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Barcelone face à ses démons

Par Robin Delorme
Barcelone face à ses démons

Orphelin de Tito Vilanova, le Barça est à un carrefour. Avec Tata Martino aux commandes, les Blaugrana vont devoir réciter leur toque tout en acceptant les numéros de soliste de Neymar. Un quitte ou double qui excite le Camp Nou et la nébuleuse catalane.

Note globale du mercato

5,5/10 (en attendant un central). Le clinquant, le Barça connaît. Avec Neymar, Sandro Rosell a attiré un diamant brut. Pour le moment, ce sont surtout les tournées polonaises et asiatiques du Mes qui en ont profité. Et leurs revenus tout aussi importants que la fatigue accumulée par les joueurs. Sur les prés, on attend de la finale aller de Supercoupe d’Espagne qu’elle serve de premier test au jeune brésilien. Car sans manquer de respect à Valerenga (7-0) et la sélection thaïlandaise (7-1), les CFA françaises auraient tenues la comparaison. La pépite brésilienne mise à part, le Barça a avant tout dégraissé durant l’été. Exit les Villa, Thiago Álcantara et Abidal : le FCB tient à équilibrer sa masse salariale. Reste le sempiternel problème du défenseur central. En quête du pendant de Gerard Piqué, la direction blaugrana accumule les non-retours. Après le vent Thiago Silva, Andoni Zubizarreta s’est rabattu sur David Luiz. Le Tahïti Bob de Chelsea, plutôt enclin à débarquer au Barça, se confronte pourtant à un mur : José Mourinho. Nouvel homme fort des Blues,El Traductor (son sobriquet barcelonais) ne compte pas faire sans lui. Et encore moins le vendre à un club qui n’a pas voulu de son génie. Reste la piste Agger et ses nombreux tatouages. William Gallas et Jean-Alain Boumsong sont, eux, prêts à dépanner pour pas cher. Insuffisant pour trôner tout en haut du continent.

Le joueur à suivre

Un temps indésirable, Cesc Fàbregas est aujourd’hui à ranger au rayon intransférable. La faute à la gestion cataclysmique du cas Thiago Alcántara, mais pas que. Désiré par Manchester United, le Barça est resté inflexible. Cesc sera Catalan, ou ne sera pas. Pas rancunier du statut de joker de luxe qui était le sien pendant deux saisons, Fàbregas rêve toujours de s’imposer. Dans « le club de sa vie » , entre ses comparses Xavi et Iniesta, la tâche s’annonce toujours aussi rude. À moins que le nouveau Big Boss, Tata Martino, ne se laisse impressionner par la belle préparation et le léger strabisme du bougre. Un scénario plausible car l’ancien des Newell’s Old Boys est connu pour sa souplesse tactique. Et dans un Barça à l’inamovible 4-3-3, la donne peut insuffler un coup de boost au local Fàbregas. Surtout, avec un Xavi qui s’essouffle, l’international espagnol doit se sortir les doigts. Sous peine de quitter dans un an son « chez lui » .

Ah, lui, on va le regretter

Thiago Alcántara, ou l’histoire du « mec trop fort » . Toujours surclassé, toujours en avance, le rejeton de Mazinho était promis à un avenir doré. Un chemin tout tracé qui se conjugue désormais loin de Barcelone. Jamais utilisé à bon escient, Thiago est l’une des plus grandes incompréhensions de la Masia. Car ce n’est jamais son niveau intrinsèque qui a été mis en doute. Techniquement au-dessus de la mêlée, avec une vision à 360 degrés tant sa tête est toujours haute, le natif de San Pietro Vernotico a donc pris ses cliques et ses claques. Direction la Bavière. Fort de son titre de MVP de l’Euro espoir, il retrouve à Munich son mentor Guardiola. Les retrouvailles l’annoncent déjà comme titulaire. Une surprise ? Bof. Pourtant, ce n’est pas la concurrence qui manque au Bayern. Un peu comme au Barça. Sauf que cette fois, l’aîné de la fratrie Alcántara a la confiance de son coach.

Coefficient de résistance au cancer

75 %. En allant chercher Gerardo « Tata » Martino, Sandro Rosell a choisi un roc. Un mec à la santé de fer qui ne tombera pas au premier cancer venu. Entre Éric Abidal et Tito Vilanova, le Barça a déjà donné. C’est d’ailleurs une nouvelle rechute de l’ancien adjoint de Guardiola qui a ouvert les portes du Camp Nou à l’ancien sélectionneur du Paraguay. Après seulement un passage éclair d’à peine un an en Europe – en 1991, au club de Ténérife, en tant que joueur – c’est dans le costume de coach qu’il s’apprête à découvrir le Vieux Continent. Le Barça, a contrario, ne sera pas à une découverte. Et oui, en 1996, pour son ultime saison sur les prés, Tata a évolué sous la liquette du Barcelona Sporting Club. Un club qui, comme son nom ne l’indique pas, évolue dans le championnat équatorien. Une année suffisante pour l’immuniser contre les nombreux risques cancérigènes.

Le vrai objectif

Dès son arrivée en Catalogne, Tata Martino a fait dans le direct : « Messi et Neymar ? Je ne pense pas qu’ils ne peuvent pas jouer ensemble. Et s’ils n’y arrivent pas, c’est un problème dû au coach et non aux joueurs. » D’emblée, l’entraîneur argentin a posé les bases de son nouveau mandat : faire cohabiter dans le même XI la Pulga et la nouvelle starlette brésilienne. Si échec il y a, Tata assumera. Tactiquement, la pré-saison a donné quelques signaux. Messi gardera son axe, Neymar occupera le flan gauche, pendant que Pedro et Alexis se disputeront le flan droit. Une bonne chose pour ceux qui se rappellent du manque d’entrain du Barça en fin de saison. L’arrivée de Neymar va permettre des changements de rythme plus soudain, ainsi qu’une plus grande variation de l’inamovible toque. Pour le moment, le seul vrai test de cette pré-saison (une défaite, un nul, quatre victoires) en a été le premier match. Une défaite 2-0 face au Bayern Munich qui ne signifie pas grand-chose : le Barça jouait sans ses internationaux espagnols et brésiliens, soit les trois quarts de son équipe type. On attend donc la première journée de Liga face à Levante avec impatience.

La chanson

Neil Young & Crazy Horse – Sedan Delivery (et son alternance entre rythme lent et rythme rapide).

Vidéo
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