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Amavi évoque son passage à vide : « J’étais au bord des larmes »
Au bord des larmes.
Dans un entretien accordé à France Football, Jordan Amavi a longuement évoqué son passage à vide, ce qui lui a valu les moqueries des supporters marseillais. Si aujourd’hui tout semble être rentré dans l’ordre pour le latéral phocéen, la situation était totalement opposée il y a dix-huit mois.
Appelé en Bleu en 2017 (sans jamais jouer), Jordan Amavi est devenu la risée du Vélodrome en quelques mois. Et tout a débuté un soir de quart de finale de Ligue Europa, contre Leipzig, avec une grossière erreur qui coûte un but à son équipe. « J’étais vraiment responsable sur le but allemand, j’ai fait payer mon équipe, se souvient-il. Donc, j’ai dit que j’avais été bidon.(…)Mais parfois, ça peut être une erreur de dire que l’on n’est pas trop bien. Parce que tu entres dans un truc où tu deviens « officiellement » responsable des contre-performances. Voilà comment j’en suis arrivé à me faire siffler par 60 000 personnes au Vélodrome. »
Le fait de « vanter » publiquement ses mauvaises performances a également accentué la descente aux enfers de Jordan Amavi, lequel a « touché le fond » lors de la réception de Rennes, le 29 septembre 2019. Sorti à la pause, le latéral était « au bord des larmes, les nerfs lâchaient avec cette question : comment j’ai fait pour en arriver là ? Je ne me reconnaissais plus. Je ne pouvais pas tomber plus bas. Avant même de toucher le ballon, je me faisais siffler. Même quand je faisais un truc bien, les gens m’applaudissaient de manière ironique. »
Un an et demi plus tard, le revoilà en selle, bien aidé par André Villas-Boas, qui « protège vachement ses joueurs, pas seulement moi ». Signe du renouveau, Jordan Amavi a même été élu meilleur joueur de l’OM par le public au mois d’octobre.
Comme quoi, tout va très vite dans le football.
AS