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- Real/Barça (1-3)
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Trop facile pour Iniesta
Avoir un examen de 22h à 23h45, c’est dur. Le rater dans son propre bahut, c’est encore pire. Ce soir, au Lycée Santiago Bernabeu, si la plupart des élèves moteurs ont répondu présents, les parents du petit Ronaldo seront prochainement convoqués dans le bureau du proviseur. Le jeune Valdes lui, a tout simplement été exclu de l’établissement.
Real Madrid
Casillas (7) : Abandonné par ses camarades lors de l’atelier « défense » , le délégué de classe s’est rapidement plaint auprès du CPE. A empêché les siens de prendre une nouvelle manita. Priceless.
Marcelo (7) : Are you gonna go on my way ? A force de trop jouer les sosies de Lenny Kravitz, Marcelo a eu la réponse. La balle est venue sur son chemin, et a fini dans le but de San Iker. Elève très, très solide en défense, quoiqu’un peu trop turbulent.
Pepe (5) : Une première faute à la 35ème minute, qui nous aurait presque fait croire que Pepe avait pris en compte les remarques du premier trimestre. A reproché à Sanchez de plonger alors que celui-ci évitait un coup de pompe. +1 quand même, pour la fameuse technique du totem, qui a permis à CR7 d’avoir un coup-franc intéressant à gâcher.
Sergio Ramos (4) : Le vrai hooligan de la rencontre. De plus en plus mauvais, de plus en plus violent, au fur et à mesure que la défaite se profilait. Merci à ses chaussettes qui cachent son affreux tatouage.
Coentrao (1) : La biatch d’Iniesta, à 30 millions d’euros la passe. Comme son frère le Cointreau, il ne sert à rien, à part à flamber. Et il faudrait couper ces cheveux jaunes, aussi.
L.Diarra (5) : De l’envie, même un peu trop. Toujours aussi efficace à la récup, tête d’ampoule a commis beaucoup trop de fautes. Le Mou l’a sorti avant le carton rouge.
Xabi Alonso (5) : La victime préférée de ses camarades dans la cour de récréation. Celui qui a des trous dans tous ses pantalons, et des croûtes sur les genoux. Sinon, quand il est debout, il est bon.
Özil (4) : Fantomas. Peu de perte de balle certes, mais peu de mouvements utiles. A visiblement développé un amour du jeu vers l’arrière lors de son séjour madrilène. A cause d’un certain ZZ, peut-être. On avait pourtant dit à ses parents qu’Acadomia c’était de l’arnaque.
Di Maria (5) : Sur son côté droit, Ratatouille a essayé de cuisiner Abidal sans jamais vraiment l’inquiéter. Un mec qui ferme sa gueule quand Ronaldo l’oublie, mais qui l’ouvre quand Lassana Diarra tente une frappe. Victime.
Cristiano Ronaldo (2) : Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas ses adversaires que l’on doit essayer de les dégommer à chaque coup-franc. Ballon d’or de la balle au prisonnier.
Benzema (7) : Le but le plus rapide de l’histoire du clasico. Un honneur qu’il a volé à Ronaldo. C’est peut-être pour ça que le Portugais a refusé chacune des offrandes de la Benz. A compris que le bavardage en classe passait mieux avec la main sur la bouche.
Kaka (5) : Un grand pont d’entrée de jeu, puis rien. Ah si, un corner aussi. La moyenne, parce qu’entrer à ce moment du match était le plus mauvais des cadeaux de Noël en avance.
Khedira (3) : Comme le nombre de ballons qu’il a touché.
Higuain (non noté) : Va se réveiller en sueur cette nuit, parce qu’il a raté le but qu’a mis Benzema dans un cauchemar. Rassure toi Gonzalo, tu l’aurais mis. Pas au bon endroit au bon moment, c’est tout.
FC Barcelone
Victor Valdes (0,5) : Probablement le seul joueur de tout l’effectif catalan à ne pas savoir assurer une passe. Le pire, c’est que Victor n’était pas rassasié en adrénaline. Du coup, il a recommencé. 0,5 parce que c’est évidemment plus humiliant qu’un simple 0.
Abidal (6) : Solide, Eric a fait ce qu’il sait faire, et l’a bien fait. Avec une petite pensée pour l’AS Monaco, évidemment.
Puyol (8) : Le cauchemar des attaquants madrilènes, qui s’attendaient à un duel avec Javier Mascherano. Toujours aussi solide, toujours aussi chevelu, cet ogre de Carles a mangé tous les petits enfants de la maison blanche.
Pique (7,5) : Le seul au-dessus de Stéphane Mbia, selon les dires du Camerounais. Ça vous classe un homme, quand même.
Dani Alves (7,5) : Correct en arrière droit, excellent en ailier droit. Son centre pour Fabregas est un modèle du genre. Même si ça devient lourd de le voir tous les week-ends.
Busquets (6,5) : Un as du vol à l’arrachée. Toujours bien placé, toujours prêt à démarrer. Pas assez de simulations cependant.
Fabregas (7) : Un homme de clichés. Un type qui a appris le toque à la Masia et le jeu de tête en Angleterre. Le nouveau numéro 9 du Barça.
Xavi (7) : S’il était parfait, il aurait dû planter de la tête. Du coup, il est juste excellent.
Iniesta (9) : Un sombrero dans son camp, des accélérations à n’en plus finir, et une humiliation/domestication : « Fabio, tu peux faire le chat, s’il te plait » ? « Miaou » . « Fabio, tu peux te mettre à quatre pattes, s’il te plait » ?
Messi (6,7) : Trois accélérations, trois buts. Allez savoir pourquoi. Sinon, c’est vrai : Leo a été assez moyen. La légende aurait aimé le voir prendre un rouge.
Sanchez (8) : Il aura fallu quatre mois à Guardiola pour transformer le funambule en joueur « Barça » . Très tranchant dans la profondeur, il a permis aux siens de revenir dans le match en inscrivant un but loin d’être évident. En revanche, il faut arrêter de floquer son prénom sur son maillot.
Keita (6) : Seydou avait envie de se battre. Ses coéquipiers l’ont calmé. Dommage.
David Villa (5) : Jean-Pascal risque de redevenir un simple agitateur.
Pedro (Non noté) : Utilisé par Guardiola pour faire un doigt d’honneur aux supporteurs madrilènes en sortant Iniesta.
Par Swann Borsellino