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5 bonnes raisons de croire à une victoire du Napoli contre la Juve

Eric Maggiori
5 bonnes raisons de croire à une victoire du Napoli contre la Juve

Ce soir, c'est le grand match. Celui qui peut sceller ou non le sort de la Serie A. Le Napoli, 2e, reçoit la Juve, leader. En cas de succès, les Turinois prennent 9 points d'avance et tuent tout suspense. A l'inverse, Naples peut relancer le suspense.

Parce que le championnat qui est joué en février, on laisse ça aux Espagnols et aux Allemands

Un championnat d’Italie déjà joué avant le début du printemps, on n’aurait jamais vu ça. Lors des dernières saisons, il y a toujours eu de sérieux outsiders, qu’il s’agisse de la Roma du temps de la domination interista, de l’Inter lors du sacre du Milan AC, ou du Milan AC lorsque la Juve a triomphé. Or, ce soir, la Juve a l’occasion d’abattre définitivement la concurrence. Les Bianconeri comptent actuellement 6 points d’avance sur un Napoli qui a raté deux énormes occasions lors des deux dernières journées, avec des nuls 0-0 contre la Sampdoria et l’Udinese. L’équipe de Mazzarri aurait pu arriver à la confrontation directe avec deux points de retard et une possibilité folle de passer en tête. Finalement, l’écart est de 6 longueurs. Et ces 6 longueurs sont un confortable matelas pour la Juve qui, avec une victoire au San Paolo, s’envolerait à +9. Neuf points sur le classement, mais dix, en réalité, puisque la Juve aurait remporté les deux confrontations directes (2-0 à l’aller au Juventus Stadium). Or, 9 points d’avance avec 11 matches à disputer (33 points à disposition), cela semble plié. Certes, on a déjà vu des renversements de situation, comme lors de la saison 1999-00, où la Lazio avait remporté le Scudetto au nez et à la barbe de la Juve alors qu’elle comptait 9 points de retard à 7 tours de la fin. Mais c’est tellement rare que l’on s’en souvient encore 13 ans après. Non. Naples doit s’imposer pour revenir à trois points. Et conserver tout l’intérêt de cette fin de championnat.

Parce que Diego

Après neuf années d’absence, Diego Maradona est revenu à Naples. Un retour triomphal, malgré le contexte (l’ancien numéro 10 ne pouvait plus venir en Italie à cause de problèmes avec le FISC) pour celui qui a fait rêver le peuple napolitain pendant de longues années. L’Argentin a été accueilli comme un roi, avec des maillots, des écharpes et des messages d’amour. Parce qu’il n’y a qu’un seul Diego à Naples. Lors de la conférence de presse organisée spécialement pour l’occasion, le Pibe a pris la casquette d‘observateur de la Serie A, et du choc à venir entre « son » Napoli et la Juve, qui était déjà sa grande rivale à son époque. « Je ne pense pas qu’à 12 journées de la fin, on puisse déjà dire qu’une équipe a gagné le championnat. Pourquoi devrions-nous offrir le Scudetto à la Juve ? Le Napoli doit partir en chasse de cette Juve et surtout ne pas croire qu’il lui est inférieur. Le Napoli ne doit rien lâcher, car nous savons qu’à l’extérieur, la Juve n’est pas imbattable. Pour cela, je demande aux joueurs de ne pas avoir peur de gagner, car le championnat est toujours ouvert » a-t-il assuré. Maradona a même émis l’idée de devenir, un jour, entraîneur du Napoli. Il devra, avant cela, régler tous ses problèmes avec la justice italienne. Ce soir, le San Paolo attend de le voir dans les tribunes pour assister au match. Mais Diego a laissé planer le doute, comme toujours. « Napoli-Juve ? Je ne sais pas encore si je vais revenir » a-t-il assuré. Rendre fière l’idole : une vraie bonne raison de s’imposer, en tout cas.

