Angleterre : jusqu’à dix ans d’interdiction de stade pour des propos racistes en ligne ?

No to racism.

Le racisme en ligne a pris une ampleur massive ces dernières années, notamment en Angleterre où plusieurs joueurs des Three Lions (Bukayo Saka, Jadon Sancho et Marcus Rashford) avaient été ciblés après la finale de l’Euro 2020 perdue aux tirs au but face à l’Italie. Un lynchage qui avait provoqué de vives réactions outre-Manche y compris du gouvernement britannique, ce dernier s’engageant à apporter de nouvelles armes pour lutter contre ce fléau. Après quelques mois, un amendement d’une loi déjà existante condamnant les personnes reconnues coupables dans les stades de violence, désordre, chants racistes ou homophobes va être proposé, ce qui permettrait d’y inclure les délits de haine en ligne. En somme, les coupables se verraient attribuer une ordonnance d’interdiction de stade d’une durée qui varie entre trois et dix ans.

« Cet été, nous avons vu ce beau jeu être entaché d’un racisme honteux par des personnes cachées derrière leur clavier et qui ont abusé de nos footballeurs, a regretté Priti Patel, la secrétaire d’État à l’Intérieur britannique, dans des propos rapportés par Sky Sports. Le racisme, qui a honteusement sali le football depuis bien trop longtemps, est inacceptable. Ceux qui sont responsables de ces abus racistes en ligne doivent être punis. Les modifications de la loi que je m’apprête à annoncer s’assureront que ces individus soient interdits de stade », a-t-elle conclu, alors que 1300 ordonnances de stade ont déjà été prononcées avec la loi actuelle en vigueur.

Un exemple à suivre.