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Bellion, la belle histoire bordelaise

Par Laurent Brun à Chaban-Delmas
4 minutes
Bellion, la belle histoire bordelaise

Grâce à un David Bellion de retour au premier plan, les Girondins se sont imposés face à une faible équipe du Maritimo (1-0). Ça fait deux succès dans la compétition pour eux, et une qualification de plus en plus accessible...

Bordeaux – Maritimo Funchal : 1-0 But : Bellion (16e) pour Bordeaux.

Le salut des Girondins est venu de David Bellion, la surprise du chef. Lui, le « bancal du banc » pas bankable du tout, qui n’a dû sa titularisation qu’à une défaillance du genou de Gouffran, s’est rappelé qu’il savait jouer au football. Puisqu’à la conclusion d’un centre parfait de Trémoulinas, il plaçait un frontal victorieux (16e). La belle histoire, quoi. Bellion, vous vous souvenez ? Le type que Sir Alex avait embauché, un jour de mélancolie. David, le bon gars, bien éduqué, intelligent, et parfois illuminé. Lui, il a donné trois points à ses potes. Fantastic ! Et rien que pour ça, ça valait le déplacement au stade. Les coups de pied arrêtés de ses partenaires, aussi. Plus que la pseudo-réaction des hommes de Pedro Martins, en seconde période.

Une rencontre à sens unique

Malgré un succès face à Toulouse dimanche (1-0), les Bordelais, quand même pas folichons en championnat, avaient l’occasion de se refaire la cerise contre le Maritimo Funchal. Bon, pas celle qui vante les mérites d’un de leurs sponsors, hein. Et ils l’ont saisie. Faut dire que c’était plutôt pas mal, d’un point de vue collectif. Parce que l’objectif, c’est quand même la qualif’ pour les 16e. Plasil et Gillot n’ont pas manqué de le rappeler, la veille. Avec un contingent de joueurs laissés au repos (Chalmé, Jussiê, Planus, Saivet), J-Lo assumait ses responsabilités. Puis chuter à Chaban-Delmas après sept victoires consécutives en Coupe d’Europe, ça fait vilain. Ceci étant, pas évident face à une formation qui s’est certes fait étriller le week-end dernier par Porto (4-0), mais qui reste surprenante à ce niveau de compétition. Colonie brésilienne oblige ? Possible.

Toujours est-il que cette rencontre n’a été qu’à sens unique. Les Aquitains ont scellé leur victoire sur leur deuxième occase. Merci Bellion. Et ça, centre-but, visiblement, c’était la formule du soir, concoctée par les Marine et Rose. Parce que Plasil, sur coups-francs excentrés, donnait lui aussi la possibilité à la paire infernale Henrique/Sané, de déposer les leurs (têtes) à plusieurs reprises. Ces tontons flingueurs qui ont renvoyé Planus dans son salon cosy. Et le second nommé qui cassait en deux le poteau de Salin, peu avant la pause (42e)… Remember la triplette Wendel-Fernando-Diarra, qui constituait, il y a peu, référence en la matière, en Ligue 1… Un Bordeaux entreprenant ? C’est séduisant !

Fidelis, la compagnie d’assurance

Et l’adversaire alors ? Ben malgré une entourloupe tactique, avec un « 4-1-4-1 » d’une bâtardise incroyable, et de bonnes intentions affichées par Pedro Martins, il n’a rien montré. Exit le football fluide en pur style sud-américain. Et pas un seul tir au cours des quarante-cinq premières minutes, on vous dit ! Des contres spasmodiques, avec un Ruben Ferreira, espoir national au poste de défenseur, positionné en… ailier gauche ! Bon, ok, il y a bien eu cette frappe à ras-de-terre croisée d’Olberdam (51e), mais sans danger. Agressifs, trop souvent dépassés, les Lusitaniens ont subi. Pris des cartons, aussi. Et puisqu’on parle de cartons, il faut bien reconnaître que Diabaté, en est un bon ambassadeur, avec ses jambes télescopiques. Celles qui maladroitement télescopent trop souvent la pelouse. Sifflé par son public, à sa sortie, même. Le pauvre.

Sinon, le virage sud chantait « Gillot à Bordeaux » . Pas fait pour rassurer les Lillois, ça. Fidelis, l’avant-centre brésilien de Madère, peut désormais associer son nom à une compagnie d’assurance. Ce serait plus adapté. Voilà, c’est à peu près tout ce qu’il s’est passé, dans une partie qui a nettement chuté en termes de rythme, d’intensité et d’intérêt, en seconde période. C’est pas transcendant, mais c’est suffisant pour prendre une option sur la qualification. Pour le Maritimo, en revanche, ça sera plus compliqué.

Bordeaux : Carrasso – Mariano, Henrique, Sané, Trémoulinas – Sertic, Plasil (cap), Ben Khalfallah (Marange, 76e), Maurice-Belay – Diabaté (Nguemo, 62e), Bellion (H. Sacko, 62e).

Maritimo : Salin – Briguel (cap), Joao Guilherme (Heldon, 56e), Roberge, Marcio Rosario – Rafael Miranda, Joao Luiz, Olberdam (David Simao, 66e), Sami, Ruben Ferreira – Fidelis.

Lucas, Digne de confiance

Par Laurent Brun à Chaban-Delmas

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