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Arsenal s’incline mais file en quarts, Tottenham poussé en prolongations
Alors qu'il abordait son huitième de finale retour de Ligue Europa avec deux buts d'avance ce jeudi soir, Tottenham a été renversé par le Dinamo Zagreb après prolongation (3-0). Son voisin Arsenal a également connu la défaite face à l'Olympiakos (0-1), mais doit sa qualification à son avance prise au match aller. La Roma a quant à elle de nouveau maté le Shakhtar (1-2), alors que Grenade s'est incliné à Molde (2-1), mais se hisse tout de même en quarts.
Dinamo Zagreb 3-0 (a.p.) Tottenham
Buts : Oršić (62e, 83e, 106e) pour Zagreb
Voilà une mésaventure qui semblait tellement loin de guetter Tottenham, encore à l’heure de jeu. Alors que les Spurs tenaient toujours leurs deux buts d’avance sur le terrain du Dinamo Zagreb, ils se sont mystérieusement écroulés. La faute à une apathie défensive assez hallucinante, mais aussi à un homme : Mislav Oršić. L’ailier gauche croate est d’abord sorti de sa boîte pour envoyer un bijou du pied droit dans la lucarne de Lloris (1-0, 62e), puis il a arraché la prolongation au point de penalty (2-0, 83e). Pendant que les ouailles de José Mourinho avaient encore la tête sous l’eau, c’est de nouveau lui qui a offert une folle qualification au Dinamo au bout d’un rush solitaire (3-0, 106e). Le joueur de 28 ans a aussi été bien aidé par son portier Dominik Livaković, auteur de deux parades incroyables devant Gareth Bale (115e) et Harry Kane (116e). Au bout de ce triplé ? Le plus gros exploit de ces huitièmes de finale, tout simplement.
Arsenal 0-1 Olympiakos
But : El-Arabi (51e) pour l’Olympiakos
Encaisser trois buts à la maison lors du match aller ne doit pas être synonyme de résignation. La preuve avec l’Olympiakos. Giflés à domicile par les Gunners la semaine dernière (1-3), les Grecs ont pris leur revanche en s’imposant à l’Emirates sur la plus petite des marges. L’unique buteur du soir s’appelle Youssef El-Arabi, qui s’est joué de David Luiz en début de deuxième période, avant d’ajuster Bernd Leno (0-1, 51e). Pas vraiment dans leur assiette, à l’image de Nicolas Pépé ou encore Pierre-Emerick Aubameyang, qui ont manqué plusieurs belles occasions, les Londoniens assurent malgré tout la qualification. Pour la manière, on repassera.
Shakhtar 1-2 Roma
Buts : Moraes (59e) pour le Shakhtar // Mayoral (48e, 72e) pour la Roma
Et si la seule équipe italienne en quarts de finale d’une Coupe d’Europe cette saison s’appelait… l’AS Roma ? La question mérite d’être posée, alors que l’Inter, la Juve, l’Atalanta, la Lazio (C1) et Naples (C3) sont déjà éliminés, et que l’AC Milan – opposé ce jeudi soir à Manchester United – est encore loin d’être qualifié (1-1 à l’aller). Le club de la Louve, de son côté, a pu compter sur son buteur « made in Ligue Europa » Borja Mayoral, pour remettre une petite gifle derrière la tête d’un Shakhtar déjà bien amoché après la première manche (3-0). L’Espagnol a en effet inscrit ses sixième et septième buts dans la compétition, d’abord de la tête en véritable renard (0-1, 48e), puis en convertissant une belle offrande de Carles Pérez (1-2, 72e). Entre-temps, Júnior Moraes avait réduit la marque (1-1, 59e). Le seul point noir de la belle soirée romaine, s’il en fallait un.
Molde 2-1 Grenade
Buts : Vallejo (29e, CSC), Hestad (90e, sp) pour Molde // Soldado (72e) pour Grenade
Pas de deuxième exploit consécutif, pour Molde. Après avoir sorti Hoffenheim en seizièmes de finale, les Norvégiens n’ont pas pu remettre ça face à Grenade. Battu à l’aller en Espagne (2-0), le petit poucet de la cuvée y a pourtant cru lorsque Eirik Ulland Andersen – déjà triple buteur face aux Allemands (une fois à l’aller, deux fois au retour) – a poussé Jesús Vallejo à tromper son propre gardien (1-0, 29e). Molde aurait même pu prendre l’avantage lorsque David Datro Fofana est venu buter sur Rui Silva (66e). Tout juste entré en jeu, c’est finalement Roberto Soldado qui a mis fin aux espoirs norvégiens d’un joli coup de casque (1-1, 72e). Le penalty d’Eirik Hestad en fin de match (2-1, 90e) est anecdotique, mais il permet au moins aux siens de quitter la compétition la tête haute.
Par Félix Barbé