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Ajaccio redémarre, Troyes enfonce Caen

Par Valentin Lutz
6 minutes
Ajaccio redémarre, Troyes enfonce Caen

Vainqueur d'Orléans à l'extérieur (0-3), Ajaccio redémarre et se rapproche de Lens. Dans le même temps, l'ESTAC a enfoncé Caen dans les tout derniers instants de la partie (0-1), tandis que Valenciennes a dégoûté Sochaux au terme d'un match fou. Le HAC, défait par le Paris FC (1-0) a également raté l'occasion de se rapprocher du Top 5 et Niort a craqué sur la pelouse de Grenoble (3-1). De leurs côtés, Auxerre, Chambly, Le Mans et Rodez assurent les traditionnels 0-0 de la journée.

Orléans 0-3 Ajaccio

Buts : Courtet (40e, 77e), Cuypers (71e) pour l’ACA

À l’occasion de ce quasi-match des extrêmes, réagir est le mot d’ordre pour Orléans, qui reste sur trois défaites d’affilée. Mais aussi pour Ajaccio, défait la semaine dernière face à Auxerre (2-3) et machine de guerre à l’extérieur avec déjà huit victoires loin de François-Coty. De fait, les Corses dominent largement la rencontre, mais doivent attendre la fin de la période pour concrétiser : dans le rond central, Gaëtan Courtet anticipe une passe en retrait orléanaise et en une touche, sans contrôle, adresse du rond central un lob soyeux qui trouve le filet de Letellier (41e). En deuxième mi-temps, le rapport de force s’inverse : tandis qu’Ajaccio se contente de maîtriser et d’évoluer en contres, Orléans monopolise le ballon. Mais l’ACA décide de tuer le match en plantant deux nouvelles banderilles. La première par Cuypers (71e), la seconde par Courtet (77e). Le score ne bouge plus : Ajaccio, troisième, se rapproche à deux points de Lens.

Note du match : 9/13, comme le nombre de victoires à l’extérieur d’Ajaccio (en treize matchs), meilleure équipe de L2 hors de ses bases.


Caen 0-1 Troyes

But : Pintor (89e) pour l’ESTAC

Si comme à son habitude, Pascal Dupraz fait le show au bord de la ligne de touche, le SM Caen est une fois n’est pas coutume plutôt frileux dans le jeu. L’ESTAC, pourtant à la recherche de points après un début d’année calamiteux (quatre défaites en cinq matchs), ne propose pas grand-chose non plus et cet affrontement des anciens de Ligue 1 plonge dans l’ennui. La mi-temps met un terme au statu quo, sans que le public de D’Ornano n’ait pu se donner une bonne raison de sacrifier son 14 février. Le rythme s’accélère ensuite, car Troyes ne semble plus se satisfaire du match nul et parce que l’entrée de Tell fait du bien à Caen. Mais c’est bien la formation de l’Aube qui semble prendre le dessus, et qui tente de forcer la décision : c’est finalement chose faite, en toute fin de partie, grâce à un but de Pintor, lui aussi entré en jeu (89e). Caen a probablement perdu tout espoir de montée. Au contraire de Troyes, qui consolide sa quatrième place.

Note du match : 13/20, comme le nombre de points qui séparent le SM Caen du Top 5 : la mission impossible est lancée.


Paris FC 1-0 Le Havre

But : Ménez (12e) pour le PFC

Les objectifs ne sont pas les mêmes pour le PFC, à la lutte pour le maintien, et pour le HAC, toujours engagé dans la course pour la montée. Le besoin de victoires, lui, est identique. Jérémy Ménez, furieux en début de rencontre, en a bien conscience et ne se fait pas prier pour convertir avec de la réussite sa rage en but au quart d’heure de jeu après un joli service de Pitroipa (12e). L’équipe la plus vintage de Ligue 2 parvient par la suite à tenir en échec le HAC, peu inspiré en l’absence de Kadewere. En seconde mi-temps, Le Havre se montre plus dangereux, mais ses attaquants sont maladroits. À l’image de Dina Ebimbe, qui vendange à la soixantième minute une offrande de Fontaine. Le PFC tient bon, et empoche trois points précieux dans la course au maintien. De son côté, Le Havre rate le coche et stagne à la sixième place.

Note du match : 7/10, comme les numéros de maillot de Jérémy Ménez et Jonathan Pitroipa, les deux hommes clés de ce Paris FC à l’image rétro.


