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Le train de vie de la FFF à nouveau épinglé
Fast life.
Déjà pointé du doigt en février dernier pour « ses cadeaux » lors du Mondial 2014, le train de vie de la Fédération française de football va encore faire parler ces prochains jours. Dans le reste du rapport, qui n’avait pas été rendu public et auquel le journal Le Monde a eu accès, la Cour des comptes s’étonne des « conditions de rémunération très favorables » au sein de la FFF, ainsi que de son attrait pour les avions privés.
En 2015, la Cour évalue à 335 000 euros les dépenses pour les voyages aériens, trente-cinq fois plus qu’en 2011 où les frais n’étaient que de 9 000 euros. Une hausse en grande partie attribuée aux déplacements de Noël Le Graët, qui a par exemple fait vingt-sept trajets en 2014-2015. Des trajets justifiés par la FFF, qui explique que « tous ces déplacements sont des déplacements professionnels, avec une consultation auprès des compagnies au préalable. Les montants en jeu ne nécessitent pas une procédure spéciale dans la mesure où ils relèvent de budgets validés par le comité exécutif et surtout l’assemblée fédérale. »
Autre point dans le viseur de la Cour des comptes, les indemnités de ruptures conventionnelles et transactionnelles pour un total de 8,6 millions d’euros entre 2011 et 2015 que la Cour juge « supérieures aux pratiques communément admises » .
Qui a dit qu’il n’y avait pas d’argent dans le football français ?
AC