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20 choses qu’il faut savoir sur Tito Vilanova

Par Javier Prieto-Santos
20 choses qu’il faut savoir sur Tito Vilanova

De Tito Vilanova, on sait qu’il a eu un cancer de la thyroïde, qu’il est apprecié des joueurs, qu’il a de grosses cernes et qu’il est complètement fou d’avoir accepté le relais de Guardiola. Voilà, 20 autres trucs à savoir sur le second rôle le plus médiatisé de la planète football.

Un but dans l’élite : Rarement titulaire lorsqu’il était joueur, Tito le milieu de terrain n’a inscrit qu’un seul but en championnat pendant sa carrière. C’est le 30 avril 1995, à Oviedo, que le catalan s’est déniaisé et a permis au Celta Vigo d’arracher le point du match nul à la 88e minute du match. En trois saisons avec le club galicien, Vilanova n’aura participé, au final, qu’à 26 matchs de première division. Les seuls de sa carrière. Bon bah, faut croire qu’il n’était pas très bon.

L’ennemi Barça : En tant que joueur, Vilanova n’a jamais foulé la pelouse du Camp Nou. Que ce soit avec le maillot blaugrana ou avec un autre. Avec le Celta Vigo, Vilanova a pourtant joué quelques minutes contre son club formateur. 32 minutes au total plus exactement. Le 3 janvier 1993, il entre en jeu pour les 22 dernières minutes et participe à la victoire des Galiciens (2-0 au final) contre une Dream Team où évolue notamment Guardiola et Andoni Zubizaretta (l’actuel directeur sportif est aussi l’homme qui a misé sur lui). En 95, toujours à Vigo, Vilanova dispute les 7 dernières minutes d’un match dans un Barça orphelin de Pep. Résultat final : 1-1.

Le marquis : À la Masia, Vilanova était surnomé « El Marques » . Le marquis. Et pas nécessairement pour sa conduite de balle exquise. En réalité, Vilanova était un peu précieux au moment d’entrer sur le pré. Charly Reixach, l’adjoint de Cruyff, raconte : « Il n’aimait pas salir son maillot et, pour lui, c’était impensable de faire un tacle. Quand il voyait un terrain en mauvaise condition, ça le foutait en colère, parce qu’il savait qu’il allait se salir… » . Tito l’aristo ?

Un but contre le Barça : En 1995, Vilanova dispute l’une des plus belles saisons de sa carrière sous le maillot de Badajoz (deuxième division à l’époque). Le club d’Estrémadure loupera, cette saison-là, la montée à cause d’un seul petit but. Vilanova dispute, lui, 33 matchs avec le numéro 14 de Cruyff derrière le dos. Pas emmerdé, il se permet même le luxe de marquer contre le Barça B, l’un des deux seuls buts de sa saison. Là encore, à la 88e minute.

Titres précoces : Son palmarès de joueur est désespérément vierge, mais Tito a fait partie de l’une des meilleures promotions de la Masia, en remportant avec les équipes de jeunes du Barça deux Championnats d’Espagne consécutifs. Contre le Real Madrid, sur un score prémonitoire de 6-2, puis l’année suivante contre l’Athletic Bilbao, 2-1.

Glouton : Il a toujours été maigre, et pourtant Vilanova a la réputation d’être un (outre)mangeur depuis qu’il est adolescent. Au Barça, il fait partie depuis quelques anneés déjà de la Penya des Golafres (les gloutons, en VF). Ce club de rabelaisiens est composé de quelques directeurs du club, et compte aussi sur la présence hebdomadaire de Pep Guardiola. L’objectif : s’en foutre plein le bide avec des produits du cru. Prends ça, Norbert !

