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Benfica en chute libre, Porto s’enflamme

Par William Pereira
4 minutes
Benfica en chute libre, Porto s’enflamme

Retour à la case départ. Début 2012, Porto perdait bêtement cinq points aux dépens de Benfica. Deux mois plus tard, les Lisboètes leur rendent la politesse en enchaînant un deuxième match sans triomphe ni but. Un peu de courtoisie avant la guerre du classico de vendredi prochain, c'est beau.

La bonne opération

Comme l’année dernière, le FC Porto va donc aborder le classico portugais en tête de la Liga Sagres, alors qu’il y a même pas dix jours Benfica possédait encore cinq points d’avance sur l’éternel rival. Les dragons ont bien profité des deux faux pas de Benfica à Guimaraes et ce week-end face à l’Académica (0-0) en s’imposant dimanche à domicile contre le voisin Feirense du Français Bédi Buval. L’attaquant des désormais relégables a mis de nombreuses fois à mal la défense du FC Porto, encore très perfectible après la branlée encaissée face à City (4-0), même si elle reste la meilleure du Portugal (13 buts contre). Pour une fois, la petite équipe ne s’est pas contentée de garer son bus devant les cages, non, elle a été meilleure que les dragons en première période. Janko a passé 45 premières minutes aux oubliettes, n’étant que trop peu sollicité. Mais dès qu’il le peut, l’Autrichien prouve qu’il n’a besoin que d’un ballon, même dégueulasse, pour inquiéter le gardien adverse comme au début du second acte. Problème, Paulo Lopes était dans la forme de sa vie, à l’inverse d’Hulk. Mélangez les deux ingrédients et ça donne un pénalty du Brésilien arrêté par le portier de Feirense. Porto n’est ni éblouissant ni réaliste, mais est en supériorité numérique du fait de l’expulsion de Luciano, fautif sur l’action qui amène ledit pénalty. Maicon en profite et ouvre le score avant que James n’enfonce le clou. Vitor Pereira peut être content du classement, mais c’est tout.

La mauvaise opération

En face, si les hommes de Jorge Jesus sont tout autant maladroits devant les buts, ils sont au moins plus convaincants défensivement. Et surtout, à Coimbra, Jorge Jesus n’avait pas tous ses disciples avec lui sur le terrain. Luisao, suspendu, mais aussi Luis Garcia, porte bonheur de Benfica qui a gagné tous ses matchs avec l’Espagnol sur le terrain, étaient les grands absents de la rencontre. Pas de quoi changer les ambitions des encarnados qui prennent le jeu à leur compte comme à l’accoutumée. La volonté est là, pas le résultat. Le jeu de Benfica n’est plus celui d’il y a quelques semaines; le manque de résultats, la pression et à fortiori l’inconfiance y sont pour quelque chose. Surtout qu’en face, l’Académica ne fait que défendre, sans prendre le moindre risque. Prévisible, mais tout de même chiant au possible pour les Lisboètes. Les changements tactiques de Jorge Jesus n’y changent rien, la poisse est du côté de ses gars. Un pénalty aurait pu être sifflé en leur faveur, et surtout, le portier frenchie Peiser a dégoûté Aimar, Cardozo et compagnie pendant toute la soirée. Si les locaux réussissent à empocher un point, c’est en grande partie grâce à lui. Au Portugal, on dit « faire une Nikopolidis » .

Et les autres, sinon ?

Si Benfica ne daigne réagir, non seulement la première place sera hors de portée, mais la deuxième place également vu la forme de dingue du Sporting Braga. Les hommes de Leonardo Jardim se sont adjugés le derby minhoto contre Guimaraes (4-0) au terme d’un on match où l’Arsenal portugais à planté deux meringues en 20 minutes, histoire de passer une soirée tranquille. Histoire d’aligner un neuvième succès de rang en Liga Sagres. Personne ne fait mieux au Portugal. Et si la vraie surprise de l’année, ça ne serait pas le titre de champion pour Braga ? Un peu plus bas, Maritimo poursuit sa folle saison en collant le train du Sporting, toujours quatrième après une timide victoire face à Rio Ave (1-0). Mais bon, le principal est là pour les leoes, toujours invaincus sous Sa Pinto. Plus bas encore, Setubal a mis un terme à son affreuse série de douze journées sans victoires en battant Beira-Mar (0-2), et sort de la zone rouge par le même biais.

La punchline du week-end

Si Pinto da Costa était un joueur de foot, ça serait le genre de mec à ne jamais faire de geste ou de déplacement inutiles. Comme lorsqu’il ouvre sa gueule pour destabiliser son pire ennemi en marge du classico : « Que ce soit vendredi, jeudi ou mercredi, à l’arrivée de l’avion de la sélection après le match amical, nous jouerons pour gagner. » Le classico a déjà commencé.

Adrien Rabiot : le Duc se sort les doigts

Par William Pereira

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