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Anderson la relève

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Anderson la relève

Une équipe B de Manchester a dominé une équipe de Schalke qui n'avait clairement pas le niveau du dernier carré de la C1. Chez les coiffeurs, Anderson s'est offert le droit de rêver à une titularisation le 28 mai prochain.

Manchester United

Van der Sar (5) : lorsqu’il poussa ses premiers braillements, MU ne comptait qu’une C1 au compteur. Le 28 mai, il terminera sa carrière avec comme objectif d’en offrir une quatrième au peuple rouge. Son match ? On s’en tamponne, Edwin a juste émargé.

O’Shea (5) : il est bon nulle part, mais peut jouer partout. Il a 30 ans mais ne se rase pas. Il a le charisme d’une pompe Mephisto mais squatte le brassard de capitaine. John est un homme illisible et ça dure depuis 10 ans.

Smalling (4) : Bubba Gump n’a pas la conduite de balle de Rio Ferdinand. Ca s’est vu. C’est lui qui offre le but aux Teutons après une sortie balle au pied à la con. Une action qui gâche sa partie quelconque.

Evans (5) : le Vidic du pauvre n’a ni l’aisance du Serbe dans les airs, ni son aplomb dans les duels. Au vrai, le numéro 23 est à l’image de son pays sur l’échiquier mondial, une offre de seconde zone.

Rafael (5) : depuis quelques semaines, son jumeau squatte le onze de base à sa place. Un changement qui l’agace à tel point que le petit carioca a paru emprunté. Ca doit être sympa les repas de famille.

Anderson (7,5) : « Je sais ce que vous vous dites. Il bouge bien le gros » . C’est vrai qu’il bouffe bien le joufflu. Outre son activité de dératé, il a fait taire ses détracteurs qui lui reprochent de ne jamais marquer. C’est chose faite. Et deux fois pour bien faire taire les gueulards. A côté de ça, l’ancien de Porto gratte une chiée de ballons, relance un max et presse comme un chien. C’est par où Wembley ?

Scholes (6) : rien ne change avec l’homme carotte, des transversales de velours, des tacles de barbouze et une folle envie de dire oui à la binouze.

Gibson (7) : en début de semaine, son compte Twitter avait servi de crachoir à ses propres supporters. Il pourra garder son compte Facebook actif suite à son amour de passe sur l’ouverture du score. Mieux, il pourra gratter quelques friends avec son but tout pourri et ses ouvertures de 60 mètres. Pas encore Roy Keane, mais déjà bien meilleur que Liam Miller.

Valencia (6,5) : toute ressemblance avec Llewellyn « Ponch » Poncherello de Chips est fortuite. Par contre, la vitesse de pointe et l’efficacité sont les mêmes : un but, une passe décisive. Sauf que l’Equatorien n’a pas besoin de collant et de bottes en cuir pour se faire respecter.

Nani (6) : dire que le portugais court à 1000 à l’heure, ça on le sait. Dire que le numéro 17 est un formidable accélérateur de particule, on le sait aussi. Il reste quoi finalement ? Des crochets, des envolées, des feintes et des pompes fluos. Tout ce que la Ligue 1 n’aura jamais en somme.

Berbatov (5,5) : pour faire le malin avec Al Pacino dans Le Parrain 3 y’a du monde, quand il s’agit de se bouger sur le front de l’attaque en demi-finale de Ligue des Champions, Berba traine la jambe. Bon, il a donné un passe décisive à Anderson quand même. Sympa.

Evra (5) : le stakhanoviste du football français ne voulait pas rater cette demi-finale retour. Quitte à se déboiter une guibole sur le premier contact.

Fletcher (-) : ouf, Darren n’a pas succombé à une saloperie de virus. Il est vivant et toujours aussi laid.

Owen (-) : Ballon d’or France Football en 2001, vainqueur de la Super Coupe d’Europe en 2001, vainqueur de la C3 en 2001, vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 2001, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2003, 2010. On trouve vraiment n’importe quoi sur le Net. Ah c’est vrai ? Incroyable.

[page]Schalke 04

Neuer (5) : on s’était paluché sur son match aller. Et force est de constater qu’il a remis les pendules à l’heure. En avance sur son temps, il est vite revenu sur terre avec une boulette a faire pâlir Edel. On en oublierait presque sa parade-poster sur la frappe d’Anderson. Ce qu’on oubliera moins, ce sont les six buts encaissés en 180 minutes. Enfin on dit ça, on dit rien…

Uchida (5) : ça court vite, ça ne transpire pas, ça tacle, ça se bat. Ca ne fait aucun doute, les Bioman sont de retour.

Höwedes (4) : le grand absent du match aller aura marqué le retour par sa discrétion. Roi du marquage à trois mètres, le défenseur teuton n’avait pourtant que l’attaque B de MU à se farcir.

Metzelder (3) : comment appelle-t-on le taulier d’une défense qui prend quatre pions dans la face ? Renato Civelli.

Escudero (5) : malgré ses 21 ans printemps, l’Espagnol a livré un sacré match. Disponible et appliqué, l’ancien de Murcie s’est désolidarisé de ses potes en jouant son match. Traitre.

Papadopoulos (4) : si les Grecs avaient de bons footballeurs ça se saurait. A sa décharge, son vrai poste est défenseur central. On a les excuses que l’on mérite.

Jurado (5) : la caution technique de 04. Quand il frappe, il nettoie les lunettes. C’est comme ça et pas autrement. Mais comme il ne frappe qu’une fois par match, il passe le reste du temps planqué derrière Papadopoulos. ACAB (au chaud au bistrot). Malgré tout, l’espagnol est sorti du bar pour la dernière demi-heure et a tenté de provoquer la défense mancunienne. En vain.

Farfan (4) : la tulipe était en manque de flotte. Coups francs mal tirés, accélérations mal négociées, le Péruvien a tout raté et s’est desséché au fur et à mesure.

Baumjohann (3) : bidon au match aller, il devait une revanche à ses fans. Raté. Il a livré quarante-cinq minutes d’une constante médiocrité : pertes de balle, mauvais choix et repli défensif proche du néant. Sera soldé d’ici deux mois aux côté des produits Bleus Décathlon. Tutulututu, tutulututu…

Draxler (2,5) : Clyde the Glide. Ailier magnifique chez les Blazers, dunker vénéré… Ah ce n’est pas le même mec ? Dommage.

Raul (5) : le meilleur buteur de l’histoire de la C1 a livré deux matches. 45 minutes dans les tranchées de Verdun à prier pour ne pas prendre un missile sur la tronche. 45 autres à remuer l’axe central mancunien comme une pucelle à la recherche d’un amant. L’Espagnol est bien meilleur lorsqu’il ne joue pas tout seul en pointe. C’est pas faute de le savoir pourtant.

Edu (4) : il avait démâté à lui tout seul l’Inter à San Siro. A Old Trafford, le Brésilien n’a même pas trouvé le sens du vent. Hormis quelques coups de semonce à la poupe, il a erré comme un gland, perdu au milieu du pré, sans rame avec le refrain d’Alain Souchon en tête : « rame, rame, rameurs, ramez, On avance à rien dans c’canoë… » .

Matip (-) : le Camerounais pourra dire à ses petits-enfants qu’il a joué une 1/2 de C1 avec Schalke. Et ils ne le croiront pas.

Huntelaar (-) : le Néerlandais a visiblement toujours 17 ans.

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