Un geste de classe : Tito achève sa carrière de joueur dans l’anonymat général à Gramenet. Le club catalan est alors en troisième division espagnole et Vilanova a le genou qui siffle. Lors de sa dernière année, le futur adjoint de Pep se fait les croisés. Il décide alors d’aller voir le président du club, Antonio Morales, pour lui demander de ne pas le payer. Un geste de classe dont se rappelle encore le dirigeant : « Il est venu me voir pour me dire qu’il ne considérait pas normal qu’il soit payé alors qu’il ne pouvait pas jouer. La majorité des joueurs n’auraient pas fait ça, mais lui, c’est un seigneur. »

Premier coach de Messi: Après avoir raccroché les crampons, Charly Reixach, alors directeur du centre de formation barcelonais, lui donne sa première chance en tant qu’entraîneur. Vilanova se retrouve alors aux commandes des cadets du Barça. Une équipe dans laquelle on retrouve les jeunes Piqué, Cesc et Messi. Vilanova restera ainsi le premier entraîneur de l’histoire du club à avoir dirigé la Pulga.

Petit Robert : « L’encyclopédie » . Voilà comment Andres Iniesta surnomme Vilanova. « Il connaît tout sur le football. C’est quelqu’un de très pointilleux qui fait énormément progresser les joueurs qu’il a sous ses ordres. »

Petit coup de Mou : « Pito » . Voilà comment José Mourinho a surnommé Vilanova, après lui avoir préalablement enfoncé son doigt dans l’œil, lors du match retour de Supercoupe d’Espagne disputé au Camp Nou. Mourinho a fait du Special One en clashant comme il se devait un mec qu’il jurait ne pas connaître : « C’est qui ce Pito ? je ne connais pas. Ca me dit rien. » Précision qui a son importance, en espagnol, « Pito » peut signifier deux choses : un sifflet ou… une bite (en argot).

Juande et le 6-2 : Juande Ramos, ancien coach de Séville et de Tottenham, était entraîneur de Vilanova à Lleida (deuxième division). Les deux hommes s’appréciaient et se sont retrouvés quelques années plus tard pour un clásico rentré dans l’histoire de la Liga ; celui du 6-2. Ramos est l’un des premiers à avoir déclaré que Vilanova avait l’étoffe d’un entraîneur, avant même que Guardiola n’officialise son départ.

La haine et le doigt : Vilanova n’aime pas beaucoup Mourinho. Chose qui ne date pas de l’affaire du doigt dans l’œil, mais de bien avant. Lorsque l’Inter du Portugais est sacré champion d’Europe, Vilanova déclare ceci dans une interview concédée à El Pais : « Si on regarde les titres qu’il a gagnés, Mourinho est un grand entraîneur. Peut-être le plus grand… Mais je voudrais juste savoir ce qu’il a apporté au Calcio ? Quelle est sa contribution à ce sport, hormis les titres ? Au Barça, nous essayons de gagner avec des joueurs du cru et ça, c’est quelque chose qui a son importance. Il faut de la valeur pour suivre un tel modèle. » Depuis qu’il est en Espagne, Mourinho n’a jamais serré la main à Vilanova. Signe qu’il savait bien qui était Pito et qui montre ce qu’il pense de lui. Entre les deux hommes, des étincelles sont à prévoir pour la saison prochaine.

Viré par son actuel patron : Vilanova ne va pas avoir le temps de voir grandir les futures stars blaugranas. En 2003, Laporta prend les commandes du club avec son bras droit de l’époque : Sandro Rosell. Ce dernier, actuel président du Barça, décide alors d’une refonte totale du centre de formation. Tito Vilanova est prié de prendre la porte. Aujourd’hui, le même homme qui l’a viré il y 9 ans attend de lui qu’il continue le cycle débuté par Guardiola. Encore un cadeau empoisonné ?

Piston : Dans la famille des pistonnés il y a eu Jordi, puis récemment Jessua Cruyff, petit-fils de qui vous savez (il joue désormais en équipe B de Wigan). Et puis il y aussi eu Guim Laporta, fils de l’ancien président polémique du Barça (désormais au centre de formation d’Arsenal…). Tito Vilanova n’a pas pu s’empêcher non plus de donner un petit coup de pouce à son rejeton Adria, afin qu’il intégre la Masia. À 15 ans, le jeune milieu de terrain du cadet B du club vient tout juste d’être sacré champion d’Espagne et a fêté la nomination de son père comme il se doit sur son profil Twitter. Un compte dans lequel Manuel Neuer est rebaptisé Noier et où il raconte des blagues pas drôles sur des photocopieurs… C’est ça, l’avenir ?

