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Bartholomew Ogbeche : « Lire « Macbeth » m’a appris beaucoup de choses »

Propos recueillis par Matthieu Rostac, à Leeuwarden
Bartholomew Ogbeche : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Lire « Macbeth » m&rsquo;a appris beaucoup de choses »

Bartholomew Ogbeche est un mec à la coule. Dernier à quitter le vestiaire, il erre nonchalamment dans les couloirs du stade de Cambuur et lâche de temps en temps une phrase à un dirigeant ou à un coéquipier. En anglais ou en néerlandais, peu importe : « Batho » parle les deux langues parfaitement. Puis il débarque dans un sourire : « Salut ! Ça va ? » Le français est également au poil. Rencontre avec un joueur trilingue, mais pas que, bien content d'avoir trouvé la stabilité dans le Nord des Pays-Bas, qui disserte avec facilité de son parcours parfois chaotique, de son amour immodéré du PSG et de... Macbeth.

Si j’ai bien compris, ici, on ne t’appelle pas Batho, c’est ça ?

Quand je suis arrivé au SC Cambuur et que je me suis présenté à l’équipe, je leur ai dit que je m’appelais Bartholomew Ogbeche, mais qu’ils pouvaient tous m’appeler Batho. Ils m’ont dit : « Ah non, ça va pas être possible ! On a déjà un Barto. En plus, il joue en attaque comme toi. » Barth, alors ? « Non, ça aussi on a, tiens regarde les noms sur les casiers ! » J’ai commencé à me dire qu’ils se moquaient de moi… En effet, il y avait déjà un Bartho et un Barth. Ils s’appellent tous Barth ici, c’est la première fois que ça m’arrive. Donc maintenant, pour moi ici, c’est « B » . Simplement « B » .

Tu t’es fait à la vie à Leeuwarden ?

Oui, très bien. Bon maintenant, je ne vis plus à Leeuwarden, mais à Groningen depuis une petite semaine. J’ai pas encore eu le temps de découvrir la ville, mais ça a l’air d’être une belle ville. Et puis, tout le monde m’en a dit du bien. Je me sens bien à Cambuur. J’ai eu pas mal d’offres, mais je me sens bien ici. Ça fait un an et demi que je suis ici, je me suis bien adapté et les gens sont bien, chaleureux et gentils avec moi. Dès qu’il y a quoi que soit, ils te disent qu’il ne faut pas hésiter à aller vers eux, peu importe la raison. On se sent plus à l’aise, pas comme un étranger. Donc quand le club m’a proposé de prolonger mon contrat, je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Ça a été une décision facile.

D’autant que le SC Cambuur t’a apporté la stabilité qui t’a manqué pendant plusieurs saisons…

Tout à fait. L’Espagne, tout le monde sait que c’est un bon pays, où il fait très beau et où les gens sont chaleureux. Mais où les contrats ne sont malheureusement pas respectés. Dans tous les clubs où je suis passé en Espagne, aucun ne m’a payé. À chaque fois, je devais appeler mon avocat pour amener le club au tribunal. Moi, j’arrive toujours dans un club en toute confiance, je ne me concentre que sur le football. D’abord, on te dit que c’est la banque, que c’est ceci ou cela et au final, tu parles avec les joueurs espagnols déjà en place et on t’explique que c’est toujours comme ça. Donc tu prends un avocat et tes relations avec le club ne sont plus très fluides… Finalement, le club te met de côté tant que ce problème financier n’est pas réglé. À Alavès, on m’avait promis la Terre, le ciel, tout ce que tu veux, et au bout de quelques mois, ça ne me convenait pas. Moi, j’étais parti avec une mentalité française : je travaille donc à la fin du mois, j’ai mon salaire. Mais non. Ensuite, je suis parti à Valladolid : c’était la Liga, et le club me voulait vraiment. Je me suis dit que c’était un autre niveau, qu’ils seraient professionnels. Ça n’a pas été le cas non plus. Et puis, pour te libérer, c’était pas facile… J’en avais vraiment marre de l’Espagne. Du coup, je suis parti en Grèce à Kavala. Je dois reconnaître que la Grèce, ça m’attirait pas trop…

Pourquoi t’es parti là-bas, du coup ?

