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Barkley cœur à vif

Par Florian Cadu
Barkley cœur à vif

Après de nombreux mois de galère et de blessures, Ross Barkley a choisi Chelsea pour se relancer et faire honneur à son talent. Pour seulement 17 millions d’euros, les Blues ont peut-être réalisé une jolie affaire en récupérant le jeune international anglais d’Everton.

Combien de minutes Ross Barkley a-t-il passé sur un terrain de football cette saison ? Aucune. Zéro. Rien. Nada. Le néant total. Il faut remonter au 21 mai 2017, soit près de huit mois désormais, et une sombre défaite à Arsenal (3-1) pour retrouver trace de l’Anglais sur une pelouse. Opéré du tendon, ce dernier n’a donc pas pu dire au revoir à son club formateur où il évolue depuis 2005. Car dans un relatif silence, le Monsieur vient de s’engager en faveur de Chelsea, où il portera le numéro huit jusqu’en 2023, selon les stipulations de son nouveau contrat.

17 millions ? Sérieusement ?

Même si les apparences ne le montrent pas, le divorce peut sembler difficile à vivre pour les deux parties. Pour Barkley, qui avait refusé de s’engager avec les Blues cet été afin de prendre le temps de réfléchir (tout le monde s’était pourtant mis d’accord sur une somme avoisinant les quarante millions d’euros), l’idéal aurait été d’achever l’histoire d’une bien meilleure manière. Sur de bonnes prestations, par exemple. Du côté des Toffees, on aurait souhaité profiter davantage des qualités du footballeur, titulaire à part entière à partir de 2013, mais finalement beaucoup trop irrégulier pour faire changer de dimension le club à lui tout seul. D’autant que dans le deal, l’équipe de Liverpool n’a récupéré que 17 millions d’euros, le bonhomme n’ayant plus que six mois d’engagement – malgré un salaire multiplié par six proposé en guise de prolongation par les dirigeants en juin dernier. Une paille financière dans le champ actuel des transferts où les gigantesques bottes sont monnaie courante. Surtout qu’il s’agit d’une transaction entre deux entités de Premier League.

Un profil parfait au premier regard

Et pour une fois, c’est Chelsea qui sort a priori gagnant dans l’affaire. Après un mercato estival raté, les Bleus récupèrent un élément sur lequel ils avaient des vues depuis bien longtemps. Un élément qui présente le profil adéquat au style londonien. Barkley est grand (1,88 m), Barkley est costaud, Barkley n’est pas un novice (six saisons au haut niveau, une campagne de Ligue Europa), Barkley est international (22 sélections), Barkley connaît le championnat britannique (150 parties de PL au compteur), Barkley n’est pas maladroit avec ses pieds, Barkley sait se montrer décisif (29 buts et 27 passes décisives toutes compétitions confondues en quatre saisons, joueur anglais qui a offert le plus d’assists en 2016-2017), Barkley sait se tenir (aucune expulsion dans sa carrière) et Barkley n’a que 24 piges. Bref, Barkley est solide et complet. Ce qui n’a pas échappé à Antonio Conte, celui-ci n’ayant pas caché son enthousiasme en conférence de presse : « C’est une bonne perspective pour Chelsea, une bonne opportunité pour le club de l’acheter.(…)Il est très jeune, il a une belle marge de progression. Il est très fort physiquement et possède une bonne technique. »

Vidéo

Tactiquement nécessaire

Autre atout du garçon : sa polyvalence dans l’entrejeu. Que ce soit devant la défense ou derrière l’attaquant, Barkley peut évoluer à tous les postes axiaux du milieu de terrain. Ça, Conte le sait et peut s’en réjouir. À l’aise lorsqu’il faut se projeter vers l’avant et assez créatif, Ross a davantage de potentiel offensif que N’Golo Kanté, Tiémoué Bakayoko ou Danny Drinkwater. Certes, il ne dispose pas du formidable coup d’œil et de l’élégante vista de Cesc Fàbregas, mais il compense par son endurance. Que ce soit pour un binôme avec Kanté (dans un 3-4-3) ou un trinôme avec Kanté et Fàbregas/Bakayoko (dans un 3-5-1-1), les associations demeurent sexy. Sans oublier que l’habitué des blessures (une dizaine subies depuis fin 2010 et ses débuts à Everton) s’arme d’une grosse frappe de balle (huit pions hors de la surface de réparation avec les Toffees). Une dernière statistique pour la route ? Depuis 2013-2014, son ex a remporté 32% de ses rencontres en son absence. Contre 41% en sa présence. Ne reste plus qu’à soigner ce corps et bosser pour effacer cette inconstance chronique, laquelle a pu exaspérer ses différents entraîneurs rencontrés jusqu’ici. Dans le cas contraire, il risquerait de terminer comme un certain Bogdan Drazic.

Dans cet article :
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