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Abdeslam Ouaddou soutient Kheïreddine Zetchi et se défend
La situation est tendue de l’autre côté de la Méditerranée.
Alors que l’élection des membres africain du Conseil d’administration de la FIFA aura lieu vendredi 12 mars à Rabat, deux candidats sont en lice : Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football, et Kheïreddine Zetchi, le président de la Fédération algérienne de football. Ce dernier a pu se présenter à la suite de la décision du Tribunal arbitral du sport de maintenir sa candidature, qui avait été refusée dans un premier temps. Une décision saluée par Abdeslam Ouaddou, ancien international… marocain. « Un homme capable de booster le football africain par son intégrité, son honnêteté, son humilité, ses valeurs de travail et surtout la connaissance de l’écosystème du football. Mon soutien indéfectible à M. Zetchi président de la FAF », a écrit l’ancien Nancéien sur Twitter.
Cette réaction n’a pas du tout plu au peuple marocain et à la Ligue nationale de football professionnel, qui a demandé « à la Fédération (FRMF) de ne lui accorder aucun poste sportif ou administratif au sein du système footballistique marocain », précise l’instance dans un communiqué. Présent dans le staff de l’équipe d’Algérie, vainqueur de la dernière CAN, Abdeslam Ouaddou s’est adressé « à une partie de la dictature de la bien-pensance marocaine » en rappelant qu’il « est question de sport et du football en particulier » et qu’il ne fallait pas « dériver sur la politique ». Ce dernier regrette également « une société marocaine intolérante, pétrie de tabous et de demi-vérités. »
Mon message à une partie de la dictature de la bien-pensance marocaine à la suite de ma prise de position. Il est question de sport et du football en particulier. Ne derivons pas sur la politique. Cordialement. pic.twitter.com/mHL26I2Xuz
— Abdeslam Ouaddou (@AbdesOuaddou) March 8, 2021
La politique et le football ne font décidément pas bon ménage.
AS