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  • Manchester City-Arsenal (3-1)

Arsenal se mange trois coups de nunchaKun

Par Eric Carpentier
Arsenal se mange trois coups de nunchaKun

Dimanche, Arsenal aura existé 15 minutes sur la pelouse de Manchester City. Le reste du match, les Citizens ont fait ce qu'ils savent faire le mieux : jouer au ballon, le mettre dans les six mètres et féliciter Sergio Agüero. Au bout, ça fait trois points précieux (3-1) pour les hommes de Guardiola.

Manchester City 3-1 Arsenal

Buts : Agüero (1re, 44e & 66e) pour les Citizens // Koscielny (11e) pour les Gunners.

Un moment d’absence et puis la lumière : 44e minute, Fernandinho renverse le jeu sur Sterling. L’ailier anglais contrôle, met en retrait pour Gündoğan qui n’a besoin que d’une touche pour faire naître une louche délicieuse, et une différence bientôt décisive vers Sterling enfoncé dans la surface. Il n’y a plus qu’à la mettre fort devant le but, un renard argenté sera forcément à la réception. Pied en opposition, regard vers la touche : le drapeau de l’arbitre n’a pas bougé, le doublé est signé du Kun, Manchester City vient d’étaler la classe qui le sépare d’Arsenal. Les Gunners ont pu faire illusion, le réalisme a frappé en beauté.

Contre le cours du jeu ?

Quelque part, les Gunners venaient pourtant de réaliser une performance. En laissant penser qu’il pourrait y avoir match sur la pelouse de l’Etihad, les hommes d’Emery s’étaient relevés d’une première demi-heure indigeste, à peine assaisonnée de l’égalisation de Koscielny sur corner. Car pendant 30 minutes, Arsenal est incapable de tenir le ballon dans la moitié de terrain locale. Et puis l’impact revient, le mouvement avec, et Guendouzi ou Torreira peuvent faire la loi au milieu pour mettre leurs partenaires en position. Sauf qu’il manque toujours un petit quelque chose à Aubameyang, ou qu’il y a toujours un défenseur de trop pour empêcher Aubam’ ou Torreira d’inquiéter véritablement Ederson.

C’est pourtant le minimum à faire de la part des Gunners, eux qui courent après le score depuis la 50e seconde et une entame de match tendance film d’horreur. En tueur à sang-froid, Agüero et l’arme de la tête plongeante. En complice imprévisible, Laporte, arrière gauche au coup d’envoi, pour déposer un centre précis en diable. Un film qui aurait pu durer trois minutes si M. Atkinson avait décidé de siffler le contact dans la surface entre Mostafi et Agüero deux minutes après l’ouverture du score. Mais l’arbitre laisse jouer, Guardiola a l’idée saugrenue de préposer Sterling au marquage de Koscielny sur corner et le suspense n’est pas mort. Pas encore.

Dans le sens de l’histoire !

C’est avant le mouvement lumineux des Citizens à deux minutes de la pause. C’est avant, surtout, un retour des vestiaires en mode patron pour les coéquipiers d’Agüero. À eux, via Sterling et sa seconde passe décisive, de mettre le ballon dans les six mètres. Au Kun de rentrer son triplé d’un tacle mi-hanche, mi-main, litigieux dans les faits, mais tellement logique dans l’idée. Tout ce qui sépare un groupe toujours en lice pour un back to back et un autre qui restera hors du top 5 au coup de sifflet final s’affiche sur le panneau d’affichage autant que sur le terrain. Quand Arsenal peine à se mettre en position autour de Lacazette, City est toujours prêt à jaillir, Silva à la baguette et Kevin De Bruyne plein d’envie à défaut de précision. Seule la première entrée en jeu de Denis Suárez sous leur maillot pourra faire causer les supporters londoniens sans faire naître de profonds soupirs. Les Citizens, eux, pourront chanter à la gloire d’Agüero après avoir applaudi sa sortie à la 80e, remplacé par Gabriel Jésus. Et rêver : encore un triplé et le Kun égalera les onze d’Alan Shearer en Premier League. Ce qui pourrait faire perler quelques gouttes de sueur dans le cou des Reds.


Manchester City (4-3-3) : Ederson – Walker, Otamendi, Fernandinho, Laporte – Gündoğan, D.Silva, De Bruyne (Mahrez, 88e) – B. Silva, Sterling, Agüero (Jésus, 81e). Entraîneur : Pep Guardiola.

Arsenal (3-4-3) : Leno – Mustafi (Mavropanos, 79e), Koscielny, Monreal – Lichtsteiner, Guendouzi, Torreira, Kolašinac (Suárez, 66e) – Iwobi (Ramsey, 66e), Aubameyang, Lacazette. Entraîneur : Unai Emery.

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