Ils ont dit oui à toutes mes demandes, donc je me suis dit OK. Ça avait l’air d’être un club sérieux et il y avait Pierre Ducrocq, que j’avais connu au PSG, qui était capitaine là-bas depuis un an. Au bout de trois mois en Grèce, je voulais repartir : pas professionnel, cinq entraîneurs en trois mois, pas le niveau de football que j’attendais, les problèmes de paiement encore… C’était n’importe quoi. J’avais l’opportunité de retourner en Espagne, mais vraiment, en dernier recours. Après, j’ai eu Middlesbrough. Je suis arrivé à la mi-septembre. C’était clair qu’il fallait que je me batte, parce que Marvin Emnes et Scott McDonald étaient déjà les meilleurs buteurs du championnat quand je suis arrivé. Ce que j’ai fait, et j’ai fini par gagner ma place de titulaire. Malheureusement, je me suis blessé à la période de Noël, quand tu joues toutes les 48 heures… Du coup, il a fallu que je recommence tout. Il fallait aussi que Middlesbrough remonte en Premier League parce qu’ils avaient des salaires de Premier League. Moi, je voulais rester, mais sans ça, ils ne pouvaient pas me garder. On a raté la montée de peu en se faisant dépasser à la toute fin par West Ham.

Et après toutes ces années de galère, plus ou moins depuis que tu as quitté le PSG, tu n’as jamais lâché prise ?

C’est vrai que c’est pas facile mentalement, mais si on a commencé ce métier, c’est par amour du football. Après, il faut faire vivre ta famille, alors il fallait juste que je change. Mais je n’ai jamais perdu espoir. Ça, je le perds jamais. J’ai toujours cru en moi.
Cambuur, c’est un club sérieux : ici, on prend le petit déjeuner, le déjeuner et parfois même le dîner ensemble au club. C’est carré.

Au point, aussi, de croire un peu trop en ce que disaient les autres, non ?

Ça, c’est le problème. J’ai toujours fait confiance aux autres parce que j’ai été élevé comme ça. Et lorsque je suis arrivé en France, on m’a toujours respecté.

Le SC Cambuur, on ne connaît pas vraiment en France…

(Il coupe) Je ne connaissais pas non plus avant de signer !

Tu peux nous en dire plus sur ce club ?

C’est un club assez familial, tout le monde est proche. Ça me rappelle un peu le FC Cadiz. Si tu veux acheter des places pour un match du mois prochain, on va te dire que tout est vendu. D’ailleurs, l’année prochaine – si je ne me trompe pas – on aura un nouveau stade. Il y a trop de demandes. On a aussi plein d’entraîneurs de qualité, comme tu peux le voir (il pointe le doigt vers le mur, qui affiche des portraits de Leo Beenhakker, Nol de Ruiter, Han Berger notamment, ndlr)… C’est un club qui essaie de monter d’un cran parce qu’aujourd’hui, on joue le maintien, mais on a l’ambition d’aller plus haut. Et puis, c’est un club sérieux : ici, on prend le petit déjeuner, le déjeuner et parfois même le dîner ensemble au club. C’est carré.

Et l’ambiance dans le stade, c’est comment ?

On n’a que dix mille spectateurs, mais c’est comme en Angleterre : de la première minute jusqu’à la fin du match, ils n’arrêtent pas de chanter. Et les tribunes sont juste à côté du terrain, donc on est poussés du début jusqu’à la fin. C’est très difficile d’entendre le public siffler les joueurs. Rien qu’avec le fait de nous voir mouiller le maillot, ils sont satisfaits. L’ambiance, ici, est assez spectaculaire.

