- Angleterre
- Premier League
- 8e journée
- Arsenal/Norwich (4-1)
Arsenal facile, Wilshere prodigieux
Au bout d'une rencontre maîtrisée, Arsenal dispose facilement de Norwich City (4-1). Emmenés par un excellent Wilshere (auteur d'un bijou), les Gunners restent leaders de Premier League. Özil y est allé de son doublé.
Arsenal – Norwich City : 4-1Buts : Wilshere (18e), Özil (58e et 88e) et Ramsey (82e) pour Arsenal ; Howson (70e) pour Norwich City.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Arsenal. Hier, on apprenait la rechute d’Abou Diaby, le marabouté le plus célèbre de Premier League. Aujourd’hui, on assistait à une nouvelle victoire des Gunners en Premier League. C’est simple, les petits protégés d’Arsène Wenger sont à 11 victoires sur les 12 derniers matchs. Rapidement mis sur la voie par une superbe action collective conclue par Wilshere, les Gunners n’ont été inquiétés que quelques minutes en seconde période suite à la réduction du score des visiteurs, avant de dérouler grâce notamment à Özil et Ramsey. Arsenal s’empare seul de la tête de la Premier League, tandis que le relégable Norwich repart de l’Emirates la queue entre les jambes.
Le bijou Wilshere
Appelez-le Bacary Sagnol. Le coup d’envoi a été donné il y a moins de 15 minutes de jeu, le latéral droit a déjà adressé quatre centres. Dont trois manqués. À l’image de Sagna, les Gunners entrent tranquillement dans la rencontre. De toute façon, Norwich n’a visiblement pas l’intention de s’aventurer dans la moitié de terrain adverse. Bloc bas, embouteillage dans l’axe, les visiteurs attendent tranquillement que les joueurs d’Arsène Wenger trouvent leurs repères. Cazorla allume la première mèche avant que Jack Wilshere ne parachève un petit chef-d’œuvre. Au départ d’une action bien huilée, le milieu anglais combine avec Cazorla avant d’enchaîner sur un double une-deux avec Giroud pour transpercer la défense des Canaris. Remise en aile de pigeon de Wilshere, petit extérieur de Giroud et volée du plat du pied droit (18e). Le tir du petit Anglais rase le poteau (1-0). Tout émoustillé, Olivier Giroud n’est pas loin d’emballer le petit Anglais durant la célébration qui suit.
Par pitié sans doute, Mertesacker joue, lui, sur Szczęsny qui touche là son premier ballon peu avant la demi-heure de jeu. Giroud manque de doubler la mise à bout portant (37e). À la réception d’un centre en retrait de Gibbs, il bute sur Ruddy qui sort une grosse parade. Il faut attendre les dernières minutes pour voir les hommes de Chris Hughton découvrir de nouveaux horizons. Malgré quelques offensives timides dont une frappe du Néerlandais Fer, l’action la plus tranchante reste un choc tête contre tête Tettey-Flamini. Œuf de pigeon sur le front, l’ancien Milanais cèdera sa place à Ramsey.
Neuvième but pour Ramsey
Sous les yeux de Robert Pirès, Bacary Sagna réussit un centre, mais Olivier Giroud manque sa tête. Les coéquipiers de Sébastien Bassong, le capitaine de Norwich, tentent de passer la seconde. Mais comme souvent dans cette configuration, l’équipe menée se fait cueillir à l’heure de jeu. Sur un contre, Cazorla transmet à Giroud qui centre pour Özil (58e). Le numéro 11 d’Arsenal reprend de la tête et accompagne le ballon au fond des filets de ses yeux globuleux. Norwich joue plus haut et montre de l’agressivité. Pilkington inquiète le portier polonais d’Arsenal. Et après une mauvaise relance de Mertesacker, Howson enchaîne contrôle et demi-volée du droit à l’entrée de la surface (70e). Szczęsny se détend, mais ne peut rien faire sur cette jolie frappe au premier poteau (2-1). Cette piqûre a le mérite de réveiller des Gunners qui reprennent le contrôle des opérations. Bien servi par Wilshere, Aaron Ramsey s’amuse dans la défense de Norwich (82e). Un crochet du droit, un crochet du gauche qui couche Sébastien Bassong et le Gallois allume Ruddy à bout portant (3-1). C’est déjà le neuvième but de Ramsey cette saison et ça vaut bien un 69 de la part du revenant Nicklas Bendtner qui lui saute dessus pour le féliciter. Le sursaut des joueurs de Chris Hughton n’est plus qu’un lointain souvenir. Les occasions déferlent sur les buts d’une équipe de Norwich assommée qui continue à couler. Rosický renverse le jeu sur Ramsey qui remet en retrait pour Mesut Özil (88e). L’Allemand reprend facilement pour y aller de son doublé (4-1).
Par Arnaud Di Stasio