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Top 10 : les Brésiliens de Bundesliga

Par Côme Tessier, avec l'aide d'Ali Farhat
Top 10 : les Brésiliens de Bundesliga

Si un seul gardien brésilien a déjà joué dans le championnat allemand, Heurelho Gomes, les joueurs de champ nés sur la même terre que Pelé sont eux nombreux à être venus tenter leur chance en Bundesliga, avec plus ou moins de réussite. Certains ont même poussé le vice à ne plus vouloir quitter leur nouveau pays, d'autres ont tout tenté pour le quitter. La preuve par 10.

10 – Élber

En 2003, Giovane Élber est le gros coup du champion de France d’alors, l’Olympique lyonnais. Star du FC Bayern Munich, Élber vient d’être champion d’Allemagne pour la quatrième fois en s’offrant également le titre de Torschützenkönig (meilleur buteur) avec 21 réalisations. Élber a tout gagné au Bayern après avoir fait ses classes au VfB Stuttgart et impressionne par son sang-froid devant le but. Mais Lyon ne lui ira pas très bien, même avec une première saison correcte. Ce n’est plus le même Giovane. Ses meilleurs années, il les a offertes à la Bundesliga. Ses plus beaux buts, aux spectateurs allemands. Alors sans surprise, ses meilleures analyses, il les réserve pour cette Coupe du monde brésilienne à la télévision allemande, sur l’ARD.

9 – Raffael et Ronny

S’ils n’ont plus le même maillot, ils gardent la même passion pour la Bundesliga : Raffael et Ronny ont joué cette saison le premier duel entre frères brésiliens de Bundesliga. L’un joue au Borussia Mönchengladbach, l’autre au Hertha Berlin. Mais avec une petite année d’écart, la différence entre les deux se remarque à peine. Ils ont pratiquement la même patte magique, sont portés vers l’attaque et ont atterri en Allemagne par la même porte : le Hertha BSC. Depuis l’été 2013, Raffael a toutefois choisi de rejoindre son mentor Lucien Favre, afin de jouer les places européennes a minima. Et le milieu offensif a confirmé toutes les qualités entrevues. Il forme un duo complémentaire impressionnant avec Max Kruse qui a permis à Gladbach d’être un des épouvantails de la saison. Pourtant, il assurait encore en octobre dernier au Welt que son frère « est le plus doué » des deux. La Bundesliga n’a pas encore tout vu.

8 – Breno

Arrivé à 19 ans au Bayern Munich, Breno débarque plein de promesses pour prendre la suite de Lúcio. Mais cela tarde à venir, le Bayern n’a pas le temps d’attendre et Breno joue de moins en moins. La malchance s’acharne alors sur lui et un démon le rattrape : son nom. Pour les germanophones, ce nom évoque le verbe « brennen » , qui signifie brûler. La dépression fait le reste. Le joueur boit plus qu’il ne devrait, prendre des médocs par-dessus et s’embrouille avec sa femme. Un soir de septembre 2011, il met le feu à sa villa à 5 000 € le mois. Condamné à quatre ans de prison, libéré en conditionnelle à l’été 2013, le Bayern protège enfin son joueur du mieux possible. Il lui offre une place dans le staff de l’équipe réserve, a spécialement demandé aux médias allemands de le laisser tranquille et pourrait lui permettre de revivre normalement du côté de São Paulo. Avec l’espoir d’un retour en phénix ?

7 – Zézé

Zézé reste dans l’histoire comme le premier Brésilien (avec Raoul Tagliari) à avoir joué en Bundesliga. Comme souvent, le 1.FC Köln fait office de test-machine. En 1964, les buveurs de Kölsch parviennent à l’attirer contre un montant de 150 000 deutsche Mark – record du club à ce moment-là. Zézé fait montre de ses qualités en amical, avec deux buts, attirant des commentaires élogieux et disproportionnés. On parle de « nouveau Pelé » , mais l’affaire retombe vite. Le Brésilien joue finalement peu. Six matchs. Et ne se présente presque jamais à l’entraînement. L’Allemagne ne lui convient pas. Il repart plus vite qu’il n’est venu, avec l’appui d’un médecin espagnol. Pour justifier de son retour au pays, celui-ci lui a fourni une excuse imparable : Zézé est allergique à la neige.

6 – Luiz Gustavo

Pilier du milieu de terrain brésilien, mais coincé entre Lahm, Kroos, Javi Martínez et Thiago au Bayern Munich, Luiz Gustavo était la bonne affaire à prendre lors de l’été 2013. Seulement voilà : sa famille se plaît chez les Germains, ce qui limite les candidatures qui attirent son attention. Par exemple, elle s’y plaît trop pour s’imaginer tenter une aventure londonienne. Les yeux doux d’Arsène n’y font rien et la solution est toute trouvée : une place de titulaire et un bon salaire dans le club de Volkswagen. Luiz Gustavo se rapproche ainsi définitivement du petit peuple allemand, allant jusqu’à aligner une douce moustache élégante pour son Mondial au pays. On attend maintenant la photo en chaussettes-sandales sur Copacabana.

