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Arsenal, retour de nuages

Par Maxime Brigand
Arsenal, retour de nuages

Battus à West Ham le week-end dernier, les Gunners ont rendez-vous samedi à l'Emirates pour défier Chelsea. Problème : au-delà des résultats, le club londonien doit (déjà) régler plusieurs nouveaux casse-tête internes.

Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Il suffisait de tendre l’oreille pour entendre un cri tiré des cœurs : « We’ve got our Arsenal back. » Avant de se déplacer à Southampton, le 16 décembre dernier, Arsenal restait sur une série de 22 matchs sans défaite, la dernière ayant eu lieu à Stamford Bridge en août (3-2). Puis, il y a eu une première glissade, et une autre, et une autre, et une autre : retournés au St Mary’s Stadium il y a un mois, les Gunners ont ensuite passé les fêtes entre les vagues, avec une noyade à Anfield (5-1) et une chute consternante sur le terrain de West Ham (1-0). Consternante car marquée par une animation difficile à lire, plombée par une défense à trois – Koscielny, Sokratis, Mustafi – incapable d’assurer une relance fluide et un secteur offensif souvent impossible à trouver. À l’issue de la secouée, Unai Emery a refusé de se planquer et n’a pas caché son inquiétude, notamment au sujet de ce qu’on savait comme le principal chantier de l’ère post-Wenger : le secteur défensif des Gunners. En une semaine, tout le désordre d’un club est remonté, d’un coup, à la surface.

« Nous ne pouvons acheter personne »

La première chose que l’on a vu apparaître ? Une surprise, sortie de la poche d’Emery il y a quelques jours, alors que l’entraîneur basque était interrogé sur le mercato hivernal : « Nous ne pouvons recruter personne cet hiver. Du moins, aucun joueur pour lequel on devrait dépenser de l’argent… La seule possibilité est de se faire prêter des éléments. » Difficile à croire lorsqu’on parle d’Arsenal, l’un des clubs possédant le plus gros potentiel économique du monde, qui affiche la seconde affluence de Premier League derrière Manchester United et qui présente des bénéfices chaque année depuis 2008. D’un coup, on a eu l’impression de retomber au milieu d’une prise de parole d’Arsène Wenger.

Une erreur : s’il en avait la possibilité, Unai Emery se serait agité cet hiver sur le marché. La vérité se trouve en fait entre les couloirs du club, Arsenal traversant de nouvelles agitations internes quelques mois après le départ du directeur général Ivan Gazidis pour l’AC Milan. Un an plus tôt, après un mercato estival 2017 en demi-teinte, Dick Law, négociateur en chef des Gunners, avait lui aussi décidé de se tirer du navire, tout comme le responsable du recrutement Steve Rowley. Cette fois, il semblerait que Sven Mislintat, qui avait pris la suite de Rowley il y a moins d’un an, se soit décidé, lui aussi, à quitter l’affaire. Mais où va Arsenal ?

Un trio éclaté, un chantier impossible à faire avancer

Difficile à dire. Il faut alors se rappeler les mots prononcés à l’automne par le directeur du football des Gunners, Raúl Sanllehí ( « Nous devons être très, très performants concernant la construction de l’équipe première. Nous devons être très efficaces dans notre manière de jouer et sur la manière dont on injectera plus d’essence dans la machine ) et se demander ce qu’il en reste. Tout cela alors que Mislintat, partie intégrante de la réussite moderne du Borussia Dortmund, prépare ses valises. Les prochaines semaines apporteront des réponses à ce mystère et Sanllehí, dernier vestige du trio (avec Gazidis et Mislintat) censé assurer la transition post-Wenger, est particulièrement attendu sur ce dossier.

Mais aussi sur un autre : la gestion du cas Mesut Özil, dont le contrat court jusqu’en juin 2021 et qu’Unai Emery n’a plus posé sur la table depuis le déplacement des Gunners à Brighton (1-1). Özil est l’un des visages du mandat Sanllehí, tout comme Mkhitaryan, qui n’a commencé que 18 rencontres de Premier League avec Arsenal, et Pierre-Emerick Aubameyang qui, lui, est une rare satisfaction. Aujourd’hui, Emery fait face à un mur et n’a pas la possibilité financière d’avancer sur le chantier en cours. Arsenal semble surtout définitivement s’éloigner du modèle de gestion qu’il était lors de la dernière décennie, et des réponses seront attendues concernant le départ de Mislintat. Avant ça, les Gunners ont un match à jouer samedi face à Chelsea alors que Manchester United est revenu à leur hauteur. Cela pourrait donner la direction de la seconde partie de saison d’Emery.

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