En matière de jeu, ça donne quoi le SC Cambuur ?

Un peu comme le jeu espagnol : super technique. Super tactique aussi, mais avant tout super technique. On essaie de jouer vraiment, et surtout au sol. Ça arrive de balancer quand on perd pour mettre la pression sur l’adversaire, mais ça n’arrive pas souvent. La plupart du temps, on joue en 4-3-3 avec deux ailiers rapides. On cherche vraiment à jouer techniquement en mettant une pression assez haute pour ne pas laisser jouer les équipes. On est toujours sur la gorge de l’adversaire, même s’il s’agit de l’Ajax ou de Feyenoord.

En un an à Cambuur, tu as battu le record de buts marqués en Eredivisie par un joueur du club. Ça te fait quoi ?

C’est une satisfaction. C’est le travail qui paie. Comme t’as pu le voir, j’arrive ici très tôt et je ne suis pas pressé de rentrer chez moi. Après l’entraînement, des fois, j’appelle quelques gardiens pour continuer à bosser. Les deuxième et troisième entraîneurs sont toujours disponibles aussi, toujours dans les parages. Tout ça, je le fais avec plaisir et c’est de cette façon que mon travail aboutit. Parce que le talent sans travail, ça n’apporte rien.
Ici, les gens ne parlent pas de Heerenveen, mais ils parlent de « l’équipe qui est à trente kilomètres »

Tu as aussi eu la chance de te faire accepter très rapidement des supporters en marquant, pour ton premier match, un but contre « l’ennemi » Heerenveen…

(rires) Oui, c’est vrai ! Je me suis rendu compte de ça en arrivant, j’en savais rien. C’est Dwight Lodeweges qui m’en avait parlé lorsqu’il m’avait signé – et que j’avais rencontré lors de mes six mois aux Émirats (à Al-Jazira, ndlr). Je savais juste que j’allais jouer un match contre Heerenveen, pas l’importance que ça avait pour les gens du club, de la ville, de la région même. Je me suis retrouvé titulaire alors que j’avais passé à peine trois jours avec l’équipe, et Dieu merci, ça s’est bien passé. Les gens ont eu confiance en moi, et mon histoire avec Cambuur a commencé.

Les derbys de Frise contre Heerenveen, c’est spécial, non ?

Oui, je dirais même que ça va un peu plus loin que le football. Il y a quelque chose qui va plus loin que les supporters qui ne s’aiment pas entre eux. Ils cherchent la supériorité de la ville. Des semaines, voire des mois avant ce derby, tu entends toute la ville en parler. Partout où tu vas, tu en entends parler. Ici, les gens ne parlent pas de Heerenveen, ils parlent de « l’équipe qui est à trente kilomètres » . Ils ne veulent même pas dire le nom du club ! Disons que Heerenveen se considère comme frison et Cambuur comme néerlandais. Si tu regardes les tribunes, c’est un combat de drapeaux frisons-néerlandais. Et puis, ils jouent l’hymne frison à Heerenveen… En plus, il y a toujours plus de sécurité pendant le match parce qu’il y a de la tension. C’est toujours des bons matchs à jouer, ça !

De ce que j’ai pu entendre, tu parles déjà néerlandais ?

J’essaie ! C’est une langue très difficile. Quand t’es dans un pays, t’essaies de t’adapter au mieux et t’es plus facilement intégré en parlant la langue. Donc j’essaie et j’ai pas honte de demander à mes collègues ou mes amis de me corriger. C’est qu’un bonus pour moi, donc je fais l’effort. Savoir le parler, c’est bien, mais je veux aussi savoir l’écrire et le lire. Et j’aime bien lire, en plus.

Tu lis quoi ?

