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Andrea Radrizzani (Leeds) veut renforcer les règles du fair-play financier
L’arrivée d’un deuxième club-État dans la perfide Albion fait peur.
La semaine dernière, Newcastle passait officiellement sous pavillon saoudien après que le board de la Premier League a validé son rachat via le Public Investment Fund (ou PIF), la PL recevant l’assurance par le fonds souverain d’Arabie saoudite que l’État du Golfe ne contrôlera pas les Magpies. Cette promesse n’a toutefois pas convaincu tout le monde.
Jeudi, lors du FT Business of Sport US Summit, le propriétaire de Leeds, Andrea Radrizzani, a indiqué souhaiter voir les règles du fair-play financier renforcées pour éviter la fièvre acheteuse qui devrait s’emparer du club du nord de l’Angleterre.
« Si les règles permettent au fonds souverain d’acheter un club, il n’y a aucun souci. Cependant, il faudrait savoir comment appliquer le fair-play financier au sein de la Premier League pour maintenir la compétitivité et le fair-play pour tous les clubs », a balancé l’homme d’affaires italien. Actuellement, les règles du fair-play financier ne concernent que les dépenses liées aux transferts et aux salaires sans prendre en compte l’argent qui pourrait être utilisé pour agrandir un stade ou développer le centre de formation.
Radrizzani a donc insisté : « Le contrôle de la régulation des dépenses liées aux revenus est important. Il faut qu’ils soient réels, car lorsqu’un gouvernement ou un État est propriétaire d’un club de football, il peut signer un contrat de sponsoring avec une société qu’il contrôle. Et dans ce cas, nous ne jouons plus dans la même cour. »
Probabilité que cette requête ne soit pas entendue ? 100%.
AB