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  • PSG-Dijon (8-0)

Au Parc, Dijon prend le grand huit

Par Maxime Brigand, au Parc des Princes
Au Parc, Dijon prend le grand huit

Emmené par un Neymar sans cœur et auteur d'un quadruplé, le PSG a fait sauter Dijon (8-0) pour son retour au Parc.

PSG 8-0 Dijon

Buts : Di María (4e, 15e), Cavani (21e), Neymar (42e, 57e, 73e, 83e s.p.) et Mbappé (77e) pour le PSG.

Et s’il ne fallait garder qu’une image de la tempête ? Une fin de soirée, un Parc debout, des planètes qui brillent, des projecteurs et le cœur des autres. Soit la vie d’Edinson Cavani, qui a égalé mercredi soir le record de buts au PSG de Zlatan Ibrahimović. Solitaire, l’Uruguayen l’a toujours été, ce qui ne fait pas de lui un soliste, au contraire. Cavani n’est pas là pour lui, il est là pour eux, alors lorsque Neymar décide de prendre un penalty qui aurait pu permettre à l’attaquant parisien de ranger Zlatan dans une malle, il applaudit et regarde. La vie défile, ce sera pour plus tard, loin d’une soirée qui aura vu le PSG faire valser un Dijon brisé (8-0) et claquer la plus large victoire de son histoire à la maison. Mais aussi Neymar jouer dans une bulle impossible à éclater : celle des robots programmés, sans sentiment.

Marée et humanité

Mise à mort précoce que celle des hommes d’Olivier Dall’Oglio, coach d’un Dijon qui rêvait tout haut la veille de voir ses joueurs utiliser « la crainte » pour renforcer « la solidité et la communication » , mercredi soir au Parc des Princes. Quatre minutes, un pouce tourné vers le bas, le peuple qui se gave. Ainsi, on aura vu Ángel Di María, déjà décisif à Nantes dimanche (1-0) et titularisé à la place d’un Mbappé rangé sur le banc au coup d’envoi, lever la tête et nettoyer le petit filet opposé d’un Baptiste Reynet transformé le temps d’une soirée en punching bag. La suite aura été aussi cruelle que logique, Dall’Oglio, trench ouvert à tous les vents, se contentant d’encaisser les coups le long de sa ligne malgré un lob osé précoce de Marié et un pétard d’Abeid éteint par Areola : au quart d’heure de jeu, Di María gobe un doublé au bout d’un piqué de Neymar qui, boudeur, répondra un peu moins de trente minutes plus tard d’un coup franc soyeux. Et alors ? Tout ça n’est finalement qu’une formalité, un tampon sur une carte de route pour une superpuissance qui n’a laissé aucun invité repartir avec des restes cette saison. Ce qui ne l’est pas est intervenu à la vingt-et-unième minute de la soirée, instant où Di María a repris les platines pour lancer le 156e but de l’histoire parisienne d’Edinson Cavani, record de Zlatan Ibrahimović égalé. Un bain d’humanité dans la marée.

Joues rougies

Le script étant, Cavani aurait pu attraper les projecteurs, s’amuser avec ses jouets du soir. Pas le genre, alors l’Uruguayen n’a pas posé son tablier, a continué à livrer les plats de ses copains, a vu Neymar d’abord buter sur Reynet, puis s’offrir dans la foulée un deuxième but au bout d’un chouette mouvement collectif. Avant ça, on aura aussi vu Dijon tenter de percer le vaisseau parisien, Kwon faisant perler une maigre goutte sur le front d’Areola au retour des vestiaires. Puis, un silence à l’heure de jeu : Cavani récupère l’exécution d’un coup franc. Trop enlevé, tant pis. Sur le dézoom, Emery continue de faire bosser une troupe qui a livré une seconde période plus complète que la première, avec Kimpembe dans le rôle du général impétueux, mais aussi à la faire tourner, son viseur étant déjà braqué sur Madrid, et Di María découvrant qu’il peut encore faire lever un stade au moment d’être remplacé par Mbappé. Grâce des fins de soirée, à un quart d’heure de la fin, Neymar a décidé de faire le ménage pour dégager les restes dijonnais et finalement rafler la lumière du bout d’un quadruplé clinique, là où Kylian Mbappé est venu avaler son shot. Humanité toujours : accroupi, le dos contre son poteau, Baptiste Reynet remballe ses affaires, lâche une dernière claquette sur une tête de Nkunku et repart avec une ordonnance pour ses coéquipiers, joues rougies et cœur en miettes.


PSG (4-2-3-1) : Areola – Meunier, T. Silva, Kimpembe, Berchiche – Verratti (Nkunku, 61e), Lo Celso (Rabiot, 78e), Draxler – Di María (Mbappé, 68e), Cavani, Neymar. Coach : Unai Emery. Dijon (4-2-3-1) : Reynet – Chafik, Yamberé, Varrault (Haddadi, 46e), Rosier – Marié, Xeka (Balmont, 72e) – Kwon, Abeid (Massouema, 62e), Saïd – Jeannot. Coach : Olivier Dall’Oglio.

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Le Ney dans le guidon
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