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Barça/Real – L’Abcédaire

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Barça/Real – L’Abcédaire

FC Barcelone - FC Real Madrid. Le match le plus excitant de la planète. Et ça se passe sur Sofoot.com. Pendant deux jours vivez au rythme du Clasico ! Ça commence par un petit abcédaire du Clasico. En attendant la suite.

Alkorta : L’ancien défenseur du Real Madrid était resté scotché par “la cola de vaca” (queue de vache) du génial Romario, au cours d’une soirée où les Merengues finiront par en prendre cinq.

Aujourd’hui à la retraite, le Basque en cauchemarde encore : « Dans la rue, je me fais souvent vanner à cause de ça. Ce qui m’est arrivé ce jour-là est inexplicable, je suis resté pétrifié ! » .

Les Clasicos, avant tout un plaisir pour les yeux.

Butragueno : La “quinta del Buitre” domina le football espagnol de la deuxième moitié des années 80. C’était l’époque dorée où ce cher Carlos Valderrama se faisait palper les boules par Michel.

Malgré ses cinq Liga consécutives, la bande emmenée par le mythique avant-centre espagnol et Hugo Sanchez n’arriva pas vraiment à justifier son hégémonie lors des Clasicos.

Sur 12 confrontations, les Blaugranas l’emportèrent cinq fois contre seulement quatre pour les Merengues. Manque de couilles peut-être…

Camp Nou : Les matchs joués dans la capitale catalane sont l’occasion pour les nationalistes culés de brandir la fameuse pancarte « Catalonia is not Spain » .

En anglais dans le texte, ils sont pas cons au point de le dire dans leur patois. D’ordinaires assez posés, limite amorphes, les socios blaugranas pètent un câble aussitôt les joueurs de la capitale arrivés en terre catalane. Une ferveur digne du Guiness Book, puisque le plus grand tifo du monde a eu lieu pour la visite du Real Madrid il y a trois ans. Catalonia is world ?

Clasico : Dans le monde, seul le SuperClasico argentin pourrait tenir la dragée haute au match le plus important de la Liga.

Historiquement, culturellement, tactiquement, socialement, techniquement, le Clasico made in France, entre le PSG et l’OM, ne soutient pas la comparaison. Luyindula qui marque au vélodrome, c’est sympa (ou énervant, c’est selon) une minute, mais bon…

Di Stefano : La “Saeta Rubia” est le meilleur buteur historique du Clasico avec 14 pions plantés au club qu’il devait originalement rejoindre à son arrivée en Espagne. Putain de Franco !

Si Raul venait à marquer demain, il dépasserait le mythique buteur hispano-argentin. Les légendes se suivent mais ne se ressemblent (vraiment) pas…

Eto’o : L’Oncle Sam aime le Real Madrid, qui ne l’aime pas. Le Camerounais, qui a débuté sa carrière en pro chez les Merengues, a toujours en travers de la gorge le fait de s’être fait balader par les dirigeants du Bernabeu, qui avaient préféré conserver le jeune Portugais Edgar (sic), en lieu et place de l’actuel Pichichi de la Liga.

Depuis, le Lion Indomptable s’est souvent distingué contre son ancien club en semant un véritable bordel dans sa défense.

Figo : Eté 2000. « Je peux vous promettre que je ne jouerai jamais au Real Madrid » . Trois semaines et 60 millions d’euros plus tard, Figo rejoint le Real du président Florentino Perez et fait le plus gros coup de pute du siècle aux supporters catalans.

Le Lusitanien, qui ne doutait vraiment de rien, a reçu à ce titre un accueil pour le moins frigide au Camp Nou lors de son premier Clasico sous les couleurs blanches.

Accueilli par des sifflets, qui selon certaines études auraient atteint 100 décibels, Figolu allait recevoir ce soir-là des preuves de désamour qui en disaient long sur le sentiment de trahison des socios culés : bouteille de whisky, tête de cochon, capotes, faux billets à son effigie, briquets, bouteilles, téléphones portables et une bonne centaine de milliers de (spéciales) dédicaces à sa pauvre mère. Un record qui n’apparaît pas dans le guiness celui-là…

Français : Excepté Zidane, aucun Français n’est vraiment jamais parvenu à entrer dans l’histoire de cet affrontement historique. En même temps, depuis le banc de touche, c’est plus compliqué.

Gaspart : Joan de son prénom. Tête de croque-mort, bras droit de Nunez, devenu son successeur et officiellement considéré comme le pire président de l’histoire du Barça. C’est vrai qu’il fallait vraiment être con pour faire revenir Van Gaal au club…

Si depuis quelques années les présidents des deux camps ne se foutent plus sur la gueule, les rapports entre dirigeants ont souvent été plus qu’agités.

Lors de son premier Clasico, Gaspart affirma ainsi par exemple que Lorenzo Sanz et sa gueule de mafieux avaient moins d’éducation « qu’une dame pipi » .

Peut-être la seule déclaration emplie de bon sens de Gaspart durant son mandat à la tête des Blaugranas.

