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  • 2011/2012

A la poursuite des Diables Rouges

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A la poursuite des Diables Rouges

Manchester United, champion en titre, veut accrocher le 20eme titre de son histoire. On ne va pas se mentir, les Red Devils sont favoris. Mais la concurrence, de Chelsea et surtout de l'ennemi de City, tient la route...

Ceux pour qui finir second serait une échec

Manchester United : Le tenant du titre est le favori logique à sa propre succession. Un collectif ultra-rodé, un stade quasi-imprenable, un recrutement intéressant (De Gea, Jones, Young et les retours de Welbeck et Cleverley) et, surtout, l’habitude de gagner. MU semble paré pour s’emparer d’une vingtième couronne. Le duo Rooney/Chicharito devrait déboiter de la défense, Vidic claquer quelques pions sur corner et Nani sortira encore des saltos. Bref, du classique. Mais ça fait 25 ans que ça marche. Et puis Ryan Giggs se verrait bien arrêter sa carrière sur un nouveau titre. Le treizième. Et encore, on ne parle pas du possible successeur de Scholes qui devrait forcément arriver d’ici le 31 août (Sneijder ?).

Chelsea : Fernando Torres va bien finir par se réveiller. Didier Drogba vaut encore sa quinzaine de pions, John Terry cassera encore quelques tibias. Chelsea va se réveiller. C’est évident. Surtout, l’arrivée d’André Villas-Boas sur le banc devrait (re)dynamiter un club en manque de win. Même si Essien s’est encore pété le genou, l’effectif est solide, expérimenté et suffisamment armé pour aller au bout, surtout si Romelu Lukaku, le bambin belge, est le crack annoncé. Nico39 se contentera de la Coupe de la Ligue.

Ceux qui se disent que ça peut le faire

Manchester City : A force d’empiler les stars, ça commence à prendre forme. Doucement mais surement, City a mis le temps mais les ouailles de Roberto Mancini peuvent rêver au titre. Ça sera dur car il faudra digérer la Ligue des Champions, mais sur le papier, les Citizens n’ont pas à rougir de la concurrence. Si Agüero s’acclimate à l’Angleterre et si Balotelli s’achète un cerveau, l’autre club de Manchester peut être la grosse côte de la saison. Le vrai-faux départ de Tevez offre à l’entraineur italien un choix pléthorique en attaque. Et comme Samir Nasri pourrait poser ses valises dans le coin, ça fait du beau monde au balcon.

Ceux qui ont à se faire pardonner

Arsenal : 6 ans sans trophée. C’est long. Trop long. Toujours aussi plaisant pour les romantiques, Arsenal en oublie l’essentiel : gagner. Ça sera encore dur cette saison. Le recrutement est atypique : du jeune prometteur de D2 (Alex Oxlade-Chamberlain, Carl Jenkinson) et un Gevrinho déjà branché sur 10 000 volts, tout ça est très wengerien mais semble, encore une fois, trop juste pour accrocher le Graal. D’autant que tonton Arsène devrait perdre Fabregas et Nasri avant la fin août. C’est moche. Sans parler des blessures qui pourriront, forcément, l’effectif des Gunners. Mais les coéquipiers de Jack Wilshere meurent d’envie de fermer quelques gueules. On veut voir ça.

Liverpool : les Reds n’ont pas mis la main au larfeuille pour se contenter d’une sixième place. En lâchant près de 50 plaques pour Henderson, Downing, Adam et Doni, Liverpool s’est donné les moyens de réintégrer le top 4. Sans parler de l’association Suarez-Carroll qui devrait faire parler. En avançant cachées, les troupes de Dalglish peuvent assurer une place en C1. Pour le titre, ça parait trop juste, surtout défensivement. Mais les Reds ont mangé leur pain noir. Enfin, Anfield l’espère.

Ceux qui veulent profiter d’un malentendu

Tottenham : Sensations du début de saison l’an dernier, les Spurs ont raté la C1 sur le rush final. L’effectif n’a pas bougé et Dirty Harry Rekdnapp espère surtout ne pas perdre un Luka Modric ardemment dragué par les Blues. Le talent est là. La folie aussi, avec les Bale et Lennon. Néanmoins, il faudra assurer derrière et surtout ne pas se rater lors des grands rendez-vous. Une spécialité locale. Reste que l’escouade apparait un peu short niveau buteur, Crouch et Defoe sentent un tantinet le renfermé.

Ceux qui veulent accrocher l’Europe

Aston Villa : On a bien dégraissé cet été. Out Pires, Carew, Reo-Cocker, Houiller & co. Avec les arrivées de Given et N’Zogbia, Villa tient la route sur le papelard. Dans un bon jour, l’équipe de Birmingham peut assurer une sixième place, facile. La jeune garde a de la gueule (Albrighton, Delfouneso, Clark) et les tauliers sont toujours là (Petrov, Warnock). D’autant que l’arrivée aux manettes du rouquin boursoufflé Alex McLeish n’est pas un si mauvais coup. L’homme s’est payé une Coupe de la Ligue avec les incapables de Birmingham City. L’autre club de la ville.

Fulham : 16 nationalités au sein de la firme de Fulham. Trop faible pour durer sur la longueur, les mecs de Martin Jol peuvent se qualifier en Ligue Europa via le trophée du fair-play ou par un bon parcours en Cup. Reste que le rapatriement de John Arne Riise est un joli coup (il retrouve à Londres son frangin, cool). Mais l’ensemble manque de folie et de consistance défensive pour prétendre à mieux. C’est dommage.

