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  • Chelsea/Arsenal (2-0)

Baby Blues

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Baby Blues

Du grand classique pour ce derby londonien. Le jeu, la technique et les regrets pour Arsenal ; la puissance, la profondeur et les trois points pour Chelsea.

Arsenal compte beaucoup de blessés (Walcott, Van Persie, Vermaelen, Almunia), mais surtout beaucoup de français/francophones dans son effectif, à commencer par sa charnière centrale, Squillaci – Koscielny. Sagna et Clichy occupent les côtés, comme à l’accoutumée, et Song, fraîchement peroxydé, Diaby et Wilshere devraient avoir beaucoup (trop ?) de travail au milieu de terrain face à Essien, Ramires et Mikel. Autour de ce trio en béton, Chelsea est organisé en 433, comme Arsenal. Comme souvent lorsque deux organisations similaires se font face, chaque joueur est donc un adversaire direct (deux dans le cas Chamakh et Drogba), et le match se résume à une succession de duels. Les milieux s’annulent, et le jeu à tendance à se faire sur les ailes, seule zone du terrain où il y a un peu d’espace. Malouda s’engage dans le dos de Sagna, puis c’est Arshavine qui se joue d’Ivanovic avant de buter sur Alex. Le match ressemble à un chantier, et seuls les latéraux ont un peu de temps pour bien utiliser la balle. Jusqu’à ce qu’Essien place un premier tampon, avant de lancer en contre Drogba. Ainsi, la puissance de Chelsea semble se montrer plus utile que la technique d’Arsenal. Quand il faut dix passes à Arsenal pour s’approcher des buts adverses, un dégagement de Cech et un raffût de Drogba suffisent à Chelsea pour obtenir un corner ; Michael Essien rate sa tête.

Malgré la belle activité de Chamakh (presque aussi belle que sa coupe de cheveux), Arsenal a du mal à se montrer réellement dangereux. Au moins, Arsenal peut se contenter d’avoir la possession, comme s’il s’agissait de l’équipe qui évoluait à domicile. Chelsea s’en contente parfaitement, cela permet aux Blues de partir de plus bas, donc d’avoir plus de temps et d’espace pour les contres. Le match se stabilise sur ce rythme, enlevé certes, mais loin d’être à couper le souffle. Arsenal continue de faire tourner, mais sans parvenir à effectuer le moindre décalage concret. Alors Arshavine tente sa chance des trente mètres, et sa jolie sacoche est sortie par Petr Cech ; Chelsea attend dans l’ombre. Puis c’est au tour de Nasri, superbe feinte de frappe, de rater sa chance, Terry a parfaitement bouché l’angle ; Chelsea attend dans l’ombre. Puis Drogba accélère. Bel appel à la limite du hors-jeu, l’Ivoirien est servi, sa frappe est contrée tant bien que mal par Fabianski. Plus vertical, plus direct, plus puissant, le jeu de Chelsea s’avère logiquement plus dangereux. La preuve avec ce but de Drogba. Ramires récupère, ouvre pour Ashley Cole lancé sur la gauche, qui centre au cordeau pour Didier Super qui coupe au premier poteau : Blues Brothers 1 – Baby Gunners 0.

C’est la mi-temps, et l’affaire s’annonce plus compliquée que jamais pour Arsenal. Contraints de revenir au score, les Gunners vont voir Chelsea les laisser encore plus venir pour mieux les aspirer et définitivement fermer le couvercle. Le match continue donc sous les mêmes auspices. Arsenal a la balle et n’en fait pas grand chose, Chelsea patiente, bien en place et sure de sa force. Alors Arsenal met plus de pression dans la défense des Blues, mais pêche toujours dans le dernier geste, passe de trop ou fausse touche. Squillaci y va de sa boulette défensive, Anelka dribble Fabianski, mais ne parvient pas à redresser son tir. Arsenal peut encore y croire, d’autant que Chelsea recule franchement et laisse davantage de largeur à Nasri, Arshavine et consorts. Le match n’est pas encore fini ; Arsenal ne veut pas mourir. Rosicky est rentré, il a pris le côté droit, Arshavine est toujours à gauche, et Nasri occupe l’axe devant Song et Wilshere. Mais l’orage est passé. La sortie de Diaby permet à Chelsea de reprendre les choses au main au milieu du terrain, là où les choses se passent, donc de se rapprocher dans la surface adverse, là où les choses se jouent. La preuve, Arsenal gâche une nouvelle occasion, Chamakh rate sa tête. Arsène Wenger fait entrer un attaquant supplémentaire, Jay Emmanuel Thomas, né le 27 décembre 1990 ; les Baby-Gunners ne reviendront pas. Pire, d’un coup franc aussi surpuissant qu’imparable en pleine lucarne, Alex mettra fin à leurs souffrances.

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