Valenciennes 3-2 Sochaux

Buts : Diliberto (69e), Diliberto (70e), Chergui (80e) pour le VAFC // Diop (10e), Sané (11e) pour Sochaux

Valenciennes est revenu de loin. Car en début de rencontre, les Lionceaux, remontés comme des pendules, avaient décidé d’offrir beaucoup d’amour à leur entraîneur quelques jours après son 43e anniversaire : en un peu plus d’une minute, Sochaux punit par deux fois Valenciennes au terme de deux contres rondement menés. Le premier conclu par Diop (10e), le second par Sané (11e). Le VAFC est hors sujet, et laisse trop d’espaces à des Sochaliens déchaînés. Qui acculent leurs adversaires du soir, mettent Prior à contribution, mais ne parviennent pas à creuser l’écart avant le retour aux vestiaires. Mal leur en prend, car Valenciennes décide de mettre fin à la fête et de réagir : une minute, là encore, sépare les deux coups de boutoir des Nordistes qui parviennent à revenir à niveau à la faveur de réalisations de Diliberto (69e) et Cabral (70e). Désormais, la rencontre échappe à Sochaux. Chergui, entré en jeu et grand acteur du renouveau valenciennois, crucifie enfin le FCSM d’une frappe magnifique (80e). Omar Daf a dû apprécier son cadeau.

Note du match : 2/2, comme le nombre de minutes qui ont permis à Sochaux de se mettre en situation idéale, puis de tout gâcher.


Grenoble 3-1 Niort

Buts : Benet (6e), Djité (81e), Semedo (90e+2) pour Grenoble // Kilama Kilama (57e) pour Niort

Invaincu à domicile depuis la deuxième journée, Grenoble est presque intraitable sur sa pelouse et n’a besoin que de six minutes pour le prouver lorsque Benet lance une ogive imparable dans la lucarne de Braat, mettant à profit une grosse erreur de la défense du Chamois (6e). Par la suite, la jeunesse niortaise tente de revenir : déterminés et agressifs, les joueurs de Franck Passi poussent et finissent par égaliser à l’heure de jeu grâce à une tête rageuse de Kilama Kilama (57e). Les Niortais semblent transcendés, mais Grenoble est cynique, laisse passer l’orage et finit par frustrer son rival à la faveur d’un geste plein de lucidité et de subtilité de Djité (81e). Niort est à terre et encaisse même un troisième but, inscrit par Semedo à l’aboutissement d’un contre modèle (90e+2).

Note du match : 18/20, comme la position de Niort, jeune équipe en perdition au classement.


Auxerre 0-0 Chambly

À l’occasion de ce match du ventre mou, Auxerre et Chambly prennent leur temps pour se mettre en route. Un pétard de Coeff parfaitement détourné par Pinoteau, titularisé pour la deuxième fois seulement en professionnel, permet en revanche à l’AJA de sortir de sa torpeur et de progressivement imposer son jeu. En vain, car les Ajaïstes ne parviennent pas à ouvrir le score avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, Auxerre s’installe dans le camp chamblyen, mais c’est à un mur que se heurtent les hommes de Jean-Marc Furlan. Ces derniers tentent, tentent encore, tentent toujours, mais manquent cruellement de réussite dans le dernier geste. Alors que Chambly se contente de bien défendre, à défaut de bien attaquer. L’AJA n’obtiendra pas mieux, malgré la présence de Guy Roux en tribunes : au moins, l’amour dure longtemps.

Note du match : 0/0, comme le nombre d’occasion franche de part et d’autre.


Le Mans 0-0 Rodez

Le match de la peur de la soirée a, semble-t-il, inhibé les acteurs de deux équipes qui ne connaissent plus la victoire. De fait, si les Manceaux dominent timidement la rencontre, les deux équipes peinent à se procurer des occasions franches. Moussiti-Okon trouve bien la transversale pour les Sarthois après avoir semé la zizanie sur le flanc gauche de la surface de réparation, mais c’est bien trop peu pour modifier le tableau d’affichage. En seconde période, le schéma se reproduit : les deux formations ne savent plus gagner (cinq matchs sans succès pour Le Mans, cinq défaites lors des six dernières rencontres pour Rodez), et ne trouvent pas le moyen d’endiguer la mauvaise série. Le contenu est insuffisant des deux côtés pour obtenir autre chose qu’un petit point de cette rencontre, verdict concrétisé par le coup de sifflet final. Le Mans va mal.

Note du match : 0/6, comme le nombre de victoire du Mans sur les six derniers matchs. Tout se complique.

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