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6-1 : L’OM s’offre un espoir

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6-1 : L’OM s’offre un espoir

Au pied du mur, l'Olympique de Marseille s'offre un peu d'air dans le groupe C et recolle aux équipes de tête en explosant le FC Zurich, 6-1. Un csc et Abriel en début de match, puis Niang, Hilton, Cheyrou et Brandao ont assuré le show. L'OM ne tient pas forcément un match référence, mais au moins une mi-temps.

Un début de match juste parfait. Les Olympiens ont effet plié le match dans les dix premières minutes. Sans avoir besoin de montrer de grandes choses, l’OM a parfaitement géré ses deux premières situations chaudes. Enfin, Fabrice Abriel surtout. Troisième minute, l’ancien Lorientais enveloppe parfaitement un coup-franc lointain et excentré sur la droite. Comme souvent dans pareille situation, un défenseur, ici Aegerter, se craque et dévisse sa tête dans son propre but. 1-0, ça c’est fait. Rebelote, idem et bis repetita –enfin, quasiment– à la dixième minute. Sur un coup de pied arrêté identique, Abriel travaille son cuir. Cette fois, le ballon rebondit et gicle au fond des filets. Les Suisses sont furax (si, si, c’est possible) et réclament une ribambelle de hors-jeux. Sauf que personne n’a touché la gonfle sur le centre-tir… De quoi relancer un beau débat sur le hors-jeu de position, les actions de jeu et compagnie.

Mais voilà, l’Olympique de Marseille doit aimer se faire peur. Par deux fois, les Blancs ratent la mise à mort de leur adversaire. A la 17e, Cheyrou se retourne d’un sombrero et enchaîne du droit, claquette du gardien. Peu après, sur une relance flinguée du portier, Koné centre en première intention pour Brandao qui, seul face aux barres, envoie une saloperie de frappe du gauche dans le virage. A l’aller déjà, le Brésilien avait croqué la feuille de match. Bref, après vingt-cinq minutes passées à pousser, Marseille se relâche, rétrograde en première vitesse et laisse les invités prendre leurs aises. Les Helvètes soufflent, passent la seconde et transpercent leurs hôtes sur leur première occasion nette. A l’entrée de la surface, le Français Alexandre Alphonse profite de la timidité de la charnière Diawara-Hilton pour placer une frappe limpide du droit… 2-1, et pas grand-chose à se claquer jusqu’à la pause.

Au retour des vestiaires, les troupes de Deschamps se montrent plus pressantes et inspirées. Assez discret jusque-là, Mamadou Niang s’appuie sur Koné aux vingt mètres dans l’axe, l’Ivoirien remet de l’extérieur dans la course du Sénégalais qui finit la chorégraphie au physique d’un mini-lob sur Johnny Leoni. 3-1, après 51 minutes de jeu. L’OM joue mieux, se déplace, redécouvre ses couloirs, repique dans l’axe, tente de combiner. Faute d’occasions olympiennes tranchantes, les visiteurs sont à deux crampons de revenir au score. Sur une percée de Djuricqui d’abord, qui efface Mandanda avant de se faire rattraper face au but vide par Bocaly à la 64e, puis par une « poitrine » de Tihinen à un quart d’heure de la fin, bien repoussée par le gardien de l’Equipe de France à la 75e. Le FC Zurich vient de laisser passer sa chance. Cinq minutes plus tard, Hilton est à la réception d’un coup-franc de Cheyrou pour croiser une demi-volée du droit. 4-1, le public est rassuré, au moins pour ce soir. Pour la décoration, Benoît Cheyrou lustre la lucarne adverse d’un missile lointain du gauche à la 88 e. 5-1, mieux que le Real. Même Brandao, si maladroit pendant 89 minutes, y va de son pion. 6-1, un set à rien.

Une entame et une fin de match idéales, donc. Sans être géniaux dans le jeu, les Marseillais ont su prendre les points là où ils étaient, en profitant des grossièretés défensives de leurs opposants, notamment sur phases arrêtées. En l’absence de Lucho, le duo Abriel-Cheyrou a bien tenu le milieu et calmé le jeu au besoin, tandis que l’attaque reste trop dépendante des idées de Niang. Enfin, malgré quelques gazouillis, la défense Bocaly-Diawara-Hilton-Heinze a tenu la baraque. L’OM recolle aux shorts du Milan et du Real Madrid et peut préparer le match face à Lyon dans la sérénité. Parce que oui, ce soir, les Phocéens ont gagné un match sous la pression. Et c’est peut-être là la principale victoire.

Denis Zakaria a plus d’un tour dans son sac

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