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Arsenal-Liverpool ou l’éloge de la stabilité

Par Florian Cadu
Arsenal-Liverpool ou l’éloge de la stabilité

Contrairement à leurs concurrents, Arsène Wenger et Jürgen Klopp, qui s’affrontent ce dimanche, ont fait le choix de ne pas bouleverser leur équipe cette saison. Peu de recrues majeures, pas de départs regrettables et un système inchangé doivent les amener au sommet. Une bonne idée ?

Quel est le point commun actuel entre Arsenal et Liverpool ? Les deux clubs n’ont pas remporté le championnat depuis plus de dix ans. C’était en 2004 pour l’un, en 1990 pour l’autre. Ce sont aussi deux dauphins des trois saisons précédentes de la Premier League. Et aucun des deux n’est favori pour s’emparer de la couronne en 2017. Cela fait également plus d’une décennie qu’ils n’ont pas triomphé en Europe. Le premier a chopé la Coupe des coupes en 1994, le second la Ligue des champions en 2005. Bref, si on stoppe la mesquinerie, existe-t-il d’autres facteurs communs aux deux teams, hormis le fait qu’elles évoluent avec un maillot rouge ? Oui, et un en particulier. Avant cette première journée, qui voit les deux équipes se rencontrer dans ce qui constitue le premier choc de la saison, on peut observer, de chaque côté, des effectifs qui n’ont pas beaucoup bougé.

MU a dépensé 2,5 fois plus qu’Arsenal et Liverpool cumulés

Ainsi, les vingt-deux noms couchés sur la feuille de match et qui vont s’affronter à l’Emirates Stadium ne seront pas beaucoup éloignés de ceux de l’an dernier. Car c’est un fait : Arsenal comme Liverpool n’ont pas représenté les grands acteurs du mercato estival. Pour le moment, les Gunners ont dépensé 50 millions d’euros et vendu pour 3. Les Reds ont déboursé 85 millions et en ont récupéré 50. Soit des dépenses respectives de 47 et 35 millions. C’est plus que Tottenham (33 millions), de toute façon pas habitué à lâcher trop de pognon, mais moins que Chelsea (48 millions), et loin, très loin des autres gros du championnat, à savoir Manchester City (133 millions) et Manchester United (215 millions).

Surtout, Arsène Wenger et Jürgen Klopp ne semblent pas vouloir apporter de bouleversements fondamentaux à leur onze. À l’heure où City est en pleine mutation Guardiola – combien de milieux en défense ? Combien d’attaquants alignés ? –, où Chelsea va devoir se soumettre au système Conte – passage à trois derrière ? Titularisations de Michy Batshuayi et N’Golo Kanté ? – et où le United de Mourinho a reconstruit sa colonne vertébrale – avec l’axe Bailly-Pogba-Ibrahimović –, les deux entraîneurs préfèrent miser sur la stabilité. Chez l’Alsacien, seul Granit Xhaka, attrapé pour 45 millions, est capable de s’imposer dès le départ dans l’équipe parmi toutes les arrivées. Rob Holding et Takuma Asano ne représentent guère plus que des espoirs. Le reste ? Des éléments de retour de prêt pas forcément désirés. Et niveau départ ? Que des mecs inconnus au bataillon, hormis Wojciech Szczęsny qui retourne à la Roma et qui n’est plus dans les papiers de Tonton Arsène depuis un moment.

Une tactique trop frileuse ?

Venons-en à Liverpool. Le principal renfort se nomme Sadio Mané (40 millions). Selon toute vraisemblance, le Sénégalais devrait démarrer en pointe de l’attaque. Un statut de titulaire que n’ont pas encore Georginio Wijnaldum (30 millions) ni Joël Matip (libre), et encore moins Loris Karius (10 millions ; barré par Simon Mignolet). Concernant ceux qui sont partis, il ne s’agit que de remplaçants (Martin Škrtel, Jordon Ibe, Joe Allen…). Alors bien sûr, les équipes types sont amenées à bouger au gré des performances et des prochains transferts. Mais les systèmes de jeu et la philosophie, eux, resteront inchangés. Normal, puisque Wenger et Klopp ont déjà pu travailler avec leurs joueurs la saison dernière et ne démarrent pas de zéro, contrairement aux Blues et aux deux Manchester.

Ce choix de la constance, cette suite logique, les deux techniciens comptent bien sur le fait qu’elles les mènent loin. Ce qu’a sous-entendu le Français récemment, en montrant les progrès des siens dus à cette stratégie : « Nous avons terminé seconds la saison dernière, il y a encore une place que nous voulons gagner. Les trois dernières années, nous avons terminé quatrièmes, troisièmes et donc deuxièmes. Maintenant, il dépend de nous de faire encore mieux.  » Reste que ce dimanche soir, il y aura au moins un déçu. Et vu la gueule des autres effectifs, qui ne jouent d’ailleurs pas tous une Coupe d’Europe, difficile de croire au titre de champion en fin de saison. Ça ne fera qu’une année de plus.

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