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28 choses qu’on ne sait pas sur Javier Pastore
De Javier Pastore, on sait qu'il a coûté 42 millions d'euros au PSG et qu'il devra, forcément, être l'un des hommes forts du Clasico de dimanche soir. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il a peur des aiguilles, qu'il bat Messi sur Playstation et qu'il regarde Lost.
1. Chiens : Avec son pote Ever Banega, Pastore a fondé une association à but non-lucratif baptisé « Soplo de Vida » , soit « Souffle de Vie » . Pour aider les personnes atteintes de maladies respiratoires ? Non non. Pour aider les chiens en difficulté. Bah quoi ?
2. Riquelme : Ce que l’on sait, c’est qu’il n’a pas été retenu après des détections passées à Saint-Etienne à l’âge de 17 ans. Ce que l’on sait moins, c’est que Villarreal aussi, ne l’a pas retenu après des détections. Mais au moins, là-bas, il a pu faire une photo avec Riquelme. Sans rancune, Julien Sablé.
3. Playstation : Pastore affirme être plus fort que Messi. A la Playstation. « Il a réussi à battre tout le monde, il a essayé contre moi, mais il n’y est pas parvenu » a-t-il assuré dans une interview à El Grafico. Reste à savoir à quel jeu : Fifa ou PES ?
4. Reggaeton : Lorsqu’il était à Palerme, Pastore est devenu pote avec le speaker du stade. Du coup, c’est lui qui choisissait les musiques qui étaient diffusées dans le stade avant le match. Quel style ? « Cumbia et reggaeton » assure-t-il. Et même pas un petit Michel Pastor ?
5. Lait : Après un derby contre Catane où il inscrit un triplé (victoire 3-1 de Palerme), les supporters du club se lancent dans la personnalisation de briques de lait. Dans de nombreux supermarchés, ils collent une photo de Pastore sur les packs, avec l’inscription « pasteurisé trois fois » . Les tifosi de Catane ont acheté de l’eau pendant une semaine.
6. Café : A Palerme, quand Pastore faisait un bon match, le gérant d’une cafétéria lui envoyait 25 kilos de café. Lui en prenait 10 petits paquets, et donnait le reste à ses voisins. Voilà donc pourquoi il n’a pas dormi pendant 23 jours.
7. Numéro 10 : Pourquoi Pastore joue-t-il au poste de numéro 10 ? La réponse est simple, et donnée par l’intéressé en question. « Quand j’avais 9 ans, j’ai fait un stage avec le club de Talleres. Je n’avais jamais joué sur un grand terrain. Au moment de commencer, j’ai demandé à mon père où je devais jouer. Il m’a dit : « toi, tu es le numéro 10 ». C’est resté » .
8. Boule de cristal : Lorsque Pastore a connu une basse de forme à Palerme, ses coéquipiers lui ont conseillé d’aller voir une voyante. Le joueur était à deux doigts d’y aller quand sa famille l’en a dissuadé.
9. Mal élevé : Maradona a dit de Pastore qu’il était un « mal élevé du football » et qu’il « jouait au football comme s’il avait déjà disputé 4-5 Coupes du Monde » . Ah, au fait, c’était un compliment.
10. Drague : Avant de se mettre en couple avec sa fiancée Chiara, Pastore a cravaché. Lors de leur première rencontre, en boîte, le joueur lui a demandé son numéro, ce a quoi elle a répondu : « Je ne donne mon numéro à personne » . Preuve que le bonhomme ne se décourage jamais.
11. Frère : Javier a deux frères, dont un, Juan Manuel, qui joue aussi au foot. Ce dernier s’est entraîné avec Palerme, mais récemment, le club palermitain a fait savoir que le petit Juan Manuel ne faisait plus partie du club. Plus de nouvelles depuis.
12. 100 millions : Au cours de son passage à Palerme, Maurizio Zamparini a tenté de faire monter les enchères au maximum. Le plus grosse somme qu’il ait annoncée ? 100 millions, en février 2011. Pour finalement le vendre 42. Alors qu’il en valait 25 ?
13. Mot de passe : Après le Mondial 2010, sa fiancée Chiara réalise à quel point son amoureux est célèbre. Du coup, elle se découvre un défaut : la jalousie. Madame oblige alors Javier à lui donner son mot de passe Facebook, pour pouvoir vérifier les messages que lui envoyaient les jeunes filles. Ca, ça peut finir dans Confessions Intimes.
