- Euro 2012
- Demi-finales
- Allemagne/Italie (1-2)
Balo-génie
Super Mario Balotelli a mis un doublé comme les gros attaquants savent le faire. Mais quand c’est lui, c’est encore plus fort. Forcément.
Buffon (7) : Il sait déjà où il va mettre chez lui le trophée de meilleur gardien du tournoi. En même temps, il a déjà été plus sollicité dans sa vie que ce soir…
Balzaretti (6) : En fin de match, il était plus en jambes que les entrants. Qu’on ne vienne pas le faire chier avec les histoires de récupération avant la finale. Bon, par contre, cette main à la fin, c’était pas indispensable.
Bonucci (7) : Il y a quatre ans, l’Euro avait métamorphosé Chiellini. Cette fois-ci, c’est au tour de Bonucci. Une des compétitions préférées de la Juventus.
Brazagli (7) : Prandelli le sait. Devant Buffon, il faut mettre un défenseur de la Juventus. Parce qu’il sait quand est-ce que le portier va faire son étourderie. Bien vu : l’ouverture du score gag pour les Allemands a été évitée de justesse.
Chiellini (6) : Affreux, sale, méchant, vraiment tout sauf le légionnaire d’Astérix. Ouais, mais même en retard et avec une sacrée caravane dans le dos pour son retour, il s’est mis au niveau.
Pirlo (8) : Il était encore bien au-dessus de la rencontre. À tel point qu’une question se pose désormais à son sujet : a-t-il été déjà aussi fort, en fait ?
Marchisio (8) : Un travail plus ingrat qu’à l’accoutumée, mais quel résultat ! Si l’Allemagne a tant déjoué, ce n’est pas un hasard.
De Rossi (7) : Méchant comme tout quand il n’a pas la balle, mais qui joue simple quand il a l’occasion de la toucher. Il pourrait faire douter n’importe qui. Oui, même l’Espagne.
Montolivo (7) : Contrairement à Gad Elmaleh, qui n’a plus fait une blague nouvelle depuis 2002, le joueur de la Fiorentina a innové avec une ouverture magnifique pour Balotelli sur le deuxième but. Philipp Lahm ne reviendra pas au spectacle.
Balotelli (9) : Un vrai numéro 9. Un mec capable de jouer devant, dos au but, d’y rester, de fixer la défense, de mettre au fond une demi-occasion. Il peut insulter toute la presse italienne, personne ne viendra le faire chier avec son éducation.
Cassano (7) : S’il est débile en dehors du terrain, c’est peut-être pour faire oublier son intelligence de jeu impressionnante quand il est à fond.
Di Natale (6) : Pas d’inquiétude. La France a été championne du monde avec Guivarc’h.
Diamanti (6) : Le meilleur chez lui, c’est son nom.
Thiago Motta (6) : Il est entré pour faire du De Rossi. En moins bien. Ça s’est vu. Jaune. La touche PSG de la partie.
Par Mario Durante