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Alexis Sanchez et sans complexe

Par Robin Delorme
Alexis Sanchez et sans complexe

Tout heureux de voir Messi squatter le Parc le temps d’un amical, le PSG devra surtout garder un œil sur Alexis Sanchez. Car le gamin a la dalle. Moins de blessures, plus de buts, le Chilien est la meilleure promesse d’une saison folle pour son Barça.

« Je ne suis pas le nouveau Cristiano Ronaldo, je suis chilien et je m’appelle Alexis Sanchez » . Le 25 juillet 2011, à peine débarqué dans la cité qui a vu grandir Gaudi, le gamin de Tocopilla en impose. Sans prétention, mais surtout sans complexes, ce mètre soixante-huit de muscles et d’agilité ne veut être comparé à personne. Tout fraîchement auréolé de l’Oscar du meilleur joueur du championnat italien du côté de la mer Adriatique, El Niño Maravilla souhaite bien se faire un nom sur les bords de la Méditerranée. Et, il faut bien l’avouer, l’international chilien n’a pas déçu. Sa première cuvée avec le Barça est une ascension vers la reconnaissance internationale. Ce ne sont pas tant ses quatorze pions sous le jersey blaugrana qui en jettent, mais bien son activité digne d’un lapin Duracell. Car oui, Alexis Sanchez est une pile branchée sur une ligne haute tension 100 000 volts. N’en déplaise à ses quelques blessures, l’ancien de Colo-Colo a réussi le joli coup d’asseoir le popotin de Pedro Rodriguez sur le banc du Camp Nou. Désormais, il ne lui manque plus que quelques lignes à un CV qui ne demande que ça. Oubliés les boutons d’acné, Alexis veut grandir.
De Cobreloa au Barça
Pour comprendre la force du gamin, un retour au pays de la cazuela est obligatoire. A 16 ans et 5 mois, le surdoué plonge dans le grand bain. Avec ses collègues de Cobreloa, il plante. Beaucoup même. Avec ses 40 pions au compteur, l’Udinese sent le bon coup. Dès l’été 2006, le club du Frioul l’arrache aux griffes de ses formateurs. Histoire de parfaire sa formation au plus haut niveau, il est prêté à Colo-Colo. Pas le dernier des peintres, son coéquipier de l’époque, Arturo Vidal, se souvient : « C’est un attaquant capable d’éliminer quatre défenseurs et de faire la différence. A lui seul, il peut faire exploser n’importe quel dispositif » . Claudio Borghi, coach au Cacique, se veut tout aussi dithyrambique : « Il est déséquilibrant, capable de briser n’importe quelle défense. A l’entraînement, il fait des choses incroyables avec le ballon » . Les louanges pleuvent alors Udine l’envoie un cran plus haut. A River Plate, exactement. Au Monumental, il retrouve le club de son idole, le Matador Marcelo Salas. Une saison durant, il enchante son monde. Cette fois, c’est bon, Alexis Sanchez va poursuivre sa croissance en Europe.
Dès ses premiers pas au bord de l’Adriatique, le président des Zebrette le gratte dans le sens du poil : « Si nous nous séparons d’Antonio Di Natale, nous pouvons être tranquilles car Sanchez va revenir. Il fait de très belles choses en Argentine. Il sera notre nouveau Pato » . Mais Toto Di Natale ne partira pas. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’El Niño Maravilla va faire des merveilles. En trois saisons, il va successivement faire trembler les filets adverses trois, cinq, puis douze fois. Lors de la coupure mondiale de 2010, il est le fer de lance d’une équipe chilienne somptueuse. Bielsa le sait, « il fait partie des très bons joueurs que le Chili a produits ces derniers temps » . Il n’en fallait pas plus pour attirer l’appétit blaugrana l’été suivant. Des Blaugranas qui voient en lui le pendant d’un certain Messi. Pour 37 millions d’euros, Alexis découvre les joies du tiki-taka catalan.
Ronaldo voit en lui un buteur
La première cuvée du Chilien va dans ce sens : Alexis est un crack, un vrai. David Villa out jusqu’à la fin de l’exercice, il propulse Pedro, pourtant protégé du Pep, sur la touche. Trapu comme un buffle, agile tel un équilibriste, le minot est l’alliage entre puissance et technique. Un subtil mélange auquel s’ajoute une humilité presque gênante. Alors pour sa deuxième année, le prodige doit se faire violence pour oublier ses petites blessures à répétition. L’une des rares ombres au tableau en compagnie de son manque d’efficacité. « Je connais mieux mon corps. Grâce à tous ceux qui ont travaillé avec moi, médecins, préparateurs physiques, j’espère ne pas me blesser et ainsi offrir un meilleur rendement. J’espère pouvoir être plus régulier » , clamait-il juste avant d’affronter Hambourg en amical. Des matchs amicaux où il est apparu d’ailleurs plus qu’en forme. Ses ratés de l’an dernier sont semble-t-il oubliés. Pour Ronaldo, le vrai, le gros, c’est tout sauf une surprise : « Avec la volonté qui est la sienne, qu’il continue ainsi et il triomphera au Barça. Il a un profil intéressant et en plus d’être rapide, il a le sens du but. Il aura beaucoup de succès » . Alexis n’attend plus que ça.

Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »

Par Robin Delorme

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