S’abonner au mag
  • Premier League
  • J11
  • Manchester City-Arsenal (3-1)

Manchester City, le Barça 2.0 ?

Par Steven Oliveira
4 minutes
Partager
2.6k
Manchester City, le Barça 2.0 ?

Face à Arsenal (3-1) dimanche après-midi, Manchester City a une nouvelle fois déroulé son football. Et si Pep Guardiola avait juste eu besoin d'une saison d'adaptation avant de livrer une version améliorée de son Barça qui dominait l'Europe entre 2008 et 2012 ?

15 mai 2017. Quelques heures avant la réception de West Bromwich Albion pour l’avant-dernière journée de championnat, alors que les Citizens étaient quatrièmes de Premier League et venaient de se faire éliminer en huitièmes de finale de Ligue des champions par l’AS Monaco, Pep Guardiola faisait déjà le bilan de sa première année à Manchester City : « Dans ma situation, dans un grand club, je suis viré, c’est certain. À Barcelone ou au Bayern Munich, vous devez gagner avec de l’avance. Sinon, on ne vous donne pas de seconde chance. Ici, on m’a donné une seconde chance et je vais essayer d’y arriver. Si ce qui arrive la saison prochaine n’est pas bon, ils vont changer d’entraîneur. » Près de cinq mois après, les dirigeants de Manchester City peuvent se réjouir d’avoir été patients : Guardiola semble avoir enfin inculqué sa conception du football à une équipe qui se balade actuellement en Premier League comme dans son groupe de Ligue des champions.

Un Barça sauce à la menthe

Certes, entre-temps, Manchester City a dépensé 229 millions d’euros sur le marché estival. Mais face à Arsenal dimanche, seul Kyle Walker et le portier Ederson étaient dans le onze de départ. Preuve qu’il fallait juste un peu de temps à Pep Guardiola pour que ses jeunes loups intègrent ses préceptes, comme il l’expliquait récemment à Sky Sports : « Lorsqu’un nouveau manager arrive, les gens s’attendent à ce que cela puisse fonctionner instantanément. Ils oublient parfois que vous avez besoin de temps pour régler quelque chose. Faire en sorte que les joueurs se connaissent, se fassent confiance, sachent tout sur la Premier League… » Et vu le début de saison des Citizens – dix victoires, un nul et 38 buts marqués en onze journées de Premier League –, il semblerait que le week-end d’intégration ait bien fonctionné.

Mais, plus encore que les résultats, les Citizens ont une nouvelle fois prouvé face à Arsenal que, lorsque la machine est en marche, ils ne sont pas loin d’être injouables. Avec Kevin De Bruyne en chef d’orchestre, Manchester City alterne entre les longues phases de possession – comme sur l’ouverture du score du génial milieu de terrain belge –, les contres assassins où la vitesse de Leroy Sané et Raheem Sterling sont mises à disposition, et même les longues transversales de quarante mètres comme sur l’action qui mène au penalty transformé par Sergio Agüero. Ne reste alors que cette impression : celle de voir une version Super Saiyan du Barça de Pep Guardiola, qui marchait sur l’Europe entre 2008 et 2012. Comme les Blaugrana de Xavi, les Citizens de KDB sont capables d’enchaîner 25 passes de suite sans perdre le cuir, mais la différence se fait au niveau de la perte de balle adverse. Quand les Catalans en profitaient pour récupérer le cuir et le faire tourner pour préparer sereinement leur prochaine offensive, les Mancuniens se ruent vers l’avant à toute vitesse pour profiter du surnombre offensif et planter en contre.

Elle est où la défense, elle est où ?

Fort heureusement pour la concurrence, Manchester City a un point faible : sa défense. Alors que John Stones semble enfin assumer son ancien statut de défenseur le plus cher du monde, les coéquipiers qui l’entourent ont encore un peu de mal. Nicolas Otamendi déjà, mais aussi Fabian Delph, propulsé latéral gauche en raison de la blessure de Benjamin Mendy. Face au Napoli en Ligue des champions (2-4), et dans une moindre mesure contre les Gunners dimanche après-midi, les Citizens ont montré quelques largesses défensives qui feraient presque passer la défense de l’Olympique de Marseille pour une muraille solide. Presque. Ne reste alors plus qu’à attendre de passer au révélateur des phases à élimination directe de la Ligue des champions, compétition dans laquelle Manchester City n’a encore jamais réussi à réellement briller et où les Citizens n’ont pour l’instant affronté « que » le Napoli. Car en ce qui concerne la Premier League, le suspense semble avoir déjà disparu.

Dans cet article :
Pep Guardiola à Manchester City jusqu’en 2027, pour quoi faire ?
Dans cet article :

Par Steven Oliveira

À lire aussi
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J6
  • Italie-France (1-3)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
13
Revivez Italie-France (1-3)
  • Ligue des Nations
  • J6
  • Italie-France
Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Manchester City

Kevin De Bruyne

12
Revivez Belgique-France (1-2)
Revivez Belgique-France (1-2)

Revivez Belgique-France (1-2)

Revivez Belgique-France (1-2)
22
Revivez Manchester City-Arsenal (2-2)
Revivez Manchester City-Arsenal (2-2)

Revivez Manchester City-Arsenal (2-2)

Revivez Manchester City-Arsenal (2-2)
20
Revivez France-Belgique (2-0)
Revivez France-Belgique (2-0)

Revivez France-Belgique (2-0)

Revivez France-Belgique (2-0)

Angleterre