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Sagnol, Courbis, Montanier et la pression
La nomination de Rolland Courbis à la tête de l’équipe première de Rennes, à la place de Philippe Montanier, fait parler.
Willy Sagnol n’a pas esquivé la question sur le sujet, sachant que la manière de procéder dérange quelque peu dans le milieu. Et ce, même si « Coach Courbis » est son ami. « Comme pour beaucoup, oui, le timing peut peut-être surprendre, a-t-il concédé. Mais après, les dirigeants font comme ils veulent ; ils nomment qui ils veulent et ils licencient qui ils veulent… Les présidents décident toujours et décideront toujours ! »
Et devant l’insistance des questions, le technicien bordelais a développé le propos. « On sait avant où l’on met les pieds, déclarait-il ce jeudi. En même temps, ça montre aux entraîneurs que ce n’est pas parce qu’on gagne que l’on est un bon entraîneur, ni parce que l’on perd qu’on en est un mauvais ! Le foot, c’est plein d’éléments, c’est le contexte, le timing, les joueurs, les dirigeants… Si j’avais eu des dirigeants un peu plus nerveux, peut-être, dans leur fonctionnement, ben je ne serais peut-être pas là aujourd’hui à vous parler » , reconnaissait-il encore, se rappelant avoir été 17e de Ligue 1 avant la trêve.
Conscient de la situation, Sagnol sait que tout peut aller très vite. « J’en ai peut-être profité à un moment donné ; est-ce que ça a été une bonne solution ou pas ? Personne ne le saura, poursuivait-il. Et est-ce que faire des changements rapides d’entraîneur est bon ou pas ? C’est très difficilement quantifiable, en matière de réussite ou pas… Mais travailler sous pression, c’est une bonne chose aussi… »
Pression : un mot inconnu au Haillan.
LB, à Bordeaux