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35 anecdotes sur Javier Saviola
Aujourd’hui, le 11 décembre 2016, Javier Saviola fête ses trente-cinq piges. L’âge de la raison pour celui qui a décidé de raccrocher les crampons l’été dernier après avoir pas mal bourlingué au cours des années 2000 et 2010, laissant des souvenirs, pas toujours mémorables, à chacun de ses passages. En voici déjà trente-cinq.
1. Coiffure. À River Plate depuis ses huit ans, il fait ses classes avec Fabrizio Coloccini, dont il moque déjà quotidiennement la fameuse coupe de cheveux.
2. Au quartier. Entre deux entraînements, il continue de tâter du ballon sur les terrains déglingués de Parque Chas, l’un des quartiers de Buenos Aires.
3. Parrain. En 2013, alors qu’il évolue à Málaga, il investit d’ailleurs dans l’Asociación de Fomento Parque Chas, le club de son enfance, au bord de la faillite. Résultat : l’équipe évolue désormais sur de nouveaux terrains et peut s’entraîner dans un gymnase tout neuf.
4. Baptême. À seize ans, après seulement un entraînement avec l’équipe professionnelle, il est du déplacement au Gimnasia y Esgrima de Jujuy. C’est le seul attaquant sur le banc, alors, pour pallier la blessure de Cristian Castillo après seulement quinze minutes, il entre et marque son premier but vingt minutes plus tard. « Quand je marque, je ne savais pas comment le fêter. J’avais seize ans » , confiera-t-il quelques années plus tard.
5. Globe-trotter. Il a joué dans six pays différents : Argentine, Espagne, Italie, Portugal, France et Grèce. Et même pas un petit passage au Qatar.
6. Lapin. C’est le portier argentin Germán Burgos qui lui trouve le surnom qui l’accompagne aujourd’hui encore : « El Conejo » (Le Lapin, en VF), rapport à sa vitesse et son habilité, mais aussi à ses petites dents de lapinou. Lui préfère toutefois qu’on le surnomme « El Pibito » , le petit enfant.
7. Autographes. Néanmoins, à dix-neuf ans, il faisait déjà preuve d’une grande maturité. Il déclare dans une interview à la FIFA : « J’essaie de me comporter comme un professionnel sur et en dehors du terrain. Cela inclut signer des autographes et donner des interviews. Mais il y a une limite à tout. Je n’ai pas envie d’être avalé par tout ça, et j’ai le droit d’avoir une vie privée. »
8. Goleador. Dès sa deuxième saison à River, à seulement dix-huit ans, en 1999/2000, il inscrit dix-neuf buts en trente-trois matchs et termine meilleur buteur du tournoi d’ouverture.
9. La belle Vérone. On l’a totalement oublié, mais à la fin de sa carrière, Saviola a joué à l’Olympiakos et… au Hellas Vérone. Luca Toni + Javier Saviola, cela aurait pu faire des étincelles. Finalement, cela a donné une relégation en Serie B.
10. Pantouflard. Il admet lui-même ne pas être quelqu’un d’extravagant. « Qu’est-ce que je fais de mon temps libre ? J’aime rester chez moi et écouter de la musique. La célébrité ne m’a pas du tout changé. » Fun.
11. Pibe. « Quand je le vois jouer, j’en ai la chair de poule » , dira de lui Diego Maradona, visiblement fier que les médias fassent de Saviola son successeur désigné.
12. Main de Dieu. En novembre 2004, lors d’un match opposant l’AS Monaco à Liverpool, El Conejo pousse même la ressemblance avec Diego en marquant l’unique but de la rencontre après s’être aidé de la main. Pas un hasard, finalement : Javier Saviola a confié à plusieurs reprises considérer Diego Maradona comme le meilleur joueur de tous les temps.
13. Vœux. En 2001, un journaliste lui demande quels seraient ses trois plus grands vœux. Réponse de l’intéressé : « 1. Le meilleur pour ma famille et mes amis, la bonne santé avant tout. 2. Devenir un footballeur connu et qui gagne de nombreux trophées avec le FC Barcelone. 3. Participer à une Coupe du monde, pourquoi pas la prochaine au Japon et en Corée, et devenir champion du monde. » À noter que « gagner le championnat grec avec l’Olympiakos » ne faisait pas partie de sa liste.
14. T-shirt. Au cours des années 2000, l’icône Maradona est mal en point. Saviola lui rend alors visite à l’hôpital et lui donne un T-shirt. Quelques semaines plus tard, El Conejo ouvre les journaux et voit une photo de son idole en train de quitter l’hôpital avec son T-shirt. « J’ai cru que j’allais mourir » , a-t-il déclaré.
15. Barça. Fier de sa réputation, Saviola débarque au Barça en 2001 pour trente-six millions d’euros, dont six pour l’agent de l’attaquant. Un record pour le club catalan à l’époque.
16. Papa. Pour convaincre ses dirigeants de le laisser rejoindre l’Espagne, le buteur leur envoie une lettre signée de sa main réclamant un départ immédiat afin de soigner son père, Roberto, gravement malade. Le Barça pouvait en effet aider à payer les soins. Son papa décédera la veille d’un match opposant le Barça à Wisła Cracovie. Son nom orne désormais l’une des tribunes du stade de Parque Chas.
17. Basket. Son père a d’ailleurs joué pendant de longues années au basket. Mais Javier ne s’est jamais intéressé au gros ballon orange. Lui a toujours préféré le foot.
18. Nike. En 2002, aux côtés de Ljungberg et de Luis Enrique, il met un grand pont à Edgar Davids lors de la fameuse publicité Scorpion KO de Nike. Pas sûr qu’il ait osé tenter la même chose en vrai.