5 – Marcelinho

Si son passage furtif à l’Olympique de Marseille a laissé des souvenirs mitigés, les Berlinois se souviennent parfaitement de leur Paradiesvogel (le « drôle d’oiseau » ) survolté. Crête rouge ou blanche – selon les envies – au vent, Marcelinho a apporté une touche d’amour au triste Hertha. Des performances de qualité sur le terrain, des frasques en dehors, et un joueur complet lorsque les deux sont associées. « Son corps est un miracle » , explique un médecin du Hertha à 11Freunde : « Il fait la fête jusqu’à 5 h du matin et le lendemain, tôt à l’entraînement, il reste le plus rapide. » Marcelinho vit à 100 à l’heure et fonctionne bien ainsi. Mais le Hertha craque en 2006 et lui demande de partir. Marcelinho s’éteint en Turquie, revient à Wolfsburg sans avoir la pêche d’avant et finit sa carrière sans briller. Il y a encore peu, en 2011, il avouait au Berliner Post son manque. Une « Heimweh (le mal du pays, ndlr) nach Berlin » .

Vidéo

4 – Ratinho

Arrivé de Suisse pour Kaiserslautern, Ratinho rejoint un club qui est descendu pour la première fois de son histoire en deuxième division. Sous les ordres d’Otto Rehhagel, il devient un élément majeur du petit miracle du FCK : un titre de 2. Bundesliga converti un an plus tard en titre de Bundesliga, pour la première (et dernière) fois de l’histoire du championnat allemand. Alors chouchou du public, surnommé « la petite souris magique » , aimé et aimant la ville du Palatinat, seul Éric Gerets finit par le pousser vers la sortie en ne lui accordant pas sa confiance. Mais Ratinho ne part pas longtemps. Sa carrière bouclée, il revient à Lautern pour entraîner les jeunes et ouvrir un restaurant brésilien dans le centre-ville, sans oublier de s’impliquer pour les enfants brésiliens au moment de la Coupe du monde avec le projet Bosco Arena. La double culture totale.

3 – Dedê

Pendant la Coupe du monde, à quelques jours de la demi-finale contre le Brésil, Dedê est allé rendre visite à ses anciens coéquipiers du Borussia Dortmund (Hummels, Götze, Weidenfeller et Großkreutz) au camp de base allemand. Ses compatriotes l’avaient déjà compris : Dêde est un « Prussien du Brésil » , au cœur aujourd’hui partagé entre les deux pays. En jouant plus de 300 matchs sous les couleurs de Dortmund, entre 1998 et 2011, arrivant dans la fin de la période faste du Borussia, traversant les vaches maigres de la déroute financière du début des années 2000 pour finir sur un dernier titre de champion en 2011, Dedê est devenu l’une des plus grandes légendes du BVB. Une légende inatteignable, irremplaçable et unique en son genre, tant sa présence invariable sur le côté gauche de la défense des Schwarzgelben est devenue une routine qui n’aurait jamais dû s’arrêter. Sa carrière terminée en Turquie, tout le monde attend tranquillement son retour chez les Borussen.

Vidéo

2 – Ailton

Arrivé en Allemagne la même année que Dedê, Ailton reste la figure emblématique d’une attaque du Werder Brême imprévisible et puissante. Trapu et rapide, sans oublier une fine technique si besoin et un certain don pour la folie, Ailton a débuté doucement pour finir comme une brute son passage dans le maillot vert et orange. Soit en 2004 une saison à 28 buts, agrémenté d’un doublé championnat-coupe et un titre de meilleur étranger de Bundesliga. Ailton file alors à Schalke pour une saison, le temps d’échouer à la deuxième place de Bundesliga. Vient le temps de l’errance, entre Turquie, Suisse et Ukraine, avec toujours un retour vers son amour allemand : en prêt à Hambourg, en fin de carrière au club historique d’Ürdinger. Désormais, il se contente de faire de la pub pour une marque de bière, d’alimenter un site internet fou sur « le monde d’Ailton » et lancer sa carrière de chanteur germano-brésilien. Sans oublier un jubilé organisé par le Werder à venir, le 6 septembre.

1 – Cacau

Sensation du Mondial 2010 par sa sélection dans les 23 de Joachim Löw, Cacau est bien entendu le plus allemand de tous les Brésiliens : allemand jusqu’au maillot national et idole de Stuttgart après dix saisons au club. Personne peut test.

Sans oublier Dante – l’adversaire du jour –, Didi, Paolo Rink, Kurany, Thomas Riedl – le presque Brésilien –, Amoroso, Carlos Alberto, Dunga, Tinga, Lúcio, Emerson, Roberto Firmino, Bordon, Zé Roberto, Jorginho, Paulo Sergio, Rafinha…

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