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Arsenal est renversant

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Arsenal est renversant

Les Gunners ont fait une superbe opération en allant l'emporter (2-1) à Liverpool et se replacent dans la course au titre. Pour les Reds en revanche, la saison risque d'être aussi longue de compliquée.

On ne sait pas encore qui sera le vainqueur du championnat au printemps prochain. Mais on peut déjà désigner le gagnant de la journée. Arsenal a magnifiquement profité des faux pas de Chelsea et de Manchester United en allant chercher une victoire de prestige à Liverpool, la première depuis 2003, la quatrième seulement sur les vingt derniers affrontements des Gunners contre un membre du top 7. Significatif des limites passées des hommes de Wenger mais aussi de leur capacité du jour à s’arracher pour réussir un exploit bien mal embarqué. Car au bout de quarante-cinq minutes, Arsenal avait quasiment perdu toute chance de titre. A l’ère de l’ADSL, les tendances vont décidément très vite.

Liverpool, quel pressing !

Comme souvent, Anfield sait se mettre au diapason de la situation. Comme pour célébrer le retour des stars si longtemps absentes, l’antre mythique a entonné un « You’ll never walk alone » plus long, plus intense qu’à l’accoutumée, dans le ton de celui chanté juste avant le derby face à Manchester United, avec le résultat que l’on sait (pour les amnésiques, succès des locaux 2-0). Comme une invitation à la révolte et peut-être au véritable coup d’envoi de la saison rouge.

Côté Reds, le dispositif était clair : couper la relation entre Fabregas et Arshavin, auteur d’un quadruplé mythique ici même l’an passé. Côté Arsenal, l’inquiétude pouvait venir du grand retour de Fernando Torres, surtout quand le goleador espagnol (10 buts en 10 matches cette saison, ça vous parle ?) est associé à Gerrard. D’ailleurs, le duo ne tardait pas à se mettre en action avec un contre mené par le skipper des Reds avant une passe pour El Nino qui, seul devant Almunia, écrasait sa frappe (9e). Deux minutes plus tard, c’était au tour de Torres de servir Gerrard incontestablement fauché par Gallas sans que l’arbitre ne bronche. Le même Gallas qui par contre se montrait nickel chrome pour arrêter Glen Johnson lancé plein fer dans la surface à Kuyt (20e). Encouragés par cette bonne entame, les hommes de Benitez maintenaient la pression, comme sur cette touche jouée fissa par Johnson vers Kuyt dans le dos de la défense londonienne pour un service en retrait vers Gerrard qui écrasait trop sa reprise (27e). A la demi-heure, Arsenal, deuxième meilleure attaque de Premier League totalement bouffée par le pressing rouge, n’avait tout bonnement pas encore frappé au but. Alors coup sur coup, Denilson puis Nasri, invisible jusque-là, s’y essayaient timidement (35e). Pas suffisant pour freiner Liverpool. Juste avant la pause, Fabio Aurelio, à 35 mètres légèrement à droite, bottait un bon coup-franc dans la boîte où Almunia, à la lutte aérienne avec Lucas, renvoyait mal vers ce renard de Kuyt et son enchaînement contrôle du bide-frappe du tibia dans le petit filet (42e, 1-0). Moche mais lo-gique !

Et revoilà Arshavin !

Au retour des vestiaires, une question brûlait les lèvres du kop : combien de temps les Reds, au complet mais pour beaucoup encore convalescents, allaient tenir ce rythme infernal ? En tout cas, c’étaient les Gunners, sans doute bien cabossés par Wenger à la pause, qui allumaient les premiers feux. Ici un centre bien senti de Sagna vers Arshavin, devancé de justesse par Carragher avant que Fabregas sur le corner suivant n’adresse une frappe vicieuse bien captée par Reina. On n’avait pas noté que Nasri avait permuté à droite à la reprise. Une bonne idée en vérité. Bien lancé par Cesc, l’ancien Marseillais glissait un centre malin poussé dans son propre but par Johnson alors qu’il n’y avait quand même pas le feu au lac (49e, 1-1). Comme un symbole des tourments de Liverpool cette saison. Pour tout dire, ce coup du sort n’était pas l’unique explication du retour londonien dans cette partie. Asphyxiés en première période, les Arsènaux pressaient haut désormais et obligeaient les Reds à une forme d’excellence dans les transmissions. Payant forcément contre une équipe habitée par le doute. Et comme pour mieux réveiller les vieux démons de Liverpool, Arshavin récupérait, au nez à la barbe d’un Johnson encore sonné par sa boulette, un centre à l’entrée de la surface pour allumer une cacahuète dans la lucarne de Reina (57e, 1-2). Arshavin, la vraie star des Gunners avec 14 buts et 14 passes décisives en 34 matches disputés depuis son arrivée sur les bords de la Tamise. La suite ? Une succession de pseudo-tentatives à l’arrache de Liverpool, complètement désorganisé dans les pas d’un Gerrard disparu de la circulation. Oui, jusqu’au bout de la saison, les Reds vont vivre l’enfer, c’est sûr. En revanche, Arsenal s’est donné une chance de pouvoir rêver encore.

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