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Arsenal aura l’occasion de conjurer le sort

Par Charles Alf Lafon
Arsenal aura l’occasion de conjurer le sort

Vainqueurs au bout de l'ennui aux tirs au but (1-1), les Gunners s'offrent une place en finale de FA Cup. Mais que ce fut dur de venir à bout de Wigan, tenant du titre qui a livré une prestation solide. Ils peuvent remercier Fabianski, décisif lors de l'ultime séance, et rêver d'enfin toucher un premier trophée depuis 9 ans !

WiganArsenal (11) Jordi Gómez (60′) pour Wigan , Mertesacker (82′) pour Arsenal.

Sur le papier, ce match entre un membre du Big Four et un pensionnaire de Championship ne devait être qu’une formalité. Pourtant, ce fut loin d’être le cas. Arsenal, incapable de produire du jeu, handicapé par la maladresse de Sanogo, a eu de terribles difficultés à trouver la faille dans la défense de Latics compacts et appliqués. Tombeur de Manchester City au tour précédent, Wigan ne pourra pas défendre son titre acquis l’an dernier. Cruel, tant leur plan de pousser Arsenal aux pénaltys aurait mérité de marcher. C’était sans compter sur Fabianski, qui a arrêté les deux premiers tirs de la séance. Du coup, Arteta, Källström, Giroud et Cazorla n’ont plus eu qu’à finir le travail. Arsenal pourra tenter de conquérir son premier trophée depuis 2005 à Wembley, contre Hull ou Sheffield.

Une douce fin de journée

Le début de match est à la mesure de l’évènement : pesant. Les possessions des deux équipes ne donnent pas grand-chose, trop occupées à ne pas prendre de risque. Seul Oxlade-Chamberlain amène de la vitesse et de la fougue. Il trouve d’ailleurs sur un bon centre la tête de Sanogo, qui voit sa tentative repoussée par Scott Carson. Wigan, bien positionné dans son 3-5-1-1, presse bien, et parvient à bloquer le jeu d’Arsenal, maître du ballon. Après, offensivement, les Latics se contentent de jouer sur Fortuné, ce qui ne leur sourit pas trop. Pas audacieux pour deux sous, ils se contentent de rester vivant. L’ensemble manque de rythme, et Arsenal, peut-être tétanisé par l’enjeu, ne cherche pas non plus à les bousculer. La différence de division entre les deux équipes est loin d’être criante. Surtout quand on voit le niveau de Sanogo, incapable de contrôler correctement une bonne passe dans la profondeur de Ramsey, de retour. Les minutes passent pour les voitures et le bilan, c’est qu’il ne se passe rien. En même temps, avec Ramis sur le terrain, pas étonnant qu’on ait un match sans fin. Seuls les coups de sifflet de l’arbitre empêchent de sombrer dans le sommeil doucereux d’une fin d’après-midi ensoleillé. Et puis les envolées de McManaman, rappellant le bon vieux Steve. Sinon, Sanogo s’offre un nouveau duel avec Carson, qu’il perd. Pas étonnant quand on pousse son ballon à dix mètres devant soi.

Mertesacker, un partout

Quoi qu’aient pu dire Wenger et Rösler à la pause, il ne semble pas que cela ait porté ses fruits. On assiste toutefois à un léger sursaut, avec un peu plus de mouvements, mais les gardiens ne sont pas inquiétés pour autant. À l’heure de jeu pourtant, tout bascule. McManaman remet le coup du rush tout seul, direction Mertesacker. En l’absence de Koscielny, l’Allemand prend ses responsabilités et concède le pénalty pour un joli tacle à retardement. Jordi Gómez bat Fabianski, pourtant parti du bon côté, pour donner aux siens le droit de rêver à une nouvelle finale à Wembley. Ce but a le mérite de donner du piquant à la rencontre, entre des Latics euphoriques et des Gunners au pied du mur. Les deux entraîneurs tentent ensuite d’améliorer leur équipe : Giroud remplace Podolski, pourtant moins dramatique que Sanogo, pour un passage à deux tiges devant, et McManaman cède sa place à Nick Powell, jeune espoir prêté par Manchester United. L’homme au slip essaye de se montrer disponible, sans grand succès, alors que dans les tribunes, les supporters des Gunners commencent à gronder. Si Ramis, impérial, chasse tranquillement les fantômes qui lui servent d’adversaires, c’est bien toute son équipe qui défend avec ardeur. Et quand ce n’est pas un joueur, c’est le poteau de Carson qui vient contrarier les rêves d’Arsenal. Ou Crainey, héroïque, qui enlève une tête d’AOC sur sa ligne. Et ce qui devait arriver arriva : Mertesacker, abandonné dans la surface sur le corner suivant, se rattrape de son erreur. Du coup, les deux équipes tentent d’éviter la prolongation, sans succès. Une prolongation sans fin, même si AOC trouve l’équerre. Il faudra finalement une séance de tirs au but pour les départager. Une séance qui appartenait à Fabianski.

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