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- 40 ans Miroslav Klose
40 choses que vous savez déjà sur Miroslav Klose
Par Andrea Chazy et Adrien Hémard

Meilleur buteur de la Mannschaft, meilleur buteur de l'histoire des Coupe du monde et chantre du salto au poteau de corner : Miroslav Klose fête ses 40 berges ce samedi. Un cap jamais facile à passer, surtout à quelques jours d’une Coupe du monde qui, pour la première fois au XXIe siècle, se jouera sans lui.
Il se prénomme Miroslav.
Il est l’homonyme d’un roi croate qui régna de 945 à 949 avec pour seul fait d’armes une guerre civile.
Preuve qu’il n’existe aucun lien avec ce sombre monarque, étymologiquement, son prénom signifie « paix et gloire » .
Il est né 3 jours après Faudel. Et contrairement au petit prince du raï, sa carrière ne s’est pas arrêtée, mais a bien décollé en 2006.
En anglais, son nom signifie « fermé » .
Comme Frédéric Chopin, Marie Curie et Jean-Paul II, il est né en Pologne.
Le jeune Miroslav voit le jour dans la ville d’Opole. Une ville notamment réputée pour son zoo, qui abrite des gorilles et des lémuriens.
Il a vécu à Auxerre entre 1978 et 1981, sans être repéré par Guy Roux. Bon, à son départ, il avait 3 ans…
S’il a passé les premiers mois de sa vie dans l’Yonne, c’est parce que son papa, Jozef Klose, était attaquant à l’AJ Auxerre, où il a notamment remporté le championnat de D2 en 1980. Tout est dans les gènes.
À l’âge de 10 ans, son premier club est le Blaubach-Diedelkopf. Costaud à prononcer.
Cinq ans plus tard, Klose revient à Auxerre où il est mis à l’essai par Guy Roux. Klose ne touche pas une bille, et Guy le renvoie finalement en Allemange illico presto. N’est pas Djibril Cissé qui veut.
En 2000, il perce avec les Diables rouges. Ceux de Kaiserslautern, bien sûr.
D’après le site prenoms.com, les Miroslav sont 100% intelligents, 100% sensibles et 60% communicatifs.
Il est plus jeune que la plupart des Miroslav, qui sont âgés en moyenne de 42 ans.
Pour son premier match en Coupe du monde face à l’Arabie saoudite en 2002, Klose plante trois pions.
En 2004, il signe au Werder pour « gagner des trophées » . Résultat : une seule Coupe de la Ligue tombe dans l’escarcelle en trois ans.
Pourtant, au sein du Die Werderaner, il a formé la KK Attack avec Ivan Klasnić. Celui-là même qui est parti s’enterrer au FC Nantes.
Avril 2005. Brême est tenu en échec par l’Arminia Bielefeld quand Klose obtient un penalty, avant d’aller expliquer à l’arbitre qu’il n’y a pas faute. Le Werder s’impose finalement 3-0, avec un but de son avant-centre. Le fair-play, ça paye vraiment.
Pour son geste, il reçoit le prix du fair-play par la Fédération allemande en 2005. Et aussi en 2012. Nommez ce mec ambassadeur de la paix, merde !
À force de hargne et de patience, il va finir par collecter les sacres… au Bayern, avec un triplé en 2007-2008.
À cette époque, il mesure déjà cent quatre-vingt-quatre centimètres. Un peu plus que la moyenne allemande en 2014.
Parfois discuté en club, il est toujours resté décisif en sélection. Comme Olivier Giroud.
En 2010-2011, il était d’ailleurs le remplaçant en club de son remplaçant en sélection : Mario Gómez. La cohérence allemande.
Lors de son premier derby capitolino sous le maillot de la Lazio en 2011, une banderole où son nom est associé à un slogan nazi est déployée par quelques-uns de ses supporters. Réponse de l’intéressé : « Merci de ne pas m’assimiler à un quelconque signe nazi. » Non, Klose n’est pas le nouveau Paolo Di Canio.
En septembre 2012 face au Napoli, il marque un but d’une main clairement volontaire. Dans la foulée, il avoue son geste à l’arbitre qui annule le but.
À la Lazio, il peste contre les jeunes qui refusent de prendre des bains de glace et de ramasser les ballons, et se soucient plus d’avoir leur nom sur leurs chaussures : « Le football dans lequel j’ai grandi n’est plus là. »
Le 5 mai 2013, il inscrit sous le maillot de la Lazio un quintuplé face à Bologna (6-0), effaçant des tablettes le record du Romanista Pruzzo datant de 1986.
Trois jours après une victoire (2-1) lors du derby de Rome, Klose est reçu par le pape Benoît XVI. Une véritable consécration, puisque c’était l’un de ses rêves.
Par Andrea Chazy et Adrien Hémard