19. Loco. Malgré une première saison réussie au Barça (17 buts en 36 matchs), Marcelo Bielsa ne le sélectionne pas pour la Coupe du monde 2002. El Loco lui préfère notamment le vieillissant Claudio Caniggia. Pas rancunier, Saviola considère aujourd’hui encore Bielsa comme l’entraîneur « le plus intelligent et le plus complet » avec lequel il a eu l’occasion de travailler.
20. Champion du monde. En 2001, il remporte la Coupe du monde des moins de vingt ans, fait partie de l’équipe type du tournoi, termine meilleur buteur de la compétition (onze buts) et est élu meilleur joueur du tournoi : « Devenir champion du monde dans notre pays face à nos propres supporters, et remporter toutes ces récompenses individuelles, ça a été l’un des meilleurs moments de ma carrière professionnelle. »
21. Monaco. Débarqué à Monaco en 2004 pour succéder à Morientes, l’Argentin avoue avoir suivi les conseils de Marcelo Gallardo et de Lucas Bernardi sur ce coup.
22. Hat-trick. En juillet 2004, dans le cadre de la Copa América, il inscrit un hat-trick en moins de quinze minutes face à l’Équateur, lors d’une victoire 6-1 de l’Argentine.
23. Transferts À l’été 2006, après une pige à Séville, il refuse quatorze offres de transfert et reste au Barça. Où il squatte le banc toute la saison. Un choix judicieux, en somme.
24. Clash. Au cours de la saison 2006/2007, les tensions entre Rijkaard et lui montent d’un cran quand l’entraîneur hollandais déclare ceci : « Saviola est mon septième choix en attaque, derrière Eto’o, Ronaldinho, Messi, Giuly, Guðjohnsen et Ezquerro. » Un brin revanchard, Saviola signe gratuitement au Real Madrid au cours de l’été 2007. Joan Laporta s’en offusquera et comparera l’attitude de son ancien attaquant à « un comportement de voyou » .
25. Voisins. Il adore s’entourer d’Argentins, partout où il va. En 2008, lors d’une interview à l’Argentina Independent, il déclare : « Mes voisins viennent d’Argentine. Partout où j’ai voyagé en tant que footballeur, j’ai rencontré des Argentins. C’est incroyable. Nous sommes partout. »
26. Numérologie. En arrivant au Real, il tente en vain de conserver son fameux n°7. Problème : ce numéro appartient à Raúl. Saviola se contentera du n°18 avant de récupérer, pour sa deuxième saison, le n°9.
27. Nul en anglais. Au cours de l’été 2008, il refuse de rejoindre ses compatriotes Jonás Gutiérrez et Fabrizio Coloccini à Newcastle pour deux raisons : parce que Bern Schuster compte a priori sur lui et, plus étonnant, parce qu’il ne comprends pas l’anglais.
28. Clash bis. Quelques semaines plus tard, le technicien allemand le déclare pourtant « indésirable » et se justifie ainsi : « Saviola est un bon joueur, mais ce n’est pas un battant. S’il n’est pas aligné, il ne va pas tout donner pour gagner sa place, il attend que la titularisation lui tombe du ciel. Dans un grand club, ça n’arrive que très rarement. »
29. Danseur. Il adore danser le tango et le flamenco. Dans une interview au Guardian, il a d’ailleurs confié rêver d’enseigner quelques pas de tango à la princesse d’Espagne, Letizia.
30. Toutou. En 2011, sa compagne, le mannequin argentin Romanella Amato, poste une jolie photo de famille sur Twitter, où elle pose avec Javier et leur chien, Dali. Un cliché aussi mignon que gênant. Avec les yeux du chien qui font flipper.
31. Mauvais souvenir. Lorsqu’il débarque à Monaco, il est accueilli par ses nouveaux coéquipiers, parmi lesquels un certain Gaël Givet. Les deux hommes s’étaient déjà croisés lors de la Coupe du monde U20, quand Saviola avait inscrit un triplé face aux Bleuets. « Saviola est un super joueur. J’en garde un très mauvais souvenir. Je l’avais au marquage lors du championnat du monde des moins de vingt ans, et il nous avait marqué trois buts dont un qui était pour moi, car j’étais un peu court. Son arrivée est une très bonne nouvelle. J’espère qu’il va très vite s’adapter. » Oui oui, très vite.
32. Hinchas. En 2013, lors du jubilé d’Ariel Ortega, Saviola est conspué par le public de River Plate. Une grosse partie des « hinchas » lui reproche alors un manque d’amour du maillot. Trois ans plus tard, pourtant, ils sont plus de trois mille à venir lui souhaiter la bienvenue pour son retour à River Plate.
33. Messi. En 2003, un tout jeune joueur de seize ans vient s’entraîner avec les pros de Barcelone : Lionel Messi. Lors d’un entraînement, Saviola lui flanque involontairement un coup sur le nez. Pour se faire pardonner, il lui offre son maillot. « Ça ne faisait pas longtemps qu’il avait commencé à s’entraîner avec nous et il a pris un sacré coup sur le nez. J’ai décidé de lui envoyer un maillot. Maintenant, c’est moi qui lui en demanderai un ! »
34. Andorre. En septembre dernier, El Conejo, désormais installé en Principauté d’Andorre, a intégré le staff technique d’Ordino, un club de première division andorrane. Ambitieux.
35. Chape. Selon les informations de Radio Continental, Javier Saviola aurait fait part de sa disponibilité pour venir jouer gratuitement pour Chapecoense, à la suite de la tragédie connue par le club brésilien. Les crampons ne sont donc peut-être pas définitivement raccrochés.
Par Maxime Delcourt