- Ligue 1
- J36
- Nantes-Rennes (2-1)
Antoine Kombouaré sur Nicolas Pallois : « Il tire les autres vers le haut »
Sur un nuage.
Trois jours après avoir soulevé la Coupe de France, le FC Nantes a prolongé l’euphorie en retournant Rennes à la Beaujoire (2-1), grâce à un pion venu d’ailleurs de l’homme du moment, Nicolas Pallois. De quoi savourer, du côté d’Antoine Kombouaré : « Ce sont de grands malades, mes joueurs, c’est exceptionnel ce qu’ils font. Il faut vraiment profiter, car des saisons comme ça, c’est rare. Je leur avais dit avant le match : il fallait être monstrueux pour faire un résultat face à cette équipe de Rennes. Quand on a égalisé juste avant la mi-temps, je me suis dit : c’est fini, ça a basculé. Ils ont pris un gros coup sur la tête. »
Le Kanak est évidemment revenu sur le « but exceptionnel venant de Nicolas Pallois… Il n’y a rien de plus beau. Même lui, il a certainement imaginé plein de scénarios, mais celui-là… Marquer de volée et offrir la victoire, il faut qu’il le garde en mémoire pour longtemps. Sa finale a été exceptionnelle. Son niveau ? C’est pour ça que je le fais jouer. C’est exceptionnel de le voir dans cette forme, très fort défensivement et à l’aise avec le ballon. Et maintenant il fait ça… C’est son premier but de la saison ! Il tire les autres vers le haut. Il a été le meilleur en finale, il continue sur sa lancée. »
« Sur le plan émotionnel, je n’ai jamais vécu ça, a-t-il poursuivi. On a fait plusieurs fois exploser la Beaujoire. Lens, ça a lancé la série. Le PSG, Monaco, et Rennes la cerise sur le gâteau, une des meilleures équipes de France en ce moment, qui joue la deuxième place du championnat. Il y a beaucoup de sérénité, d’énergie et de rage dans cette équipe. En difficulté, elle est capable de renverser des situations, et ce sont eux qui font ce qu’il faut. Je suis un entraîneur heureux et chanceux d’avoir un groupe comme celui-là. On fait le record de points sous l’ère Kita(en Ligue 1), 54 points, et il reste deux matchs. On est très heureux, on n’a pas envie de s’arrêter en si bon chemin. »
Si en coulisses, tout n’est pas rose, la fête bat son plein sur le terrain.
JB, à la Beaujoire