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Barça : Et ce n’est que le début ?

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Barça : Et ce n’est que le début ?

Si le Real a tout fait pour pouvoir rivaliser cette saison avec le Barça, les Blaugrana restent sacrément armés pour prolonger leur règne sur le territoire espagnol. Armés comme jamais, même, avec Guardiola en chef de troupe intransigeant.

Le Barça a changé de dimension. Au sortir de sa saison superlative, l’affirmation ne surprendra personne. Buts enfilés par grappes de trois, leçon administrée à Manchester United, records battus et pulvérisés, la quasi-totalité de la planète foot s’est prosternée du mois de septembre au mois de juin devant le « beau jeu » du Barça, son élégance, les quelques réticents étant réduits à s’incliner face aux statistiques d’une saison pantagruélique, taille XXL. Mais si le Barça a changé de dimension, ce n’est pas seulement pour son oeuvre accomplie, plutôt pour celle qu’il paraît en mesure de poursuivre.

 D’abord, l’effectif. Le Barça a toujours attiré les meilleurs joueurs du monde, surtout aux avants-postes. Il a aussi souvent traîné quelques boulets, surtout derrière. Lors de son précédent succès européen, en 2006, les Blaugrana se présentaient sur la pelouse avec Oleguer, Van Bronckhorst et Giuly, pas des quiches, mais pas la crème de la crème non plus. Surtout, pas vraiment des choix par défaut (sauf pour Giuly, car Messi blessé). A Rome, dans la Pep’s Dream Team, Sylvinho ne devait sa présence sur la pelouse qu’au forfait de Dani Alves.

Désormais, au Barça, on blinde les portes, en doublant les postes. D’où la venue de Maxwell, comme remplaçant ou plutôt comme concurrent d’Abidal. Et l’insistance de Guardiola pour faire venir Chygrynskiy, la tour de contrôle du Chakhtior Donetsk. Puyol, titulaire dans l’axe, pouvant aussi se muer en doublure de Dani Alves à droite. On achète cher aussi. Au-dessus des prix du marché même. Pour les dirigeants barcelonais, Ibrahimovic vaudrait ainsi 46 millions d’euros, plus Eto’o. Et Chygrynskyi, un chèque de 25 millions d’euros. Le Barça, qui a cultivé l’art de la distinction plus qu’aucun autre club -pas de pub sur le maillot, son « identité » catalane-, fait désormais dans le tape à l’oeil. Il vit avec son époque. Sans doute la seule stratégie viable pour prolonger son règne hégémonique.

Après 1992, la Dream Team de Cruyff avait bien glané deux nouvelles Liga, mais en LDC, le tenant du titre s’était fait sortir comme un âne par le CSKA Moscou, avant même la phase de poules (le tableau de la Ligue des champions était alors aussi abscons que celui de l’Europa League). Après la C1 de 2006 ? Ronnie and co avaient subi la loi de Liverpool, supérieur collectivement, plus discipliné, et surtout plus impliqué qu’une équipe devenue paresseuse, vautrée sur ses lauriers.

Le Barça vivait alors une sorte de crise de croissance, que la venue d’un entraîneur priapique allait résoudre. Car, si Rijkaard laissait beaucoup (trop?) de libertés à ses joueurs, le Pep, a choisi d’inculquer les fondamentaux de son « beau jeu » à grands coups de trique.

Aucun relâchement toléré. Une soif de vaincre réinitialisée chaque semaine, comme la victoire en Supercoupe vendredi face à Donetsk l’a mis en évidence, un succès arraché avec les dents, au bout des prolongations. Pour sa dernière saison en Catalogne, Rijkaard avait été tout prêt de porter le Barça en finale une deuxième fois (courte défaite face à MU), en se reposant simplement sur la qualité d’un effectif devenu l’un des plus impressionnants d’Europe. A ces ressources humaines abondantes et de premier choix, Guardiola, après avoir fait un brin de ménage, a ajouté son exigence.

Depuis ses premiers jours à la tête de l’équipe une, l’ autorité du Pep semble s’être imposée à tous. 
Le seul rétif, Samuel Eto’o, a d’ailleurs fait ses valises, malgré tous ses services rendus sur le terrain. Son remplaçant, ce grand mégalo d’Ibrahimovic -dont la bonne intégration dans la mécanique huilée catalane reste la grande inconnue- semble, lui, s’être mis au pas. C’est que le Suédois, au goût prononcé pour l’humiliation d’autrui, peut bien accepter de se prendre quelques fessées à l’entraînement, si c’est pour en mettre aux autres chaque week-end en Liga, et chaque milieu de semaine européen.

Les notes de Koh-Lanta : la tribu maudite

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