Quand il s’agit d’apprendre une langue, je lis tout et n’importe quoi. C’est pas en regardant la télé ou en parlant dans le vestiaire que je vais apprendre la langue, donc il faut sortir un peu du monde du football. Je vais prendre un journal qui parle de tout sauf de foot, par exemple. Je découvre de nouveaux mots, de nouvelles phrases comme ça. Après, j’aime bien lire des romans, mais je le fais en anglais, donc quand j’arrive dans un nouveau pays, je laisse un peu ça de côté. Mais je choisirai toujours un roman plutôt que me planter devant la télé à regarder un film : polars, livres de guerre ou historiques, je lis tout. L’un des livres que j’aime le plus, c’est Macbeth. Quand j’étais plus jeune, l’histoire me paraissait compliquée, mais je l’ai relu avec l’âge et j’ai mieux compris. Macbeth, ça m’a appris beaucoup de choses. C’est bien de sortir de son monde un peu irréel, non ?

Bon, tu es très heureux aux Pays-Bas, mais s’il y avait un point négatif, ce serait lequel ?

Jusqu’ici, je n’en ai pas vraiment trouvé. Par exemple, on parle souvent de nourriture, mais moi, je mange très souvent chez moi et le reste du temps, il y a plein de restaurants internationaux. Je crois qu’il faut juste s’habituer au temps ici. Le temps, ici, c’est autre chose. On ne peut pas comparer au temps espagnol. L’hiver est assez brutal, surtout au nord. À part ça, rien à signaler.
J’ai toujours mes amis de collège à Paris, ma maison à Saint-Germain…

En France, on te connaît surtout pour ton passage au PSG. Quels souvenirs tu en gardes ? Tu as gardé des contacts là-bas ?

Je suis toujours en contact avec des gens, oui. Il y a deux ou trois semaines, j’ai eu Jean-Louis Gasset au téléphone. Je parle toujours avec Pierre Ducrocq, Mounir Obbadi, Paulo Cesar… Paulo Cesar, il vit au Brésil, mais il finira un jour ou l’autre par revenir en France parce qu’il me parle souvent de rentrer à Paris. Je garde de très bons souvenirs du PSG parce que je lui dois tout. J’y suis arrivé à quinze ans, j’ai pu aller dans une bonne école internationale au Vésinet et j’ai pu combiner ça avec mon football. Et grâce au PSG, je suis devenu joueur professionnel et surtout, je suis devenu le joueur que je suis maintenant. Je serai toujours redevable envers le PSG, c’est certain. C’est mon club de cœur et Paris, ça reste ma deuxième ville après là où j’ai grandi au Nigeria. J’ai toujours mes amis de collège à Paris, ma maison à Saint-Germain…

Ça te manque Paris, des fois ?

Oui bien sûr, ça me manque ! Dès que je peux, dès que j’ai un peu de temps, j’y vais. Mais bon, tu sais, on n’a pas toujours les jours libres… Après, d’ici, c’est beaucoup plus simple d’aller à Paris que depuis l’Espagne. De Leeuwarden, tu mets moins de cinq heures pour aller jusqu’à la gare du Nord. Ça fait toujours plaisir de rentrer dans sa deuxième maison

Sportivement, quels souvenirs tu gardes du PSG ?

J’ai surtout eu la chance de rencontrer Luis Fernandez, qui m’a fait débuter au milieu de toutes ses stars. Luis Fernandez et Jean-Louis Gasset. Je garde beaucoup de bons moments en mémoire parce que c’est le rêve de beaucoup de jeunes de jouer pour le PSG, mais on n’est pas beaucoup à l’avoir fait. J’ai toujours été bien accueilli par le groupe qui ne m’a jamais vu comme le petit jeune qui veut prendre la place d’un autre. Je remercie Dieu pour ça.