D’autre présidents, dont le mythique (et franquiste) Santiago Bernabeu, se distinguèrent par leur sens aiguisé de la polémique : « J’aime le Barça malgré les Catalans » ou encore « Chérie, ce n’est pas parce qu’on a gagné contre une petite équipe qu’il ne faut pas serrer la main de son président! » .

Honneur : Si le Barça est bien « plus qu’un club » , c’est avant tout grâce au Real Madrid. Le Clasico est une histoire d’honneur ; on se fout des classements, de la forme des joueurs et du temps qui passe.

Cette guerre de cent ans, Schuster ne l’a pas comprise lorsqu’il a annoncé que ses désormais anciens joueurs ne pourraient pas réussir à battre l’éternel rival. Résultat, celui qui évolua dans les deux clubs en tant que joueur ne sera pas sur le banc ce week-end.

Le Barça, qui s’était incliné lors du dernier Clasico (4-1), a encore en travers de la gorge la haie d’honneur faite aux Merengues à la fin du match.

Ignobles ou/et inconnus : Abelardo, Okunowo, Korneiev, Mejia, Ivan Campo, Soldado, van Bommel, Bogarde, Zenden…Il n’y a pas toujours que des artistes lors des Clasicos. Malheureusement.

Judas : Figo, Laudrup, Luis Enrique, Alfonso, Ronaldo.

Kelme VS Kappa : Avant de signer des contrats avec Nike et Adidas, le Real Madrid et le Barça se foutaient pas mal d’être “fashion”.

Dépassés aujourd’hui, mais jamais égalés question design kitchounet, Kelme et Kappa, c’était jadis ce qui se faisait de mieux en Espagne question stylisme.

Même si Patrick, Wanabee et Fila, c’était pas mal également.

Faudrait pas l’oublier non plus : le Clasico, c’est aussi une question de goût et de (mauvais) glamour.

Laudrup : le classieux milieu de terrain danois est le seul à avoir connu le bonheur d’infliger un 5-0 aux deux plus grands clubs d’Espagne sous les tuniques merengue et blaugrana (93-94, Barça et 94-95, Real). Un génie on vous dit !!!

Maradona : Même si le Diego de Barcelone n’était pas encore celui de Naples, l’astre argentin a quand même laissé dans les an(n)ales l’un des plus beaux buts de l’histoire du Clasico en dribblant le gardien, puis en mettant deux défenseurs merengues dans le vent grâce à un crochet sur la ligne de but.

Le Clasico, une histoire de joueurs mythiques. Un casting de stars incomparable.

Neutre : L’Espagne, comme le monde, se divise en deux clans: ceux qui supportent Barcelone et ceux qui encouragent le Real.

Une autre variante est possible ; ceux qui haïssent les Blaugranas et ceux qui détestent le Real. Tout autre choix serait mal vu.

Ovation : Seuls deux joueurs se sont fait acclamer par le public adverse lors des Clasicos. Maradona en 1982 et Ronaldinho en 2005. Tous les deux au Bernabeu. Un public de connaisseurs.

Politique : Si le Roi Juan Carlos ne l’a vraiment jamais avoué, au contraire d’Aznar, son club de cœur reste le ‘Royal’ Madrid.

Zapatero, l’actuel Premier Ministre espagnol, est pour sa part un fervent supporter des Blaugranas.

Le Prince héritier, lui, n’aime visiblement pas aimer le foot puisqu’il supporte l’Atletico Madrid.

Qualité : Messi, Raul, Guti, Eto’o, Henry, Xavi, Sergio Ramos, Alves, Casillas (?), Higuain… Si Abidal ne fait pas n’importe quoi et si Juande Ramos n’a pas la malheureuse idée de faire jouer Saviola en attaque, ça devrait suffire pour passer un bon moment.

R : Comme Romario, Rivaldo, Ronaldo, Ronaldinho, Robinho. Pour la première fois depuis longtemps, aucune des deux équipes n’alignera de Brésilien en attaque. La fin du ‘jogo bonito’ ?

Stoichkov : « Les Madrilènes sont tous des porcs qui méritent de crever la gueule ouverte » . L’ambianceur bulgare savait s’y prendre pour donner de l’intérêt au Clasico.

Techniciens : Pour Guardiola, tout comme pour Juande Ramos, ce sera le premier Clasico sur le banc de touche. Pas surprenant s’ils font péter leurs meilleurs costards ce week-end.

Ultimate fighting ? Si le Real ne bat pas son éternel ennemi ce week-end, le Barça sera déjà très près du titre.

Eto’o a d’ailleurs déjà hâte de pousser la chansonnette qui avait fait scandale il y a quelques années : « Madrid cabron, saluda al campeon » .

Van Nistelrooy : Van Gol, victime d’une blessure au genou, ne sera pas de la partie cette fois-ci. Et c’est bien dommage pour le spectacle.

World : Plus de 220 nations retransmettront le match en direct. Un record et une question : d’où sortent tous ces pays ?

X : Comme la case à ne pas cocher dans la grille du loto-foot. C’est le résultat le moins courant lors des Clasicos.

Yolande Moreau : Parce que…

Zidane : Parce qu’on regrette le temps où il régalait la chique lors des Clasicos.

Par Javier Prieto Santos

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