14. Perdu : La série télévisée préférée de Javier est Lost. Il a regardé toute la série d’une traite. Voilà donc pourquoi il n’a pas dormi pendant 23 jours.
15. Buteur : S’il demeure l’un des joueurs les plus prometteurs de sa génération, Pastore est loin d’être un buteur né. En effet, depuis le début de sa carrière, il n’a inscrit que 36 buts en 166 matches officiels, soit une moyenne d’un but tous les cinq matches. Au PSG, il surfe sur une moyenne d’un but tous les trois matches. Alors, convaincus ?
16. Bouffe : Ses plats favoris ? Les lasagnes et la timbale d’aubergines. La timbale d’aubergines… seriously ?
17. Amende : Pastore a la cote avec les policiers. Il s’est fait arrêté au volant de sa voiture, porte de Saint-Cloud. Quand les policiers l’ont reconnu, ils ont évidemment fait sauter l’amende, mais, en plus, se sont pris en photo avec lui. Une jolie anecdote racontée par Vincent Guérin, témoin de la scène. Pourquoi pas Francis Llacer tant qu’on y est ?
18. Pâtre : Le patronyme Pastore a une étymologie bergère. Elle est la version méditerranéenne du mot latin « pastor » , qui désigne un pasteur, un berger. On trouve de nombreux noms de familles dérivés : Pastor, Pastol, Pastori, Pastourel, Pastorello, Pastorini, chacun ayant toujours un rapport avec le côté « berger qui guide ses brebis » . Allez Javier, prend ton bâton.
19. Aiguilles : Javier n’aime les tatouages. En réalité, s’il ne les aime pas, c’est surtout parce qu’il a une peur bleue des aiguilles. Aiguilles, seringues, piqûres : une vraie phobie. Evidemment, cette info ne serait pas complète sans le nom de cette phobie : l’aichmophobie ou la trypanophobie.
20. Chouchou : Lorsque Maurizio Zamparini le fait signer à Palerme, il est convaincu qu’il a trouvé là la nouvelle pépite du football mondial. A tel point qu’il ne laisse pas vraiment le choix à Walter Zenga, le coach de l’époque : « Soit tu fais jouer Pastore, soit tu es viré ! » . Zenga l’a fait jouer. Et a ensuite démissionné.
21. Tour Eiffel : Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Javier n’a pas découvert la Dame de fer française en 2011. Son premier passage dans la capitale date de 2006. Avec les jeunes de Club Atletico Talleres, son premier club, il effectue un stage dans la Ville lumière. A 16 piges, Javier fait le touriste. En jogging.
22. Clown : Durant les fêtes de fin d’années, Javier rentre au pays. Il retourne auprès des siens. Cette fois, il participe à un match de bienfaisance. Pour le fun. Sauf que sur le pré, un clown fait le show. Le mec au nez rouge se permet de dribbler Javier. Sans pitié.
23. Livre : C’est surement un record. Moins de six mois après son arrivée en France, Xavier a déjà un bouquin à son nom, rédigé par des journalistes français du quotidien L’Equipe (Vincent Duluc, Florent Torchut et Yoann Riou). Le bouquin, simplement intitulé « Le phénomène Pastore » , dresse un portrait plutôt élogieux du gamin.
24. 75008 : Pas d’Yvelines et de résidence avec jardin pour Javier. L’Argentin, lui, crèche dans Paname. Avenue Foch exactement. Au Monopoly, il est intouchable.
25. 150 000 : C’est le prix qu’il a dépensé pour s’acheter son Audi R8 en arrivant sur Paris. C’est sur que pour les créneaux, c’est sans doute plus facile.
26. Tatouage : Sa WAG, Chiara Picone, s’est tatouée Javier sur la peau. Sur l’intérieur de son avant-bras gauche, la belle italienne s’est fait imprimer à l’encre de chine la lettre « J » ornée d’un soleil. Ils sont mignons. Un peu cul-cul, mais mignons.
27. 27 : Pastore porte le numéro 27 parce que c’est le nombre préféré de sa mère, Patricia. Dans sa carrière, il a également porté le 16 à Huracan et le 6 lors de sa première année palermitaine. Mais désormais, c’est le 27 de maman. Il est mignon. Un peu cul-cul, mais mignon.
28. Twitter : Xavier gazouille aussi. Pas des masses, mais suffisamment pour avoir plus de 160 000 followers (@Javi_Pastore). Parmi les 53 comptes suivis par l’Argentin, ses anciens collègues de Palerme Pinilla et Hernandez. Mais également David Nalbandian.
Par Eric Maggiori et Mathieu Faure