- Ligue 1 – 2012/2013 – Présentation des équipes
A Bordeaux, l’immobilisme, c’est maintenant
A Bordeaux, on ne change pas une équipe qui termine cinquième. Rassurés par une fin de saison 2011-2012 bouclée avec sept succès consécutifs, les Girondins comptent sur cette belle dynamique pour démarrer en trombe l'exercice qui s'annonce. Avec l'Europa League en bonus.
Le bilan de l’étéTrois victoires, deux matches nuls et deux défaites. A l’image de la saison passée, les Girondins ont alterné le bon et le moins bon durant leur préparation estivale, capables de s’incliner face à Ajaccio comme de battre la Real Sociedad en terres basques. Seul enseignement, et de taille, pour Francis Gillot, la bonne forme affichée par David Bellion et Fahid Ben Khalfallah. Auteurs chacun de deux réalisations, les compères en grande difficulté sur le plan sportif depuis deux saisons semblent décidés à prouver qu’ils ont leur place ailleurs qu’en réserve. Et selon la formule consacrée, Jean-Louis Triaud ne devrait pas tarder à les présenter comme les deux recrues de l’intersaison.
Le coefficient de résistance au PSG
En Liga, Zlatan a joué une fois contre Pepe. Pendant 39 minutes. Suffisant pour planter l’unique but de ce Clasico de début de saison 2009-2010. En Ligue 1, Zlatan fera la connaissance de Carlos Henrique, un homme qui n’a pas besoin de 39 minutes pour imposer le respect. 50%, donc, comme le taux de probabilité que les genoux du défenseur brésilien, actuellement blessé, répondent présent le 26 août à l’occasion du déplacement des Bordelais au Parc des Princes.
Ça va se terminer comme ça, le 21 décembre 2012
Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost savaient qu’il ne servirait à rien de recruter à quelques mois de la fin du monde. Malins, les deux lascars se sont tout de même offert un ultime kiff en arnaquant une dernière fois West Ham en leur extorquant 15 millions d’euros en échange de Yoan Gouffran. Pour la blague. Leur méfait accompli, les deux hommes ont convié leur effectif dans la propriété viticole gérée par le président bordelais pour finir les bonnes bouteilles avant que l’Atlantique ait recouvert l’ensemble de l’Aquitaine. Florian Marange, lui, préfère attendre le tsunami. Un body-board sous le bras.
Le portrait-robot
33 % Rose – Parce que désormais, les Girondins sont les Marine et blanc et rose.
24% Liquido – One hit wonder allemand. Comme Uwe Reinders.
20% Pull sur les épaules – Swag ferret-capien.
17 % Jean-Philippe Doux – Side kick d’Estelle Denis since 2006.
6% Noyés dans la Garonne – Nouvelle hype bordelaise.
La banane de la saison
Marc Planus. Culminer à 180 centimètres en défense centrale, parcourir péniblement 100 mètres en moins de quinze secondes et entretenir le même popotin qu’Amel Bent n’est pas franchement en accord avec les exigences de la pratique du football de haut niveau en 2012. Et ça, le #27 des Girondins va vite s’en rendre compte.
Le type à suivre
Lamine Sané. Défenseur central, latéral droit, milieu défensif : grâce à sa polyvalence, l’international sénégalais a débuté 32 rencontres, toutes compétitions confondues, la saison passée. Rapide, puissant et toujours appliqué, il est en passe de devenir à 25 ans une pièce maîtresse dans le 3-5-2 de Francis Gillot. Au grand dam de West Ham, qui a vu son offre de 3 millions d’euros rejetée par la direction du FCGB. Et par les temps qui courent, pour que Jean-Louis Triaud refuse une offre, il faut vraiment que le joueur en vaille la peine.
Ce qu’il va se passer cette saison
Les Girondins et leur effectif inchangé vont démarrer le championnat sur la lancée de leurs sept victoires enchaînées en fin de saison dernière. Même le Paris Saint-Germain, qui recevra les hommes au scapulaire dès la troisième journée, devra se rendre à l’évidence : en confiance, les Gillot’s boys sont irrésistibles. Puis viendra le mercato hivernal et ses offres venues de Sunderland, West Ham (encore), Southampton ou Wigan auxquelles Diabaté, Gouffran, Sané et Ciani ne sauront résister. En Europa League, Traoré, Saivet, Bellion, Poundjé, Ben Khalfallah et Chalmé, feront de leur mieux. Mais pas longtemps.
Le chant de supporters
« He’s Obraniak, braniak, on the dancefloor »
Le nom du derby pourri en ico
Le boilatassico, face à Lille. Garonne 6, Deûle 4.
Les chansons de la saison
Fabe – Rien ne change à part les saisons
Édith Piaf – La Vie en rose
Par Mathias Edwards