Le cerveau, c’est Tito : Guardiola ne s’est pas trompé en prenant Tito Vilanova comme adjoint. Si le Philosophe est reconnu comme l’un des plus grands entraîneurs du football actuel, c’est un peu en partie à son bras droit qu’il le doit. Outre son travail d’analyse des équipes adverses, le futur entraîneur blaugrana est celui qui a eu l’idée de replacer Messi dans l’axe et de le convertir en machine à buts. C’est également lui qui a lourdement conseillé à Guardiola de rapatrier Piqué et Fabregas. Chiper Villa à Valence est également son idée. Mais ce n’est pas tout. Vilanova est aussi celui qui a convaincu Guardiola de faire confiance à Busquets et de se séparer de Yaya Touré pour lui faire de la place. Reste à savoir s’il sera toujours aussi clairvoyant en tant que patron d’équipe…

A(r)gents et titres: À l’instar de Pep, Vilanova a accepté de prendre le contrôle de l’équipe sans savoir quel salaire sera le sien. Heureusement, son agent, José Maria Orotbig, est le même que celui de Guardiola. Il a déjà un salaire de référence à proposer aux dirigeants… Après tout, il a de quoi négocier un bon contrat pour l’adjoint le plus titré de l’histoire du FC Barcelone. D’ailleurs, si l’on excepte Mourinho, Vilanova sera l’année prochaine l’entraîneur le plus titré du championnat, alors qu’il n’a encore jamais entraîné la moindre équipe.

Premier remplacement de Guardiola : Ce n’est pas la première fois que Vilanova remplace Guardiola au Barça. Le 5 mai 89, Johan Cruyff commence à bâtir sa dream team. À l’occasion d’un match amical de pré-saison contre les amateurs de Banyoles, le Hollandais décide de donner sa chance aux jeunes. Guardiola dispute et rate les premières 45 minutes du match. Cruyff est furax contre Pep qu’il accuse de courir « moins vite que (s)a grand-mère » . À la mi-temps, il décide alors de lancer pour la première fois Vilanova dans le grand bain. Tito dispute la totalité de la deuxième mi-temps. Le Barça gagne 6-2. Il est heureux, mais ne sait pas encore que sa première avec le groupe pro barcelonais est aussi sa dernière. Ce soir-là, Vilanova aurait peut-être préféré que le batave lui parle aussi de sa grand-mère.

Victime d’un beau-fils : À l’intersaison 89, Cruyff annonce à Vilanova qu’il peut se trouver une nouvelle équipe. Au milieu de terrain, la concurrence est rude et ses chances de jouer sont minimes voire inexistantes. Il y a Amor, Guardiola, Bakero, Laudrup, Begisristain, sans oublier Danny Muller. Danny qui ? Bah, le fiancé de la fille de l’entraîneur.

Idole : Plus jeune, Vilanova avait pour idoles Maradona et Schuster. Tito a révélé avoir pleuré lorsque le teuton a claqué la porte du Barça pour prendre celle du Real Madrid. La fameuse Luis Figo 1.0.

Désintéressé : Printemps 2007. Guardiola vient d’être nommé à la tête du Barça B pour sa première expérience en tant qu’entraîneur. Il est à la recherche d’un adjoint. Pep se souvient alors de son ancien pote de chambrée à la Masia. Vilanova est alors en passe de s’engager en tant que directeur sportif du club de Terrassa (ville natale de Xavi). Le club de troisième division lui propose un salaire dix fois supérieur à celui qu’il pourrait gagner en étant adjoint de Guardiola. On connaît la suite…

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