Parce que sinon, un joueur napolitain ou sa femme pourrait bien avoir des ennuis après la rencontre

A Naples, les joueurs ont un statut tout particulier. Des sortes de demi-dieux. Voire même quasiment de dieux, pour certains privilégiés. La règle d’or, c’est donc : pas touche aux joueurs. Et la règle vaut pour tous. Oui, sauf que le problème, c’est que dernièrement, certains joueurs napolitains ont eu quelques petits problèmes avec des gens qui ont décidé de ne pas respecter ces règles. Cela avait commencé en octobre 2011, lorsque la nouvelle maison de Cavani avait été dévalisée alors que le Matador se trouvait en Uruguay. Quelques jours plus tard, la femme de Hamsik, à quelques heures du match de C1 contre Manchester City, s’était fait voler sa voiture par quatre malfaiteurs. Un mois après, Yanina, la fiancée de Lavezzi, avait été agressée et s’était elle aussi fait voler sa Rolex. Quelques heures plus tard, elle twittait : « Naples, ville de merde » . Ce qui, forcément, avait fait un peu désordre. Cet été, rebelote. Maria Soledad, la femme de Cavani, se fait voler sa montre Piaget, d’une valeur de 18 000 euros. Quelle idée, aussi, en temps de crise… Alors que les femmes étaient souvent visées, il y a deux semaines, c’est Marek Hamsik lui-même qui a été agressé. A la fin du match contre la Sampdoria, le Slovaque se rend en voiture à l’aéroport lorsque deux hommes armés lui ordonnent de leur donner sa montre. A ce rythme-là, les joueurs napolitains vont finir par ne plus jamais être à l’heure. Sauf si « quelqu’un » décide de rendre aux joueurs ce qui leur appartient. On l’a dit : pas touche à ceux qui portent le maillot partenopeo.

Parce qu’on a très peur pour la santé cardiaque de Mazzarri

Walter Mazzarri n’a jamais été réputé pour être un entraîneur calme et serein sur son banc de touche. Au contraire. Il passerait plutôt pour le plus stressé de la Serie A, et ne peut même pas compter sur le soutien de ses clopes pendant les matches. Au mois de novembre, le coach a d’ailleurs passé des examens de contrôle à l’hôpital, ce qui a provoqué un peu d’inquiétude dans les rangs napolitains. Quelques jours plus tard, Mazzarri avait passé toute la fin du match face au Genoa avec une main sur le cœur. Là aussi, quelques doutes, même si le technicien avait fait dans la métaphore : « Je me tenais le cœur parce que le cœur est le symbole de cette équipe » . Mouais. Plus récemment, on a souvent vu un Mazzarri très agité sur son banc, comme lors du match nul face à la Lazio (1-1), ou lors du dernier 0-0 à domicile contre la Sampdoria, où il a passé la moitié du temps à se passer la main sur le visage, dans le cou ou dans les cheveux. Bref, une contre-performance contre la Juve, et l’ancien entraîneur de la Sampdoria risquerait de frôler la syncope. Quoi qu’à y réfléchir, avec une victoire aussi, en fait…

Parce que si Naples ne gagne pas, cela donnera un argument en plus à Manchester City pour faire venir Cavani

Walter Mazzarri a réussi à construire une magnifique à Naples. Mais il est indéniable que ce Napoli est dépendant de deux joueurs : Marek Hamsik et Edinson Cavani. L’attaquant uruguayen cartonne depuis son arrivée à Naples (93 pions en 127 apparitions avec le maillot azzurro), même s’il connaît une petite période de moins bien en ce mois de février (500 minutes sans marquer le moindre but depuis le 27 janvier). Ses stats affolent évidemment les émissaires du monde entier, à commencer par ceux de Manchester City qui, selon les dernières indiscrétions du Daily Mail, le club de Roberto Mancini serait en train de rassembler le petit pactole de 62 millions d’euros pour faire venir le buteur. Et pour la première fois, Aurelio De Laurentiis n’a pas entièrement fermé la porte à un éventuel départ. « Cavani ? Nous avons de très bonnes relations, et s’il venait à me convaincre que son aventure à Naples est terminée, nous en parlerons. Sinon, il a un contrat et il restera » a-t-il affirmé. Or, un Scudetto et une nouvelle Ligue des Champions à disputer avec la tunique napolitaine seraient évidemment deux arguments de choc pour conserver la star uruguayenne. A l’inverse, une saison vierge (Naples est déjà éliminé de l’Europa League et de la Coupe d’Italie) pourrait petit à petit pousser le Matador vers l’Angleterre. Pas certain que les passionnés tifosi napolitains soient franchement d’accord.

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