Ça a bien commencé pour toi, mais ça s’est mal terminé, avec Vahid Halilhodžić qui te fait comprendre qu’il n’a pas besoin de toi…

(Il coupe) C’était bien de dire qu’il ne comptait pas sur moi. Ce qui l’était un peu moins, c’est de ne pas avoir tenu sa parole. C’est là que les problèmes ont commencé. Si je trouvais un club, je pouvais partir. J’ai trouvé le club, mais il m’a mis des bâtons dans les roues. Ça s’est mal terminé au PSG, oui, mais ça n’est pas une personne qui va me faire oublier tout ce que le club a fait pour moi. Pour moi, Vahid, c’était pas le PSG. C’était pas un bon exemple. Il m’a tellement frustré que je suis parti jouer aux Émirats. Ce qui est marrant, c’est que lorsque mon contrat s’est terminé là-bas, j’ai voulu rentrer en Europe parce que j’avais des opportunités, mais lui venait de signer en Arabie saoudite et son président me voulait dans son équipe. Je crois surtout qu’il avait un problème personnel avec moi. Mais il faut juste savoir rester humble et respecter tout le monde.
J’ai eu quelques contacts avec Sunday Oliseh qui vient d’être nommé sélectionneur du Nigeria depuis un petit mois

Le PSG, tu y arrives à quatorze ans. Comment ça s’est fait ?

C’est un agent que j’avais à l’époque, qui m’avait repéré lors d’un tournoi à Cape Town. Barcelone, l’Inter Milan et le PSG me voulaient. Moi, je voulais Barcelone, mais bon, il aurait fallu que mes parents viennent vivre en Espagne avec moi. Barcelone était prêt à tout prendre en charge, mais Dieu merci, je viens d’une famille assez stable et mon père ne pouvait pas laisser son boulot pour aller vivre ailleurs. Ma mère non plus. Donc le choix qu’on pouvait faire, c’était le PSG parce que mon père pouvait signer les documents pour que j’ai un tuteur et que j’intègre une école internationale.

En parlant « d’international » , cela fait onze que tu n’as plus été convoqué en équipe du Nigeria. Tu le vis comment ?

Pour moi, la priorité a toujours été le club. C’est toujours bien d’aller en sélection, c’est un honneur, mais pourquoi aller en sélection quand on n’a pas trouvé sa place au sein du club ? Les années que j’ai passées en Espagne n’ont pas aidé. Maintenant, je suis plus stable et peut-être qu’ils penseront à moi. J’ai eu quelques contacts avec Sunday Oliseh qui vient d’être nommé sélectionneur depuis un petit mois. Mais bon, avant de donner un coup de main en sélection, il faut que ça se passe bien au club.

De toute façon, tu as déjà joué une Coupe du monde…

Je n’y pense pas, à ça. J’ai toujours envie de plus et ce qui est passé appartient au passé. Maintenant, j’ai juste envie d’être meilleur aujourd’hui que je ne l’étais hier. J’espère que j’aurais à nouveau ma chance, forcément. Cette Coupe du monde 2002, c’est une expérience incroyable, c’est sûr. Tu ne peux pas oublier ça. C’est le rêve de tout gamin de porter les couleurs de son pays et la Coupe du monde, c’est l’apogée du football. Mais tout ça, c’est derrière moi.

Et devant toi, qu’est-ce qu’il y a ? J’ai cru comprendre que tu étais branché tactique. Un avenir d’entraîneur dans quelques années, ça te tenterait ?

Maintenant, si tu me demandais si je suis intéressé par le métier d’entraîneur, je te dirais que non. Mais j’aime le football. Je ne suis pas du genre à simplement y jouer et arrêter une fois l’entraînement fini. J’en regarde beaucoup, je vois pas mal de matchs. Tactique ou pas tactique, je regarde les joueurs qui jouent à ma place, la façon dont ils font des efforts pour défendre. Je ne suis pas seulement un joueur de football, je suis un amoureux du football. J’aime ce que je fais. Je suis assez footeux, comme on dit.

Et dans l’immédiat, il y a quoi devant toi ?

Je viens juste d’emménager, donc c’est pas très marrant, mais demain – comme toute la semaine, d’ailleurs –, je vais faire de l’administratif !
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Propos recueillis par Matthieu Rostac, à Leeuwarden

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