Munitis aura quand même eu droit aux applaudissements du Bernabeu à son entrée en jeu. Avec 13 points d’avance sur le Barca, les Madrilènes peuvent dormir tranquilles.
L’Espanyol résiste, Séville respire
Deux autres matchs avaient lieu dans la soirée. A Madrid toujours, où l’Espanyol Barcelone a profité de son match nul sur la pelouse de Getafe (1-1) pour prendre la 4ème place de la Liga, en attendant les matchs de demain. Un bon nul pour les Catalans, dominés à Madrid, mais qui plient sans rompre en cette période un peu difficile (deux points en trois matchs). Alvaro Vazquez, à la limite de la limite du hors-jeu, avait donné l’avantage à la bande à Pochettino avant que Miku, sur pénalty, n’égalise dans la foulée. Barrada a encore fait du grabuge côté Getafe. Le Franco-marocain a marqué mais son but a logiquement été refusé pour une main au départ de l’action, puis a provoqué l’expulsion de Galan, qui n’en pouvait plus de ses crochets. Derrière, Catan Diaz, 32 ans, a une nouvelle fois disputé l’intégralité du match. Il est le seul joueur du championnat à ne pas avoir manqué une minute cette saison.
Au Pizjuan, le FC Séville s’est donné un peu d’air en cette période morose en dominant le tombeur du Barca, Osasuna (2-0). Une victoire compliquée, tant les Sévillans ont souffert pour conserver leur avantage en seconde période, jusqu’au deuxième but signé Trochowski au bout du temps additionnel. A l’envie, plus qu’au talent. Pourtant, le quatuor offensif aligné par Michel était assez excitant : Jesus Navas-Reyes-Kanouté-Negredo. Mais des 4 fantastiques seul Jesus Navas, passeur sur le second but, semble être à son niveau. Inquiétant pour Negredo, dont le compteur reste bloqué à six buts, à moins de quatre mois de l’Euro. En début de match, c’est Medel, d’une belle frappe, qui avait ouvert le score pour Séville. Trois points qui éloignent les Andalous de la zone rouge. En attendant mieux.
Par Léo Ruiz