Everton : L’équipe funky par excellence. Des mecs sympathiques comme Saha ou Distin. De la dégaine atypique avec Fellaini ou Cahill. Un gardien atteint du syndrome Gilles de la Tourette, un entraineur écossais, du jeune crack à la pelle (Jack Rodwell devrait s’envoler d’ici un an pour 25 plaques) et une gnak de tous les instants, les Toffees ont tout de l’équipe bon esprit. Sauf que la lose est omniprésente. Sixième, au mieux.

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Ceux qui peuvent emmerder tout le monde

Sunderland : La surprise pourrait venir d’eux. Surtout que les Black Cats se sont bien renforcés défensivement avec les Mancuniens O’Shea et Brown. Si Gyan, Sessegnon et la talentueux egyptien Ahmed al-Muhammadi trouvent la bonne formule offensive, l’ensemble peut jouer les trouble-fêtes. Mais ça reste un peu trop brouillon pour prétendre à mieux. Typiquement le genre d’équipe capable d’aller chercher un nul à l’Emirates le lundi et d’en prendre quatre à la maison par Bolton le samedi.

Newcastle : Le nouvel Eldorado français. Ben Arfa, Cabaye, Marveaux et maintenant Obertan sont venus poser leurs valises dans le Nord de l’Angleterre. Ça va tricoter sévère entre Ben Arfa, Marveaux et Obertan. Même si l’équipe a perdu son homme à tout faire, Kevin Nolan, parti se dorer le cul en D2 avec West Ham, les Magpies veulent finir dans le top 10. Si tout le monde arrive à bien s’entendre, ça peut donner quelque chose d’assez excitant. Si les tripoteurs se regardent jouer par contre…

Bolton : Comment survivre quand on perd son meilleur joueur/buteur ? Voilà la question que tout Bolton se pose. Elmander parti en Turquie, les vagabonds doivent tourner la page. Surtout que le prêt de Daniel Sturridge avait fait un bien fou (l’Anglais est reparti à Chelsea). L’arrivée du milieu travailleur Nigel Reo-Cocker est une bonne chose, mais ça manque d’un buteur. D’un mec capable de transpercer une défense docile. Quoi qu’il en soit, les Wanderers vendront chèrement leur peau. Quitte à se prendre des raclées, autant le faire avec honneur.

Stoke City : Effectif quasi-identique pour le dernier finaliste de la Cup. On notera la délicieuse arrivée de l’homme de verre Jonathan Woodagte qui sera chargé de former avec Shawcross une belle brochette de bouchers (à moins que la doublette Huth-Upson ne prenne le relais). Le point fort de Stoke ? Le Physique. Son autre point fort ? Le physique. Quand la seule caution technique du club s’appelle Jermaine Pennant, on peut s’attendre à tout. Sur un bon jour, Kenwyne Jones peut planter une dreadlock au fond et prendre trois points face à Chelsea.

Ceux dont tout le monde se fout

Wolverhampton : Que pensez d’un club dont la star est un international anglais méconnu (Matt Jarvis) ? Pas grand chose justement. Les loups sont trop faibles pour inquiéter grand monde et trop peu médiatique pour qu’on s’intéresse à eux. A la rigueur, le petit Jamie O’Hara (ex-Spurs) mériterait quelques lignes. C’est surtout pour sa femme en fait, la délicieuse Danielle Lloyd (ex-Miss Angleterre) que le petit rouquin attire l’attention. Miam.

WBA : Ils avaient séduit pas mal de sceptiques l’an dernier avec leur jeu un peu fou. Même Peter Odemwingie était bluffant. Sans parler du travail foncier de Mulumbu. L’effet de surprise ne marchera plus. L’arrivée dans les bois de Ben Foster devrait offrir quelques boulettes bien senties. A suivre néanmoins les montées, tout en déhanchement, de Jérôme Thomas, ancien pensionnaire du centre de formation des Gunners.

Ceux qui vont sacrément galérer

QPR : Adel Taarabt s’est peut-être amusé avec toutes les défenses de seconde division, mais le niveau au-dessus l’attend de pied ferme. QPR possède sans doute un compte en banque ronflant, mais l’équipe ne respire pas la sérénité. Le recrutement est quelconque (le revenant Dyer, Alberti, Bothroyd, Gabbidon et DJ Campbell) et l’exigence du haut niveau devrait avoir raison d’un club absent de l’élite du football anglais depuis 1996. Flavio Briatore, Bernie Ecclestone et le milliardaire indien Lakshmi Mittal vont comprendre qu’une équipe de football ne se dirige pas à coup d’arrêts au stand.

Norwich : Un tour et puis s’en va. Les Canaris ne font rire personne. Battront-ils le record de médiocrité de Derby County (11 points en 2008) ? Même pas sûr. C’est dire s’ils ont l’air nuls…

Wigan : Pour le moment, la star Rodallega est toujours dans le coin. Avec lui, Wigan galère pour assurer le maintien. Si le génial colombien se fait la malle, ça sera compliqué. Déjà que Charles N’Zogbia a pris la porte de sortie, il ne reste pas vraiment de quoi vibrer chez les Latics. Au pire, on se contentera des tacles assassins de l’Autrichien Scharner. Un mec qui doit avoir un paquet de malléoles empaillées sur sa cheminée.

Blackburn : Gael Givet est titulaire chez les Rovers. El-Hadji Diouf est revenu. Forcément…

Ceux qui ont profité du règlement pour s’inviter

Swansea : Oui, on peut évoluer au Pays de Galles et jouer en première division anglaise. C’est nul, mais c’est comme ça. De toute façon, les Gallois ne devraient pas trainer leur face trop longtemps en Premier League. La preuve, la star s’appelle Leroy Lita…

Le retour du grand méchant Bayern ?

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