Beckham à Milan, une affaire de gros chiffres
Jouera ? Jouera pas ? Pour son premier match de championnat en compagnie du Milan AC, ce soir à Rome, Becks devrait a priori démarrer la rencontre sur le banc. Mais au fond, peu importe. Pour lui, son club, la presse et la télévision, le transfert est déjà une bonne affaire. La preuve par cinq.
100 000. Soit, en euros, le salaire mensuel que touchera le Spice Boy au Milan AC lors de son CDD entre janvier et mars. Des choupinettes auxquelles il faudra ajouter la moitié des revenus totaux tirés du merchandising (maillots floqués, vignettes, poupées etc…) le concernant. Ceux qui soupçonneraient Beckham d’être passé prendre l’air en Italie uniquement pour faire jouer le tiroir-caisse se goureraient pourtant dans les grandes largeurs. En fait, sa venue relève presque de la philanthropie. Chez les cow-boys des Los Angeles Galaxy, le joueur touchait en effet environ 4 millions d’euros de salaire à l’année, sans compter le merchandising. Ceci dit, il peut se le permettre : le couple Beckham aurait gagné plus de 45 millions d’euros lors de l’année 2008.
14/01/2009. Mercredi prochain se tiendra, à l’Olympia Theatre de Dublin (Irlande), la première d’une pièce dont le titre donne déjà envie : “Macbecks”. Cette parodie de Macbeth, la fameuse pièce de Shakespeare, a été écrite par Gary Cooke et Malachy McKenna. Elle mettra en scène le Roi Becks et la Reine Poshoria, ainsi que de nombreux personnages secondaires que les fans de ballon reconnaîtront sans effort. Salax, un type qui lance une chaussure à la face de Becks, est évidemment Alex Ferguson, son ancien entraîneur père fouettard chez les Red Devils de Manchester United. Seven figure Sven Goran Eriksson, l’ex-sélectionneur de l’équipe d’Angleterre. Coleen, fiancée pouffiasse de Wayne Rooney dans la vraie vie, devrait, elle, apparaître sous son vrai nom : elle tiendra le rôle de la concurrente numéro 1 de Poshoria au titre de “Reine des Wags”, comme on appelle en Angleterre les voraces et dénudées jeunes femmes qu’épousent les footballeurs.
30. C’est le nombre de minutes qu’il a fallu aux joueurs du Milan AC pour rejoindre leur bus après qu’ils aient eu récupéré leurs bagages à l’aéroport romain de Fiumicino au retour de leur tournée hivernale à Dubaï, le 9 janvier. La cause de ce délai étonnamment long pour une telle délégation : la présence de David Beckham parmi les Milanais. L’Anglais a attiré à lui des centaines de tifosi et autant de photographes venus shooter son bronzage. Au point qu’il a fallu l’intervention des carabiniers pour éviter que la cohue ne dégénère en bataille rangée.
500 000. En euros, le prix demandé par l’idole pour apparaître dans une émission de TV italienne durant son intermède transalpin. Si cela se fait, ce devrait être soit lors de la retransmission du festival musical de San Remo, soit dans le show Grande Fratello (un genre de Loft en plus vulgaire, si c’est possible).
900. Le nombre de secondes passées pour l’instant sur le terrain par David Beckham en compagnie de ses nouveaux coéquipiers du Milan AC. C’était le 7 janvier dernier, lors d’une exhibition à Dubaï. Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour que le coach Ancelotti décide de lancer l’Anglais et de l’associer à Pirlo et Seedorf au milieu de terrain (il a marqué un but). La formation de départ était la suivante : Abbiati – Zambrotta, Maldini, Kaladze, Jankulovski – Flamini, Pirlo, Ambrosini – Kakà, Ronaldinho, Pato. Sauf surprise de dernière minute, ce sera aussi celle qui descendra sur le terrain du stade Olympique ce soir face à la Roma. Pour voir Becks démarrer un match, il faudra sans doute patienter. Ou s’en tenir aux fantasmes.
Stéphane Régy
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